• Romans policiersCombien d'adolescents connaissent Sherlock Holmes, sans avoir jamais lu aucune de ses aventures ? Certes, il suffit de voir sa silhouette pour le nommer et pour aussitôt évoquer les mystères les plus obscurs et les enquêtes les plus fulgurantes. Le succès de ses aventures éclipse même celui de son créateur, le romancier britannique Arthur Conan Doyle. Bref, Sherlock Holmes est un mythe, et il est installé dans la mémoire de millions de lecteurs. Les trois nouvelles réunies dans ce recueil développent des intrigues subtiles dans des milieux parfois inattendus, mettent en scène des personnages ambivalents et combleront, à coup sûr, les attentes des amateurs d'«affaires» ! «Un scandale en Bohême», «Peter le noir» et «L'Homme à la lèvre tordue» permettront aux élèves de découvrir - ou de redécouvrir - un auteur et un personnage fondateurs de la littérature policière. L'appareil pédagogique proposé en fin de volume permettra d'étudier la narration dans un roman à énigme et les types de discours à l'ouvre dans une enquête analytique.

     

    Mon avis :

     

    Ces nouvelles de 400 lignes environ sont de vrais petits bijoux de concision. Pas de longues descriptions, pas d’analyse tarabiscotée, Sherlock Holmes, tout comme son créateur, est direct et ne s’embarrasse pas de discours ennuyeux. Observation, inductions, synthèse ! Il va droit au but.

    Et c’est assez plaisant.

      

    Ces trois nouvelles nous permettent de découvrir peu à peu la personnalité de Sherlock Holmes. Sûr de lui - parfois hautain - passé maître dans l’art du déguisement, misogyne et solitaire car se suffisant à lui-même, porté sur les substances illicites, fin limier ne supportant pas l’oisiveté… il n’a pas son pareil pour régler une affaire en trois coups de cuillère à pot (de thé, il va sans dire).

    C’est par ces trois aventures – parues en feuilleton dans The Strand Magazine – que naissait la légende de Sherlock Holmes et de son fidèle comparse, le docteur Watson. Ce dernier étant le seul autorisé à partager l’intimité du détective et lui servant tour à tour de faire valoir ou d’hagiographe.

     

    Trois nouvelles à lire absolument pour découvrir le personnage de Sherlock Holmes, héros de papier devenu quasiment un personnage historique et dont de nombreux auteurs se sont inspirés.

     

     

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  • romans policiersDenise entendit son fils geindre dans sa chambre. Elle monta le son de la télévision. On commentait à l’aide d’images précises le déroulement d’une greffe de rein. Peut-être que son fils aurait un jour besoin d’une telle opération... Elle devait pouvoir suivre les explications des médecins, et même leur suggérer des traitements. N’occupait-elle pas tous ses loisirs à lire des ouvrages médicaux ? À visiter les sites Internet traitant de pharmacologie ? Elle ne prétendait pas remplacer les spécialistes, mais elle croyait que ces hommes débordés n’avaient pas le temps de recouper autant d’informations qu’elle. Kevin continuait à gémir. Denise soupira, monta de nouveau le son.

     

    Mon avis :

     

    Troisième romans de Chrystine Brouillet que je lis. Une histoire, un cran en-dessous du collectionneur mais qui se lit bien. Deux enquêtes qui se mêlent. Le passage d’une à l’autre, d’un personnage à l’autre, rend l’intrigue dynamique et intéressante.

    On retrouve ici les collègues et amis apparus dans les romans précédents. Les relations s'affirment, se nouent, les antipathies s'accroissent... On apprécie les retrouvailles...

     

    Dans «…les icebergs » Maud Graham fait la connaissance de Grégoire qui l’accompagnera dans les romans suivants. Ici, elle s’inquiète pour Maxime et Kévin. Chaque histoire voit apparaître un enfant auquel Maud s’attache et pour lequel elle se bat jusqu’au bout. Elle éprouve de l’empathie pour ces jeunes et va au-delà de son rôle de flic pour les protéger le mieux possible des dangers qui les menacent. On sent la fibre maternelle dans chacune de ses interventions les concernant.

    Maud Graham est intelligente et fine sans être vaniteuse, elle a un sale caractère qu’elle assume et une fidélité à toutes épreuves en amitié. On ne peut que la trouver sympathique.

     

    Pas de gros scandale, de poursuites spectaculaires, de crimes bien gore dans les romans de Chrystine Brouillet - quoique « Le collectionneur » soit sanglant - mais une approche intimiste de la psychologie des personnages, suspects et policiers compris, et une intrigue qui se dévoile peu à peu rebondissant là où on ne s’y attend pas et repartant sur une autre piste, plausible et logique où le lecteur ne se perd pas. Une manière d’écrire qui la distingue de ses contemporains, une touche féminine bien présente et toujours un agréable moment de lecture.

      

      

    romans policiers

      

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  • L’Orchestre à la portée des enfants présente...

      

     

    PIRATES DES CARAIBES

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  • Linnea, dix-sept ans, ne s'est pas vraiment remise du suicide de Pia, sa meilleure amie. Elle a bien essayé de se faire de nouvelles copines, mais entre celle qui la suit comme un labrador et celle qui joue la star partout où elle passe, ce n'est pas très brillant. Linnea cherche sa place. Elle cherche le sens de la vie, aussi. Et obtient finalement quelques réponses pas idiotes du tout, en questionnant tout le monde et n'importe qui, genre son petit frère : " C'est comme un film, tant qu'on n'a pas vu la fin, on ne peut pas savoir de quoi ça parle. Si ? " Alors elle envoie tout balader, grâce à sa grand-mère qui lui file un paquet d'argent. Linnea décide de partir en voyage. A la gare de Stockholm elle croise la route de Mark. Un de ces mecs qui bouleversent votre itinéraire. Un de ces loups face auxquels on devient Petit Chaperon rouge.

     

    Mon avis :

     

    Ce livre est la suite de « Entre Dieu et moi c’est fini ».

    Première remarque, Linnea a vieilli d’un an mais elle ne doit pas avoir changé physiquement. Dommage que l’illustration de couverture la présente soudain brune alors qu’elle était blonde précédemment. Une suite logique aurait été bienvenue.

    La jeune Linnea a grandi mais le souvenir de son amie Pia reste vivace. Bien qu’elle fasse tout pour l’oublier, elle revient régulièrement se rappeler à son souvenir. Et c’est douloureux. Comment tourner la page sans avoir l’impression de trahir ? Comment continuer à vivre avec les questions sans réponse que la mort de Pia a ouvertes ?

    Linnea se cherche, s’interroge, souhaite trouver un sens à sa vie. Comme les jeunes de son âge. Elle s’est choisie de nouvelles copines, un peu barjo mais sympas, histoire de ne pas rester seule.

    Mais rien ne va, Pia lui manque, son entourage n’a pas vraiment le temps de s’occuper d’elle… elle perd pied et fuit. S’en suit un voyage précipité, improbable où elle prendra conscience de nombreuses choses, ouvrira les yeux sur le monde qui l’entoure et mûrira plus vite qu’elle ne le croyait.

     

    Proche des préoccupations des jeunes de cet âge, ce deuxième tome est plus profond que le 1er je trouve, tout en étant moins dynamique. Quelques longueurs auraient pu être évitées. Mais la magie opère toujours, l’humour et le ton aigre-doux demeurent et on oscille entre rire et larmes, exactement comme lorsque l’on a 17 ans.

    A lire en attendant la suite.

     

      

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  • FilmsNous sommes au début du XXe siècle, à Anatevka, une petite bourgade d’Ukraine. La vie est réglée selon des traditions établies de longue date dans la communauté chrétienne orthodoxe comme dans la communauté juive, qui vivent côte à côte sans se mélanger. Le laitier, Tevye, homme foncièrement bon qui mène une vie modeste avec sa famille, désire marier ses deux filles aînées. Pour cela, il lui faut négocier avec sa femme et prendre quelques libertés avec la religion. Car sa fille Tzeitel, promise au riche Lazar, préfère prendre pour époux Motel, un pauvre tailleur. Et Hodel a été demandée par Perchik, étudiant marxiste de Kiev après que des rumeurs de pogroms se sont répandues dans la région. La tolérance de Tevye va être ébranlée et mise à l’épreuve d’autant que la troisième de ses cinq filles, Chava, lui annonce qu’elle veut épouser un non juif ! Le laitier essaie de se sortir de cette situation délicate tant bien que mal, quand un décret du tsar ordonne aux juifs de quitter le village, condamnant sa famille à l’exil et à la dispersion.

     

    Mon avis :

     

    Avant d’être un film, « Un violon sur le toit » fut une comédie musicale à succès jouée à Broadway pour la 1e fois le 22 septembre 1964. La pièce originale a été jouée 3243 fois et a obtenu 9 Tony Awards en 1965. A noter, les décors de l’époque avaient été peints par Chagall.

     

    Ce film fait partie de mes souvenirs d’enfance. Maman aimait beaucoup les comédies musicales, les opérettes, l’opéra. Elle m’a emmenée très jeune au théâtre et m’a donné le goût de la musique.

    Ce film nous l’avons regardé ensemble à la télévision. De la version américaine, je garde le souvenir de Perchik. Vous souvenez-vous du jeune comédien qui jouait le rôle ? Paul Michaël Glaser bien avant qu’il ne devienne le célèbre Starsky!

    En 1968, la comédie musicale sera montée à Paris au Théâtre Marigny avec Yvan Rebroff dans le rôle de Tevye. « Au théâtre, ce soir » me donnera l’occasion d’apprécier sa voix chaude et si particulière et de goûter aux paroles en français. Je n’étais alors qu’une petite fille mais ce souvenir est encore vivace.

     

    Le thème grave et toujours actuel de cette comédie musicale et ses chansons célèbres dans le monde entier en ont fait un spectacle intemporel, encore mis en scène aujourd’hui.

    C'est avec plaisir que j'ai revu cette histoire en DVD.

     

      

     Un violon sur le toit, Norman JEWISON  1971

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  • Romans policiersSur les hauteurs de l’Himalaya, la maman de la petite Tashi cueille du thé pour vivre. Pendant qu’elle travaille, Tashi, assise à l’ombre des arbres, joue avec les singes et leurs petits. Le jour où sa mère tombe malade, Tashi prend conscience qu’elle doit partir seule cueillir le thé et récolter le maigre salaire qui permettra de régler le médecin et d’acheter de quoi se nourrir. Mais Tashi est petite, les arbustes sont hauts et les paniers beaucoup trop lourds pour elle…

     

    Mon avis :

     

    Le mois de juin n’est pas propice à la lecture. Trop de contraintes professionnelles, de travail, de délais à respecter, empêche de lire à tête reposée. Le temps d’une pause, je me suis plongée avec délice dans « Le thé des nuages ».

    C’est la très jolie couverture qui m’a fait acheter cet album. J’aime particulièrement les contes et celui-ci est richement illustré des dessins délicats de Juan Wijngaard. A contre courant de la mode actuelle, il nous propose des dessins aux tons doux et des gravures en noir et blanc que l’humour rend savoureuses (celles du gouteur de thé, par exemple). Ces dessins, particulièrement réussis, aident à entrer dans l’histoire et l’imaginaire tout en douceur.

    Le texte finement écrit nécessitera peut-être l’aide d’un adulte pour les plus jeunes. Mais il mérite d’être proposé tant il est riche en émotions et découvertes. Il suscitera certainement des questions chez les jeunes lecteurs découvrant un monde qu’ils ne connaissent pas. Quant aux adultes, ils prolongeront avec plaisir leur lecture, par un retour sur les images… pause rêverie dans un quotidien trépidant.

    A savourer avec une bonne tasse de thé, bien sûr.

    Dès 8 ans.

      

      

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  • Romans policiers

    Dans une semaine, c’est l’été et la fête de la musique.

    Anne, du blog « Des mots et des notes » nous propose un nouveau challenge.

     

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