• Monuments célèbres et Moyen Age
    Dans la même collection que les ouvrages présentés récemment, voici « Monuments célèbres ». Chaque chef d’œuvre évoque une image familière (la basilique St Marc à Venise, l’Alhambra à Grenade, la place Rouge…). Nous découvrons ici par qui et pourquoi ils ont été construits. D’autres monuments moins connus nous sont présentés également. Qu’ils soient de la préhistoire ou du monde moderne, ces 48 monuments sont remarquables d’inventivité et de savoir faire. Rédigé par Emmanuelle Ousset et illustré par Vincent Desplanche, il nous guide dans un voyage unique à travers le temps.
     

     

    Monuments célèbres et Moyen Age
    Dernier tome paru pour l’instant, « Le Moyen Age », rédigé par Bénédicte Le Loarer et illustré par Sylvie Bessard, retrace les grands moments de cette période de mille ans. Quelques clés nous sont données pour comprendre cette époque : la hiérarchisation de la société, la construction des premières villes, les conflits… Des portraits sont dressés des grands personnages de l’époque, souvent anecdotiques. Mais qu’ils soient rois ou manants, les hommes du Moyen Age ont inventé une société bien rôdée, construit d’ingénieuses forteresses et de magnifiques cathédrales.


    Une chouette collection qui familiarisera les enfants sur l’histoire et le monde qui les entoure et leur donnera sans doute l’envie d’en découvrir plus.

     

     

     

     

     

     

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  • De jour comme de nuit, Jena-Luc OUTERSL’ouverture de l’école des Sept-Lieues se déroula, comme prévu, le 1er septembre, date fixée par le ministère pour la rentrée scolaire, une journée spéciale, cela va sans dire, que, pour rien au monde, chacun, qu’il figurât ou non à l’horaire, n’aurait voulu manquer. L’émotion était palpable quand ils se retrouvèrent le matin à huit heures devant la bâtisse enveloppée d’une brume légère qui lui donnait des allures de maison hantée. Ils n’en croyaient pas leurs yeux de se retrouver là tous ensemble après deux années de palabres et de démarches, non pour participer à une réunion de plus, mais pour assister, en tant que témoins et acteurs, à la réalisation de leur rêve le plus fou. Lorsqu’ils s’embrassèrent pour se saluer, certains avaient les larmes aux yeux. 

    Mon avis : 

    Idéalistes, rêveurs, activistes. Trois adjectifs qui décrivent parfaitement Juliette, Hippolyte et César, adolescents issus de la bourgeoisie des années 60, en rupture familiale. Alors que mai 68 a ouvert la porte à la contestation et que les années 70 annoncent une ère de militantisme, un monde rêvé de relations humaines non hiérarchisées et de parole libérée s’invente chez nous. Au sud de l’Europe, les dictatures s’effondrent mais d’autres naissent en Amérique du Sud.
    C’est dans ce contexte que ces jeunes gens défendent avec vigueur, et parfois une certaine naïveté, des causes qui leur tiennent à cœur. Lors d’une manifestation de protestation contre le régime franquiste, ils vont faire connaissance et construire au fil de leurs discussions, une société plus juste. Jusqu’au jour où un projet concret prend réellement vie : créer une école alternative pour tous ceux que le système scolaire étouffe ou laisse sur le bord du chemin. Ces « rejetés d’école en école, à qui la société renvoyait l’image répétée de ratés sociaux » Pour changer la société et aller au bout de ses convictions, il faut bien commencer quelque part. L’enseignement n’est-il pas un enjeu stratégique ?
    Le trio se lance alors dans une formidable aventure humaine. Autogérée par des praticiens appartenant à différentes disciplines, l’École des Sept Lieues se veut d’abord un lieu de vie. Les élèves participent à la gestion de la vie collective, s’expriment sur l’organisation des journées, tout en suivant des cours-ateliers. Emportés par leur enthousiasme et la concrétisation de leur utopie, ils devront se rendre compte hélas que la réalité est souvent plus prosaïque que les rêves.

    On sent une certaine nostalgie dans cette observation des années 70. Le regard que porte Jean-Luc Outers sur cette période n’est pas vraiment aussi détaché qu’il voudrait nous le faire croire. Je découvre l’auteur avec ce roman mais il me semble avoir mis beaucoup de lui-même dans cette histoire. Son écriture est magnifique, sans fioriture, la narration rythmée, le ton ironique (certaines scènes sont vraiment drôles) et les personnages finement construits.
    J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce récit paru dans la collection « Un endroit où aller » créée par Hubert Nyssen chez Actes Sud.

    L'avis de Nath ici

     

     De jour comme de nuit, Jena-Luc OUTERSDe jour comme de nuit, Jena-Luc OUTERS

     

     

     

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  • Si tu meurs, elle reviendra, Maud TABACHNIKFrancis O'Mara a tout perdu. Sa fille adorée, la chair de sa chair, sa fierté, sa raison d'être, lui a été brutalement enlevée. Francis se fait alors le serment de retrouver le meurtrier pour venger sa fille.
    Dans le fond de la nuit, au milieu d'un océan glacial, déchaîné, les vents de l'Enfer entendent sa promesse...

    Mon avis : 

    Ce roman met en scène la vengeance d’un père qui n’a qu’une obsession : trouver et punir l’assassin de sa fille. Il est en effet convaincu qu’elle n’a pas été victime d’un accident. Dans la rudesse du climat écossais à l’atmosphère angoissante, on suit ce père désespéré que rien ne peut arrêter, pas même une tempête. Son acharnement finira par irriter ses amis mais il mènera sa quête malgré tout.

    Les paysages sauvages d’Ecosse, la fierté et l’entêtement de ses habitants, la personnalité abrupte du père font de ce roman une lecture aux émotions fortes, profondément humaine. On ne peut qu’entrer en empathie avec ce père qui a perdu sa fille unique. Même si je n’ai pas adhéré à son obstination aveugle.
    Maud Tabachnik nous balade de suspect en suspect, nous intrigue par les zones d’ombre qu’elle sème volontairement et nous bluffe jusqu’au bout.

    Ce roman paru dans la collection Emotion de Flammarion est destiné aux jeunes dès 13 ans. Il est peut-être un peu rude pour certains mais il plaira sans aucun doute aux amateurs du genre. Bien construit, il se lit d’une traite, entrainant le lecteur dans cette folle poursuite et l’invitant à se demander si la vengeance est préférable au pardon.

    Je découvre par ce roman Maud Tabachnik, que je me suis promis de lire cette année. Sa plume me plait, les ambiances qu’elle installe en quelques traits également. J’aime aussi la manière avec laquelle elle manipule son lecteur. Mais je n’en dirai pas plus. Vivement un polar pour adultes.
    Merci aux éditions Flammarion pour cet envoi.

    Un autre avis, celui de Mya books

     

    Si tu meurs, elle reviendra, Maud TABACHNIKSi tu meurs, elle reviendra, Maud TABACHNIK

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  • Collection « Les concentrés » de Nathan.
    Cette nouvelle collection de petits albums carrés, vous donnent un maximum d’informations en un minimum de pages. En cinquante points essentiels, chaque livre restitue des portraits, des dates clés, des fiches d’identité, des anecdotes…
    Pour prolonger l’expérience, l’ouvrage propose une application Quiz à télécharger où le lecteur pourra à loisir tester sa culture générale à l’aide de petits jeux amusants, destinés aux enfants (force 1) ou aux adultes (force 2).

    Grands Artistes, Grands personnages du XXe siècle« Grands artistes » nous familiarise avec 50 peintres et sculpteurs qui ont marqué l’histoire de l’art. La même mise en page présente chacun en une double page pour les plus célèbres, une page simple pour les autres. (On peut sans doute le regretter. Mettre en lumière des peintres moins connus permettrait justement de les faire mieux connaitre aux jeunes)
    Un portrait de l’artiste dessiné par Heidi Jacquemoud illustre la page où l’on trouve des renseignements sur sa vie et les caractéristiques de son œuvre. Une anecdote, un potin ou un bon mot complète la page que clôture une ligne du temps reprenant les grands moments de la vie artistique du peintre. Le tout rédigé par Caroline Larroche. Pour Manet, Van Gogh, Magritte, Picasso… une seconde page présente une œuvre connue de l’artiste devant laquelle il pose. L’ouvrage se termine par quelques pages sur la Renaissance, l’importance des mécènes et l’évolution des techniques picturales.

    Grands Artistes, Grands personnages du XXe siècle« Grands personnages du XXe siècle » se présente sous la même forme. Christophe Quillien en a rédigé les textes, Stéphane Nicolet a réalisé les dessins. Les choix sont parfois surprenants mais parleront sans aucun doute aux jeunes. Ainsi à côté d’Einstein, Proust, Freud ou Gandhi, on rencontre Hergé, Disney, Michaël Jackson, JK Rowling ou Osamu Tezuka (une sucette à la blogueuse qui connait ce dernier).
    Choisir, c’est renoncer et il n’a sûrement pas été facile d’établir cette liste de 50 noms. Mais je m’étonne d’y trouver Yves Saint Laurent et pas Coco Chanel, Marlon Brando et pas James Dean, Simone de Beauvoir et non Simone Weil. Manque aussi, à mon avis, Rosa Parks, Miles Davis, Robert Schuman, Diane Fossey et Jean Renoir.

    Difficile de parler du XXe siècle sans évoquer ses dictateurs et ses tyrans. Six d’entre eux font partie des dernières pages de l’ouvrage.

     

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  • Charly 9, Jean THEULECharles IX fut de tous nos rois de France l'un des plus calamiteux. A 22 ans, pour faire plaisir à sa mère, il ordonna le massacre de la Saint Barthélemy qui épouvanta l'Europe entière. Abasourdi par l'énormité de son crime, il sombra dans la folie. Courant le lapin et le cerf dans les salles du Louvre, fabriquant de la fausse monnaie pour remplir les caisses désespérément vides du royaume, il accumula les initiatives désastreuses. Transpirant le sang par tous les pores de son pauvre corps décharné, Charles IX mourut à 23 ans, haï de tous. Pourtant, il avait un bon fond.

    Mon avis :

    Si mon Club de lecture ne m’avait imposé ce roman, je ne l’aurais sans doute jamais choisi. Ayant lu des critiques mitigées voire négatives chez les blogueurs que je suis, il ne me tentait pas.

    Ce roman se lit comme un divertissement même si le sujet est plutôt amer : le massacre de la Saint Barthélemy ne prête pas à rire. Jean Theulé en fait prétexte à nous présenter Charles IX (je me demande d’où vient cette familiarité qui le fait l’appeler Charly) et sa famille. Jamais le récit ne prend de la hauteur ou de l’envergure. Il survole les événements, n’analyse rien, ne met rien en perspective. L’auteur prend des libertés avec l’Histoire et le ton est badin voire même burlesque. On se croirait presque dans un épisode de « Plus belle la vie au château du Louvre ».
    Les personnages sont lisses, sans profondeur et aucun n’est sympathique. Pas même Marguerite qui voit son mariage couvert de sang, à peine fini la noce. Ou Charles IX lui-même, jouet aux mains de sa mère Catherine de Médicis, qui mourra jeune dans les affres de la folie. Et que dire de leur langage fleuri où la vulgarité a eu vite fait de me lasser. Jamais je n’ai réussi à le lire au second degré, comme il faut le lire sous peine de le trouver indigeste.

    L’excès nuit en tout et cette farce caricaturale m’est carrément tombée des mains. Je le déplore car j’avais apprécié « Le magasin des suicides » du même auteur.

     

    Charly 9, Jean THEULE

     

     

     

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  • Une histoire à toutes les sauces, Gilles BARRAQUEPrenez m’histoire d’un chat qui essaie d’attraper un oiseau et tombe à l’eau. Mettez cette histoire dans un grand saladier. Ajoutez-lui des E, de l’ail ou de l’O ; découpez les phrases, mélangez les mots : selon l’humeur, malaxez la grammaire ; relevez la langue, assaisonnez de jeux de mots, versez une pointe d’accent. Et touillez ! Lorsque c’est prêt, dégustez… puis recommencez !

    Mon avis :

    Gilles Barraqué nous présente quelques exercices de style à la manière de Queneau. Des historiettes de quelques lignes racontent de manière concise des situations cocasses.
    Classées par thèmes, elles évoquent un livre de cuisine : recettes du monde, recettes de bouche à oreille, recettes selon l’humeur… Une même histoire est racontée plusieurs fois à la sauce de…
    Néologismes, jeux de mots, mots valises… tout est bon pour amuser les jeunes lecteurs. Il suffit de maîtriser un peu la langue pour savourer ces exercices qui favorisent le goût des mots. Gageons qu’ensuite, ils écriront de leur plume quelques fables du même style.
    L’intérêt de cet ouvrage est de s’interroger sur l’acte d’écriture, qui fait rire ou sourire, qui joue avec les mots et se rie des convenances. J’ai passé un très bon moment avec ce recueil, joliment illustré de dessins naïfs et calligrammes de Gaston Dorémus.

    Un savoureux hommage à Raymond Queneau.

    Merci aux éditions Nathan pour cet envoi.

     Une histoire à toutes les sauces, Gilles BARRAQUEUne histoire à toutes les sauces, Gilles BARRAQUE




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    Ich bin ein Berliner

    En lisant les romans de Philip Kerr, je suis tombée sous le charme de Berlin, la cité d’avant-guerre. J’ai parcouru des archives photos, visionné des documentaires pour me faire une idée de ce que cette ville avait pu être.
    En 2012, le guide « Berlin, art et architecture » a attiré mon regard. En le feuilletant, j’ai su qu’il fallait que je m’y rende, ce qui fut fait en juillet 2012.
    Alors, c’est tout naturellement que j’ai eu l’idée de proposer un challenge sur Berlin. 
    Beaucoup se sont inscrits mais peu ont concrétisé. C'est dommage...

    Le but du challenge ? 

    Lire au moins trois récits dont l’action se déroule à Berlin et/ou qui contiennent le nom de la ville dans le titre. Partager ensuite sa lecture via un billet et un lien sur mon blog, pour faire découvrir à d’autres le livre lu.

    Inscriptions ?

    Rédigez un billet sur votre blog puis communiquez-moi le lien.

    Durée ?

    Le challenge a débuté le 15 juin 2012 et est devenu illimité en ce mois de janvier 2014.

    Petit plus :

    J'accepte les billets portant sur des lectures passées si postérieures au 15 juin 2012.

    Mes lectures :

    La mort entre autre, Philip Kerr

    Une douce flamme, Philip Kerr

    Hotel Adlon, Philip Kerr

    Deux dans Berlin, Birkefeld et Hachmeister

    Ne les crois pas, Sébastian Fitzek

    Goodbye Berlin, Wolfgang Herrndorf

    Crimes, Ferdinand Von Schirach

    Dans le jardin de la bête, Erik Larson

     Swing à Berlin, Christophe Lambert

    Max, Sarah Cohen-Scali

    La chute de Berlin, Antony Beevor

    Vert-de-gris, Philip Kerr

    Le briseur d’âmes, Sébastian Fitzek

    Adieu à Berlin, Christopher Isherwood

    Kinderland, Mawil

    Breaking the wall, Claire Gratias



    Récapitulatif

     

     

     

     




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