•  

    Bilan des challenges 2013 

    L’année se termine et avec elle quelques challenges. Ainsi, Anne passe la main, confiant « Voisins-voisines » à Claire d’aproposdelivres et « Premier roman » à Fattorius. 

    Pour ma part, je continuerai le premier, peu contraignant, mais pas le second car j’oublie de les inscrire au challenge. (Heureusement qu’Anne veillait sinon bon nombre seraient passés à la trappe.) 

    « Le défi Sherlock Holmes » organisé par SSDH est lui interrompu, le blog étant (momentanément ?) suspendu.  

    Enfin, le challenge de Mina « A la découverte des éditions Luce Wilquin » s’est clôturé en octobre dernier.

    Quel est mon bilan 2013 ? Voici pour chacun, le nombre de livres lus dans le cadre du challenge proposé.
     

    Des notes et des mots chez Anne : 7 (depuis juin)

     Premier roman chez Anne : 15

     Voisins-voisines chez Anne : 28

     Petit bac chez Enna : ligne finie J

     Le Goncourt des lycéens chez Enna : 1, celui de cette année !!

     A la découverte des éditions Luce Wilquin chez Mina : 4/3

     Sous la contrainte chez Phil : 4 (peux mieux faire)

     La plume au féminin chez Opaline : 12

     A la découverte du Québec chez Sunflo : 5

     La littérature fait son cinéma chez Will : 1 L

     Ich Bin ein Berliner chez moi : 5


    Bilan très positif, si ce n'est chez Phil et Will. J'ai été moins inspirée par leurs propositions semble-t-il... Mais je vais faire un effort l'an prochain, ce sera ma bonne résolution numéro 1.

    Chez Opaline, 12 répertoriés mais plus lus. Il n'y a qu'une catégorie que je n'ai pas honorée. Voir ici.

    Bonne résolution numéro 2 : diminuer le nombre de challenges à suivre afin de les respecter le mieux possible.

    Et vous, quel est votre bilan ?

     

     

     

     

     




    Pin It

    12 commentaires
  •  

    Au théâtre ce soir...

    Je découvre le challenge théâtre d’Eimelle bien qu’il en soit à sa deuxième édition.
    J’aime le théâtre, sous toutes ses formes. Mon fils suit des cours de théâtre, ma filleule aussi, j’y vais le plus souvent possible mais j’avoue ne plus lire beaucoup de pièces. Ce sera l’occasion de m’y remettre.

    Pas de nombres d’articles imposés. Il suffit de publier des chroniques sur les pièces, vues, lues ou des articles sur le théâtre.

    Pour corser un peu, je me lance le défi d’honorer ce challenge en mêlant équitablement théâtre classique et contemporain.

    Tenté ? Les inscriptions se passent ici.

     

    Pin It

    1 commentaire
  • Les fausses bonnes questions, Lemony SNICKETLe jeune Lemony Snicket vient d’être recruté comme stagiaire par S. Theodora Markson, pire détective de la région. Sa première mission le mène dans l’étrange ville de Salencres-sur-Mer. S. Theodora Markson, malgré ses méthodes catastrophiques, est chargée de retrouver une statue mystérieusement disparue… Qui l’aurait volée ? Mais est-ce vraiment la bonne question ? Or des questions, Lemony va s’en poser de plus en plus – hélas, jamais les bonnes…

    Mon avis :

    Lemony Snicket est connu comme auteur de la célèbre série « Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire ». C’est aussi le pseudonyme de Daniel Handler, né en 1970, et l’un des personnages principaux de cette série où il est narrateur omniscient. Ce n’est pas banal !
    Lemony Snicket nous revient avec une nouvelle série où il est à nouveau le narrateur (ici, il a 13 ans) et le moins que l’on puisse dire c’est que son univers est extravagant. Dès le début, on plonge dans un récit déroutant et rocambolesque, plus encore que ne l’est celui des orphelins Baudelaire : rebondissements incessants, rencontres bizarroïdes, personnages farfelus ou louches, actions dangereuses… rien ne nous est épargné. Un tourbillon indescriptible nous emporte dans cette étrange aventure où plus on lit, plus on s’embrouille. Entre Théodora dont les méthodes farfelues font rire et les secrets de Lemony, on n’en finit pas d’aller de « non sens en non sens ».

    J’avoue avoir trouvé tout cela tellement déroutant, que j’ai failli abandonner ma lecture. Je pense que je n’étais pas suffisamment en forme pour tout appréhender à ce moment-là. J’y suis revenue, une fois en vacances et j’y ai pris plaisir.

    Ne vous attendez pas à une enquête classique, en ligne droite, non. Ce serait trop simple. Tout sort de l’ordinaire dans ce récit humoristique et décalé. Les non-dits sont nombreux, les questions sans réponse plus encore… de quoi donner envie de poursuivre cette série dans l’espoir de trouver enfin les réponses.

    Original, ingénieux, bien écrit, ce récit devrait plaire aux adolescents.
    Un OLNI (objet littéraire non identifié) qui fera passer un très bon moment aux amateurs du genre.

    Merci beaucoup aux éditions Nathan pour cet envoi.

     

     

     

     

     

     

     

    Pin It

    2 commentaires
  • La sirène, Camilla LACKBERGUn homme a mystérieusement disparu à Fjällbacka. Toutes les recherches lancées au commissariat de Tanumshede par Patrik Hedström et ses collègues s’avèrent vaines. Impossible de dire s’il est mort, s’il a été enlevé ou s’il s’est volontairement volatilisé.
    Trois mois plus tard, son corps est retrouvé figé dans la glace. L’affaire se complique lorsque la police découvre que l’une des proches connaissances de la victime, l’écrivain Chris tian Thydell, reçoit des lettres de menace depuis plus d’un an. Lui ne les a jamais prises au sérieux, mais son amie Erica, qui l’a aidé à faire ses premiers pas en littérature, soupçonne un danger bien réel. Sans rien dire à Patrik, et bien qu’elle soit enceinte de jumeaux, elle décide de mener l’enquête de son côté. A la veille du lancement de La Sirène, le roman qui doit le consacrer, Christian reçoit une nouvelle missive. Quelqu’un le déteste profondément et semble déterminé à mettre ses menaces à exécution.

    Mon avis :

    Après avoir regardé quelques épisodes (décevants) de la série inspirée par ses romans, je suis revenue à Camilla Lackberg.
    « La Sirène » est sont sixième romans, mettant en scène Erica et Patrik. Leur fille Maja a grandi et ils attendent la naissance de jumeaux. Anna a refait sa vie et est, elle aussi, enceinte. On retrouve l’ensemble des personnages ayant évolués, mûris… comme si on retrouvait des copains perdus de vue.
    Le schéma est fidèle à ce qui a fait le succès de Camilla Lackberg : un secret enfoui fait surface, blessant ou tuant des personnages dont on ne sait s’ils furent acteurs ou témoins. Les masques tombent et la vraie nature des gens apparait au grand jour. Une construction narrative double met en parallèle passé et présent, permettant de poser des hypothèses au fur et à mesure de l’avancée dans le roman. La forme est donc sans surprise.

    Par contre, j’ai été étonnée du fond. Camilla Lackberg nous propose ici un récit dur, psychologiquement éprouvant qui, cette fois, m’a tiré quelques larmes. Passée maître dans l’art de retenir l’information que ses personnages ont découverte, laissant à peine quelques insinuations percer, l’auteure réussit ici à rendre le suspens insoutenable. Et lorsque le dénouement arrive, alors qu’on lit depuis des heures sans pouvoir se détacher du récit, il est effroyable et glauque.

    Ce récit m’a tenue en haleine d’un bout à l’autre et ne m’a pas déçue. Il me donne même envie de me plonger de suite dans le suivant.

    Un bon polar pour ceux qui aiment le style de Lackberg et la structure sans surprise de ses récits.

     

     La sirène, Camilla LACKBERG

     

     

     

     

     

     

     

    Pin It

    10 commentaires
  • Le gros petit cadeau - Le grand voyage du Père NoëlLe gros petit cadeau - Le grand voyage du Père Noël

     

     

     

     

     

     

    Quand j’étais petit, ces récits de Noël étaient mes préférés.
    L’un m’a été offert par une amie Québécoise, l’autre nous l’avons acheté là-bas quand j’avais 4 ans. Ils sont parus au Raton Laveur, une maison d’édition qui n’existe plus, je crois.

    Le premier, « Le gros petit cadeau » raconte l’histoire de sœurs jumelles, Rose et Violette qui veulent offrir à leurs parents un superbe cadeau pour Noël. Elles dessinent un gros cœur rose et violet. Mais il n’est pas symétrique. Elles le corrigent. Encore et encore… jusqu’à ce que…

    Deux de mes cousines, sœurs, s’appellent aussi Rose et Violette, et cela m’amusait. Mais j’aimais surtout le fait que leur cadeau soit personnel, pas acheté. Et qu’il ne soit pas parfait. J’aime aussi faire des cadeaux moi-même et je me retrouvais dans l’histoire.

     

    Le second, « Le grand voyage du Père Noël » me faisait rêver. Perdant sa carte en plein vol, au début de ses vacances, le Père Noël atterrit lourdement en pleine jungle. Il rassemble ses rennes et reprend son vol avant de s’arrêter sur l’île de Pâques ! Puis en Chine, en Egypte, en Amérique…

    Ce récit me faisait rêver. Il était aussi plein d’humour. J’aimais beaucoup les jurons du Père Noël : « nom d’un sapin », « nom d’une guirlande »… Je trouvais ça très drôle.

     

    J’ai relu avec plaisir ces deux albums hier soir et j’avais envie de vous les présenter en cette veille de Noël. J’espère qu’on peut encore les trouver en librairie.

     

      

     Le gros petit cadeau - Le grand voyage du Père Noël

     

     

     







    Pin It

    5 commentaires
  • Joyeux Noël à tous !La fête de Noël représente la naissance de la lumière au plus fort de la froideur de l’hiver. Il y a ceux qui ne croient plus en Noël, le disent, l’écrivent, se moquent même parfois, et ceux qui y croient plus que jamais. - Je ne parle pas ici de la fête religieuse, mais bien de l’esprit de Noël.- Soit, ceux qui refusent que le rêve les retranche de la réalité et ceux qui s’accrochent à leur rêve pour changer la réalité. 
    C’est ceux qui ont cessé de rêver que vise l’indignation du Petit Prince :

    « Tu parles comme les grandes personnes ! Je connais une planète où il y a un Monsieur cramoisi. Il n’a jamais respiré une fleur. Il n’a jamais regardé une étoile. Il n’a jamais aimé personne. Il n’a jamais rien fait d’autre que des additions. Et toute la journée il répète comme toi : « Je suis un homme sérieux ! Je suis un homme sérieux ! » et ça le fait gonfler d’orgueil. Mais ce n’est pas un homme, c’est un champignon! »

    Alors – oui – je crois en Noël.

     

     

     

     

     




    Pin It

    12 commentaires
  •  

    Rétrospective 2013

    En cette période de rétrospectives et de bilan, j’ai jeté moi aussi un regard sur mon année de lecture. Année fructueuse, animée, enthousiasmante…

     

    Evénements majeurs :

    Les trois jours passés à la Foire du Livre de Bruxelles en mars dernier.
    Gâtée par le thème de cette 43e édition, j’ai pu assister à des rencontres aussi intéressantes que diversifiées, avec des orateurs de qualité.

    Ma rencontre avec Philip Kerr, à cette foire, même si la barrière de la langue a rendu la conversation laborieuse.

    Les nombreux salons du livre auxquels j’ai eu la chance de participer (6) et notamment celui du livre jeunesse à Montreuil.

    Ma découverte du roman de Frédéric Ernotte « C’est dans la boîte » qui m’a permis de nouer avec lui une relation bien sympathique.

    Les rencontres en librairie avec des écrivains de talent.

    Les commentaires laissés par les auteurs sur ce blog qui me surprennent toujours par leur gentillesse et leur sympathie.

    Les rencontres de mon club de lecture, toujours agréables et intéressantes, que l’on soit trois ou huit.

     

    Coups de cœur de l’année 2013 :

     

    Mes lectures :

    Comme un roman fleuve de Daniel Charneux
    Si tu passes la rivière de Geneviève Damas
    Espaces de Olivia Tapiero
    Berlin, la cité des pierres, Jason Lutes
    Kinderzimmer, Valentine Goby
    Au revoir là-haut, Pierre Lemaitre
    Le quatrième mur, Sorj Chalandon
    Pietra viva de Léonor De Récondo

    Romans jeunesse :

    Swing à Berlin de Christophe Lambert
    Max de Sarah Cohen-Scali
    Norlande de Jérôme Leroy
    La décision d’Isabelle Pandazopoulos
    La fille qui n’aimait pas les fins de Yaël Hassan et Matt7ieu Radenac
    Le dernier ami de Jaurès, Tania Sollogoub

    Romans policiers

    C’est dans la boite de Frédéric Ernotte
    Les harmoniques de Marcus Malte
    Principes mortels de Jacques Saussey

     

    Et enfin, vos visites sur le blog (nous avons dépassé les 100 000 le mois dernier) et mes rencontres de lectrices, blogueuses, amies… que le monde littéraire me permet de faire ; virtuellement mais aussi, de plus en plus souvent, réellement, pour mon plus grand plaisir.

     

    Pin It

    16 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires