• Soie, Alessandro BARICCOVers 1860, pour sauver les élevages de vers à soie contaminés par une épidémie, Hervé Joncour entreprend quatre expéditions au Japon pour acheter des œufs sains. Entre les monts du Vivarais et le Japon, c'est le choc de deux mondes, une histoire d'amour et de guerre, une alchimie merveilleuse qui tisse le roman de fils impalpables. Des voyages longs et dangereux, des amours impossibles qui se poursuivent sans jamais avoir commencé, des personnages de désirs et de passions, le velours d'une voix, la sacralisation d'un tissu magnifique et sensuel, et la lenteur, la lenteur des saisons et du temps immuable.

    Mon avis :

    Paru en France en 1997, Soie est un conte sur le sens de la vie, l’amour, le désir.
    Merveilleusement bien écrit, dans une langue épurée et mélodieuse, il nous confie l’histoire d’Hervé. Nous sommes en 1861 et le Japon vit encore replié sur lui-même. N’y entre pas qui veut. Hervé Joncour se prêtera de bonne grâce aux traditions et convenances nipponnes afin d’obtenir de Hara Kei, le précieux trésor qu’il doit ramener en France, pour sauver les industriels de son village. Il rencontrera également une énigmatique jeune femme qui le hantera longtemps.

    Comme dans de nombreux contes, nous retrouvons des formules répétitives qui rythment les voyages d’Hervé entre Occident et Orient. Comme dans les contes orientaux, les sentiments et les actes sont suggérés plutôt que décrits. Poésie et musicalité s’immiscent dans le texte apportant une touche délicate et mélancolique. Les chapitres courts permettent des pauses comme autant de silences dans une partition musicale. L’histoire se dévide en finesse jusqu’à la note finale.

    Il ne faut pas trop en dire, je pense, sur ce roman. Il faut, comme moi, se glisser entre ses lignes et goûter à la découverte.

    J’ai refermé Soie, nostalgique. Cette lecture brève est légère et sensuelle comme la soie et dense comme la vie. J’y reviendrai souvent goûter à la relecture des passages cochés.

     

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  • Le pays des contes : Le sortilège perdu, Chris COLFERIl était une fois, dans une ville parfaitement ordinaire, des jumeaux prénommés Alex et Conner.… Le jour où leur grand-mère leur offre un livre ancien, Le Pays des contes, leur vie plutôt morose change du tout au tout. Et pour cause ! Ce grimoire se révèle magique et les transporte dans un univers où les contes sont devenus réalité. Sauf que ce monde est beaucoup moins merveilleux que celui des belles histoires quils ont lues. Boucle dOr est une criminelle recherchée, Blanche Neige dissimule un lourd secret, et le Petit Chaperon Rouge na même plus peur du loup. Pour rentrer chez eux, Alex et Conner nont quun seul moyen : rassembler huit objets magiques comme la pantoufle de Cendrillon ou encore des cheveux de Raiponce, tout en tentant déviter les foudres de la Méchante Reine. Car cette dernière semble avoir un plan machiavélique qui pourrait bien piéger les jumeaux dans cette étrange contrée. À tout jamais !

    Mon avis :

    Ecrire un conte en revisitant les classiques n’est pas une idée neuve. Beaucoup s’y sont essayés avec plus ou moins de bonheur. Mais j’avoue avoir été prise au jeu. L’écriture de Chris Colfer est enlevée et mêle habillement le langage féérique et celui des enfants d’aujourd’hui. Rien n’est vulgaire, aucun trait n’est exagéré et c’est plaisant à lire.

    L’originalité vient de l’évolution donnée aux personnages. Que leur est-il arrivé vraiment après « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » ? Sans trop en dévoiler, je peux dire que les princesses sont maintenant reines de leur royaume, avec des responsabilités de reine et d’épouse. Comme dans les contes classiques, les hommes tiennent peu de place dans ce conte moderne, hormis Jack peut-être. Les jumeaux, Alex et Conner, y déambulent comme s’ils étaient chez eux, avec beaucoup de naturel. Et pour cause… ce sont des férus de contes de fées. La personnalité de chacun et les antagonismes – normaux chez des frère et sœur – rendent leur aventure dynamique et agréable à suivre.

    Bien sûr, certains événements ne sont pas fortuits. Evidemment, les happy end sont nombreux. Mais ne sommes-nous pas dans un conte ? N’avons-nous pas accepté d’entrer dans un pays imaginaire au moment où nous avons commencé notre lecture ? Alors laissons agir la magie.
    J’avoue qu’elle a fonctionné pour moi et je pense que les enfants prendront également plaisir à lire ou à se faire lire ce récit. La tranche indique 1, d’autres tomes vont donc suivre. Je guetterai leur sortie.

    Un petit mot sur l’auteur pour ceux qui ne le connaissent pas. Acteur, récompensé par un Golden Globe pour son rôle dans Glee, Chris Colfer s’est mis à l’écriture il y a quelques années. Ce livre est son premier roman mais les hasards des traductions font que c’est le second publié en France. Le précédent Struck a connu un beau succès à sa sortie et a été adapté au cinéma cet été.
    L’illustration de couverture a été confiée à David Gilson, dessinateur travaillant régulièrement avec Disney (notamment sur le prochain film d’animation « La Reine des Neiges »). Doit-on voir là une possible adaptation cinématographique ? A suivre…

    Grand merci aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat.

    Et aussi l'avis de Cali, de Galleane

     

     Le pays des contes : Le sortilège perdu, Chris COLFERLe pays des contes : Le sortilège perdu, Chris COLFER

     

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  • Saratoga Woods, Elizabeth GEORGELa jeune Hannah Armstrong possède un étrange pouvoir. Elle entend les pensées des autres, leurs « murmures » comme elle les qualifie. Un jour, elle comprend que son beau-père vient de commettre un meurtre. Pour la protéger, sa mère décide de l’envoyer sous une nouvelle identité sur l’île de Whidbey, au large de Seattle. Malheureusement, une fois sur place, rien ne se passe comme prévu pour celle qui se fait désormais appeler Becca King. La personne censée l’accueillir ne l’attend pas au débarcadère. Et ne s’y présentera jamais. Livrée à elle-même, Becca doit dorénavant se débrouiller seule, dans un endroit qu’elle ne connait pas et dont les habitants, comme elle ne tarde pas à le découvrir, semblent tous receler une part d’ombre…

    Mon avis :

    Après Senécal et Coben, Elisabeth George nous propose un « suspens jeunesse ».
    Il y a longtemps que je souhaite découvrir Elisabeth George. C’est donc avec enthousiasme que j’ai participé au concours de Miss Alfie croqueuse de livres, espérant gagner Saratoga Woods. Ce roman n’est pas un policier. Il oscille entre le fantastique, le suspens, l’aventure et plaira certainement aux jeunes adolescents.

    Le récit se découpe en quatre parties, la première mettant en place la situation initiale et la situation problème. L’île nous est sommairement décrite de même que les habitants. On les découvrira au fil de l’avancée du récit mais on perçoit déjà que les autochtones ont plus de choses à cacher qu’il n’y paraît. Aucun n’est tout à fait celui qu’il semble être.
    Il fallait ce roman, je pense, pour présenter l’environnement dans lequel va évoluer Becca durant les quatre tomes prévus. De ce fait, son histoire personnelle passe en arrière plan et on reste un peu sur sa faim. La quatrième de couverture laissait envisager du suspens, de l’angoisse, une fuite éperdue… on est loin du compte. Cependant, l’histoire n’est pas inintéressante et ouvre de nombreuses questions dont on a hâte de découvrir les réponses. On sent déjà que la route sera ardue avant que Becca ne retrouve sa mère et ne puisse tourner le dos à son passé.

    Les nombreux personnages qui côtoient Becca dans ce roman ont une personnalité bien particulière et des blessures plus ou moins douloureuses, cicatrisées ou non. Cela permet à Becca de relativiser ses propres problèmes. Finement décrits psychologiquement, ils ont des réactions et attitudes plausibles (bien que très conformistes) qui participent à l’intérêt du récit. On s’attache à chacun, souhaitant savoir comment ils évolueront tous dans la suite.
    En ce qui concerne le dénouement, je suis pourtant restée sur ma faim. Si la chute est plausible, si sa résolution est adroitement amenée, tout semble cependant se précipiter dans les quarante dernières pages, comme s’il fallait que certaines portes soient refermées avant d’entamer le tome deux. L’originalité aurait été de laisser plus de résolutions en suspens.

    J’ai malgré tout apprécié ma lecture, divertissante en ce début de congé, à l’écriture efficace et elle devrait intéresser aussi les jeunes auxquels elle est destinée. Amour, amitié, relations entre jeunes, secrets, adoption, vie insulaire… sont autant de thèmes qui devraient leur plaire.
    Un récit à lire dès douze ans.

    Merci aux Presses de la Cité de m'avoir fait parvenir ce roman.

     

     

     

     

     

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  • Misery, Stephen KINGMisery Chastain est morte. Paul Sheldon l'a tuée avec plaisir. Tout cela est bien normal, Misery Chastain est sa créature, le personnage principal de ses romans. Elle lui rapporte beaucoup d'argent, mais l'a aussi étouffé : sa mort l'a enfin libéré. Maintenant, il peut écrire un nouveau livre.
    Un accident de voiture le laisse paralysé aux mains d'Annie Wilkes, l'infirmière qui le soigne chez elle. Une infirmière parfaite, qui adore ses livres, mais ne lui pardonne pas d'avoir fait mourir Misery Chastain. Alors, cloué dans sa chaise roulante, Paul Sheldon fait revivre Misery. Il n'a pas le choix...
     

    Mon avis :

    Paru en 1987, Misery a été adapté au cinéma en 1990. Je n’avais pourtant encore jamais lu ce roman devenu un classique du genre. Choisi par le Club de lecture pour illustrer le thème d’Halloween, il fut mon livre de chevet cette semaine. Brrr.

    Sans doute a-t-on écrit plus sanguinolent, plus cruel, plus traumatisant depuis mais ce roman mêle particulièrement bien les genres et fait mouche. King reste d’ailleurs une référence pour de nombreux auteurs de thrillers.
    L’intérêt de Misery réside dans le traitement du sujet. Dans ce huis-clos implacable mettant en scène un écrivain et sa plus grande fan, maniaco-dépressive, King joue à loisir des situations tendues, sur le fil, laissant craindre le pire à tout instant. Il joue avec nos nerfs et le fait bien – notamment lors de la première « évasion » de Sheldon hors de sa chambre. La description de tout ce qu’il met en œuvre, la peur, la douleur et la crainte de voir surgir Annie Wilkes sont méticuleusement dépeintes et parviennent à nous angoisser également.

    Tant l’écrivain que son geôlier ont une personnalité complexe à la psychologie problématique. Il est vraisemblable que King ait donné à Sheldon des caractéristiques et réactions puisées dans sa propre vie. Les passages de dépendances au Novril sont d’ailleurs tellement bien décrits qu’on peut supposer qu’il les a lui-même vécus. De même les états d’âme de Sheldon et ses interrogations sur son métier d’écrivain semblent exprimer les angoisses et les préoccupations de Stephen King. Soumis à la critique du public et des « professionnels », vampirisé par les admirateurs trop fervents, harcelé même, l’écrivain doit faire face à une pression insoupçonnée. Poussée ici à son paroxysme, elle en devient terrifiante.

    La mise en abîme du roman apporte également un effet de réalisme très plausible, nous mettant face à une admiratrice qui développe un transfert exacerbé allant jusqu’à influencer l’écriture même de son idole. Annie Wilkes est une psychopathe, maniaco-dépressive. Cela entraine une humeur instable, explosive, et des comportements excessifs qui peuvent à tout instant la faire basculer dans la folie. Amener Sheldon à réagir en fonction de ces pulsions, afin de les déjouer et de la manipuler, rend le scénario machiavélique à souhait et le suspense haletant.

    J’ai apprécié ce récit, sa double lecture et le mélange des genres ainsi que le climat de tension qui s’installe crescendo. Il me reste maintenant à découvrir le film qui en a été tiré.

     

     

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  •  Brigitte SMAJDA au Club adosBrigitte Smajda était l’invitée du club ados hier soir.
    Tunisienne, venue habiter en France à 8 ans, à la mort de son papa, elle est aujourd’hui professeur de littérature, écrivain et éditrice à l’Ecole des Loisirs, pour la section théâtre.
    Je l’ai trouvée très dynamique, drôle et passionnée par ses métiers. Elle parle de tous avec beaucoup d’enthousiasme. Elle a expliqué ce qu’est le rôle d’une éditrice, comment on choisit les manuscrits qui seront publiés, comment on travaille avec les auteurs…

    Romane, du club ados, a introduit l’écrivain Brigitte Smajda en lisant un texte écrit par les grands ados. Un texte sous la forme d’un lipogramme reprenant certains titres de ses livres. J’ai découvert ce qu’était l’Oulipo et les lipogrammes.

    Brigitte Smajda a écrit six livres pour adultes chez Actes Sud et une quarantaine de romans pour enfants et adolescents. Ils sont presque tous parus à l’Ecole des Loisirs. Elle s’inspire souvent de sa vie ou d’anecdotes vécues en classe pour trouver l’idée de ses romans. Elle nous a parlé longuement de son oncle Jo, le héros du « Cabanon de l’oncle Jo », un oncle qu’elle adorait et qui était silencieux. Une qualité rare chez les méditerranéens selon elle. Il vivait en HLM et avait eu l’idée de créer un jardin ouvrier sur le terrain vague au pied de son HLM. Il a été imité par d’autres habitants et ils se rassemblaient pour jardiner, parler, manger ensemble. C’est le sujet de son livre.Brigitte SMAJDA au Club ados

    Elle nous a aussi raconté la naissance de « J’ai hâte de vieillir » et des 6 autres livres de cette série qui met en scène Marie et Samuel. Et nous a parlé de « Il faut sauver Saïd » qui mêle des souvenirs personnels et des souvenirs de ses élèves. C’est un roman qui a reçu de nombreux prix et qu’elle aime particulièrement.

    J’ai vraiment aimé rencontrer cet écrivain et l’écouter parler. Elle a une voix chaude et grave et met à l’aise. Elle est sympathique et passionnée. C’était génial.

     

     

     

    Brigitte SMAJDA au Club ados

     

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  •  L'Art de LivreCe week-end se tenait le 2e Salon l’Art de Livre de Blegny, un salon dédié… aux livres, à leurs auteurs, éditeurs, illustrateurs, relieurs et amoureux des livres. Pour l’occasion, une centaine d’auteurs étaient réunis.

     

    Organisé par Henri Collignon, lui-même auteur du thriller « Retournements », ce salon a pour but principal de faire connaitre les jeunes auteurs à un public de lecteurs curieux et indépendants, capables de prendre le risque de la découverte. Une occasion de rencontrer les écrivains et de discuter avec eux de leurs idées, de leurs personnages ou de leurs rêves. Mais aussi des difficultés – pour un auteur débutant- de percer dans le monde littéraire et sur un marché déjà saturé, notamment par une abondante publication française qui dévore les parts de marché en Belgique, laissant peu de place aux auteurs autochtones.

      

    Tous les métiers du livre y étaient également représentés, jusqu’aux fabricants de bibliothèques. Heureuse idée car les vrais amateurs sont toujours en recherche de rangements.

     

    Un salon qui, pour sa deuxième édition, a doublé l’espace de rencontre. Un chouette but de promenade pour ce dimanche automnal.

     

    L'Art de LivreL'Art de LivreL'Art de LivreL'Art de Livre

     

     

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  • Monsieur Optimiste, Alain BERENBOOMÀ la mort de ses parents, le narrateur décide de ranger, non sans réticence, les archives familiales empilées depuis des lustres dans une armoire. Il redoute ce travail fastidieux, tant il est persuadé que son père, un petit pharmacien de quartier, a eu une vie «sans histoires». Or, au fil des découvertes, se dessine le portrait dun Don Quichotte original et aventureux qui, sous couvert de patronymes différents, a vécu plusieurs vies avec lindéfectible optimisme des vrais héros. Ayant quitté son shtetl de Pologne, il est venu en Belgique à la fin des années vingt, étudier la pharmacie à Liège. Comme il ne parle pas français, il trouve le job idéal auprès dun prestidigitateur à la recherche dun «étranger» prêt à monter sur scène à chaque représentation pour confirmer au public que la femme à couper en deux est bien dans son écrin. Cest ainsi que commence une vraie de magicien qui va lui permettre de surmonter les épreuves qui se succèdent : lentrée en guerre, le voyage de noces avec sa jeune épouse, la belle Rebecca, à Boulogne-sur-Mer sous les bombardements, une amitié imprudente avec un Allemand qui se révèle espion du IIIe Reich. Il lui faut déployer beaucoup dimagination pour éviter larrestation par les nazis mais aussi par la Sûreté de lÉtat, à laffût de ses amitiés communistes.
    Mauvais juif mais lecteur assidu de la Bible, mauvais Polonais qui résiste aux appels au retour de sa mère dont les lettres lui racontent mois après mois une vision idyllique de son village, tenté d
    immigrer en Israël, défenseur forcené de son pays daccueil : voilà quelques-unes des facettes contradictoires de Monsieur Optimiste.

    Mon avis :

    Né à Bruxelles d'un père pharmacien d'origine polonaise et d'une mère lituanienne, Alain Berenboom a peu connu leurs familles dont une grande partie a péri dans l'Holocauste. En 1976, il ouvre son cabinet d'avocats et son premier grand combat le mène à défendre le film L'Empire des sens, alors interdit en salles par la justice belge. La littérature et le cinéma, découverts grâce à son professeur d'allemand, André Delvaux, sont ses deux passions qu'il fait partager au travers de ses écrits. 

    Ce récit personnel, raconté sur un ton humoristique, mâtiné d’autodérision, nous présente la vie trépidante de son père que tout le monde croit être un simple pharmacien, vivant harmonieusement entre sa femme et son fils. Rechignant à parler de son passé, il n’a jamais raconté à son fils les nombreux obstacles qu’il a dû surmonter et le destin aventureux qui fut le sien. Ayant une foi inébranlable en l’avenir, il a su rebondir à chaque revers, gagnant son surnom de Monsieur Optimiste.

    Ecrit comme une chronique, ce roman est inspiré de lettres, de documents officiels et de notes découverts dans des cartons que doit vider le narrateur à la mort de ses parents.
    A travers ce récit personnel, un peu irréel, d’un jeune immigré polonais à Bruxelles, c’est l’histoire d’une époque qui apparait en filigranes. Celle d’un XXe siècle assombri par la guerre, bousculé et meurtri mais abordé avec ce zest de fantaisie qui rend le récit pittoresque.
    C’est aussi l’histoire d’un homme à la recherche de ses origines, un homme à la culture cosmopolite qui se cherche une identité.

    Profond et léger à la fois, émouvant et drôle, ce récit tragi-comique se lit le sourire aux lèvres du début à la fin. J’ai vraiment apprécié cette plongée dans le passé familial d’Alain Berenboom et remercie Babelio de m’avoir fait parvenir ce livre des Editions Genèse.

       

     Monsieur Optimiste, Alain BERENBOOMMonsieur Optimiste, Alain BERENBOOM

     

     

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