• Le Huit, Katherine NEVILLEProvence, 1790. Un "printemps sanglant" s'est abattu sur l'abbaye de Montglane. Les cerisiers en fleur, surpris par le gel, nappent le pays de prophétiques taches rouges. La rumeur gronde que les biens de l'Église seront bientôt confisqués. Talleyrand, le " diable boiteux ", convoiterait même les trésors de Montglane. Alertée, la mère supérieure disperse, à l'aide de ses sœurs, les pièces d'un mystérieux jeu d'échecs, cadeau des Maures au roi Charlemagne...
    New York, 1972. Approchée par un étrange antiquaire, Catherine Velis, expert-comptable, se lance sur la piste du légendaire échiquier. De Catherine de Russie à Marat, de Robespierre à Napoléon, elle n'est certainement pas la première. Mais les pièces l'ont choisie : elle sera leur reine noire. Aux portes du Sahara, le jeu qui reprend décidera de la vie, de la mort et de l'avenir du monde...

    Mon avis :

    Tout part d’une légende, celle d’un jeu d’échec ayant appartenu à Charlemagne dont la possession donnerait un pouvoir absolu à celui qui le détient. Il peut aussi toucher à l’équilibre du monde et est, pour cela, très convoité par les puissants.
    En fait, Charlemagne n’a pas connu le jeu d’échecs, introduit seulement en Occident par les Arabes deux siècles plus tard. Mais l’abbaye royale de Saint Denis a longtemps conservé dans son trésor de spectaculaires pièces en ivoire dont la légende voulait qu’elles aient été offertes à l’empereur par le calife de Bagdad, Haroun al Rachid, à l’occasion de son couronnement. De dimension inhabituelle, ces pièces sont d’apparat, leur fonction est symbolique. Le jeu lui-même constitue pour la société médiévale un système permettant d’appréhender la place de chacun.

    «Le Huit» est le premier roman de Katherine Neville. Ce thriller historique est entièrement construit autour du jeu d’échecs. L’héroïne, Catherine Velis, entre dans le monde complexe des échecs malgré elle, choisie pour retrouver les pièces de ce jeu, le jeu Montglane. Elle devra en apprendre les règles avant de se rendre compte qu'elle fait elle-même partie du jeu.

    Pour apprécier ce récit, il faut au moins quelques bases concernant les échecs. Ils sont en effet omniprésents, que ce soit en prélude aux chapitres ou dans le déroulement même du récit. Quelques passages peuvent paraître obscurs tant les termes employés et les déplacements décrits sont précis. Pour un non initié, cela parait inutile or toute la construction du récit se base sur les figures et déplacements inhérents à ce jeu. Cela entraîne quelques lourdeurs, à mon sens. On aurait pu éviter ces longues descriptions.

    Le récit, quant à lui, mêle deux trames parallèles : l’une se déroulant au 18e siècle, l’autre dans les années 1970. Deux époques bien différentes et un peu trop éloignées à mon goût. Les précisions historiques fourmillent dans la première (au point que quelques anachronismes s’y sont glissés) et la profusion de personnages historiques alourdit le récit, alors qu’ils sont quasiment absents de la seconde. Cela donne une impression de confusion dommageable à l’intrigue.
    L’idée de départ est originale, les personnages contemporains sont consistants et intéressants et le suspens tient en haleine. Cependant, un peu moins de rocambolesque et un peu plus de concision auraient donné à ce roman l’intensité qui lui manque indéniablement.

    Un (long) moment de distraction que la lecture de ces presque 700 pages mais pas un souvenir impérissable.

     

    Le Huit, Katherine NEVILLE 

     

     

     

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  • Je suis Juan de Pareja, Elizabeth BORTON de TREVINOJe suis Juan de Pareja est l’autofiction de l’esclave du grand peintre espagnol, Diego Rodriguez da Silva y Velasquez. Dans ce roman, l’esclave nous raconte sa vie, de son enfance à Savelle à son adolescence chez Velasquez à Madrid. Il conte aussi ses voyages en Italie avec le maître jusqu’à sa mort. Chaque grand moment de la vie du peintre est décrit selon le regard de Juan.

    Mon avis :

    J’ai beaucoup aimé ce livre sensible qui m’a permis de découvrir l’intimité d’un peintre que je ne connaissais pas. Je trouve qu’il est fort bien écrit. Et même si les descriptions sont en nombre, elles sont justes et vivantes et n’alourdissent pas le récit.
    L’auteur a du prendre des libertés mais, vu le caractère des personnages, tout aurait très bien pu se passer comme il l’a décrit. Les émotions de Juan de Pareja, ses pensées... tout semble vrai. On perçoit ses relations faites d’amitié et d’admiration envers son maitre et on découvre l’œuvre du peintre dans une période historique et artistique foisonnante (17e).

    Le passage le plus important me semble être la réalisation du portrait de Juan de Pareja mais tout le livre est intéressant car il raconte une période de l’histoire marquée par l’épanouissement et l’échange des connaissances et des arts. Le regard que porte un esclave sur cette société est instructif.

    En conclusion, j’ai vraiment apprécié ce livre qui m’a appris beaucoup et j’ai aimé que l’auteur place les œuvres de Velasquez dans le contexte historique et raconte leur création, Je le recommande à tous.


    Je suis Juan de Pareja, Elizabeth BORTON de TREVINO

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  • Un cadavre dans la bibliothèqe, Agatha CHRISTIELe colonel Bantry est contrarié : une jeune femme, vêtue d'une toilette tape-à-l'œil, a été retrouvée étranglée dans sa bibliothèque. Cruelle énigme pour la police. Heureusement, le manoir des Bantry est situé non loin du village de miss Marple. Cette sympathique vieille dame pleine de bon sens permettra-t-elle, une fois de plus, de dénouer toute l'affaire ? Publié pour la première fois en 1946, Un cadavre dans la bibliothèque est la plus célèbre enquête de Miss Marple.

    Mon avis :

    Me revoici avec un classique, publié cette fois en jeunesse. Comme souvent, Agatha Christie nous propose une intrigue qui sert de prétexte à la description psychologique de ses personnages. Elle nous présente une belle brochette de suspects, mettant à rude épreuve nos intuitions et notre flair d’enquêteur.

    D’emblée, on peut écarter les propriétaires de la maison où le cadavre fut retrouvé. Ce serait trop simple. Alors qui ? On aimerait que ce soit le plus antipathique, le moins séduisant. Chez Christie, les coupables ne sont pas toujours ceux qui en ont l’air. On sait cependant que certains sont suspects en raison de leur profession ou activité. Ainsi, chez cette auteure, les artistes sont considérés comme de mauvaises vies, aux mœurs dissolues. Les gens de maison sont aussi fréquemment ambigus, hypocrites.

    Cinq enquêteurs vont mettre leur talent aux services de la justice : Miss Marple, le Colonel Melchett, chef de la police, le superintendant Harper, Sir Henry Clithering de Scotland Yard et le Dr Haydock, médecin légiste. 

    Assez vite, l’enquête semble s’enliser. La police soupçonne l’un puis l’autre, cherche des preuves... Un second meurtre va alors avoir lieu. Un cadavre est retrouvé à bord d’une voiture incendiée. Les deux morts sont-elles liées ? Quel est le mobile ? Grâce à un petit indice, Miss Marple éclaircira l’affaire dans un bel élan de lucidité.
     

    Roman sympathique à l’intrigue ingénieuse où les rebondissements s’enchainent, « Un cadavre dans la bibliothèque » se lit facilement. Miss Marple y apparait pour la troisième fois. On y retrouve également le colonel et Mme Bantry, ainsi que Sir Henry Clithering qui étaient déjà apparus dans le recueil de nouvelles "Miss Marple au Club du Mardi" (commenté ici).  

    Un roman à lire, comme tous ceux de la Reine du polar.

     

    Un cadavre dans la bibliothèqe, Agatha CHRISTIE

     

     

     

     

     

     

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  • Le secret de Chimneys, Agatha CHRISTIEConnaissez-vous l’Herzoslovaquie ? Ce petit pays des Balkans est pourtant le point de mire d’un séduisant aventurier, d’un magnat de la finance, d’une sorte d’Arsène Lupin et de... « la femme la plus sexy de Londres ».
    Pourquoi ce petit monde s’est-il donné rendez-vous au manoir de Chimneys ? Sinon pour intriguer, voire tuer ?

    Mon avis :

    Publié en 1925, ce roman d’espionnage d’Agatha Christie ne met en scène ni Poirot, ni Miss Marple, ni les Beresford. Ici, celui qui mène l’enquête est le Superintendant Battle. Il est aidé en cela par un jeune aventurier de retour d’Afrique du Sud, Anthony Cade. Avant son départ, celui-ci s’est vu confier une mission par un ami, Jimmy Mac Grath : porter chez l’éditeur le manuscrit du défunt comte Stylptitch. Ce comte herzoslovaque, ex Premier ministre y révèlerait des informations susceptibles de provoquer une grave crise dans son pays et de perturber les relations économiques en passe d’aboutir avec de riches industriels anglais.

    Une seconde intrigue vient se mêler à cette trame d’espionnage politique se déroulant dans un pays imaginaire ; elle met en scène un mystérieux voleur de bijoux surnommé « le Roi Victor ».

    Un motif confidentiel va rassembler à Chimneys, dans la maison de lord Caterham, Virginia Revel, jeune veuve sexy, Mr Lomax, Mr Isaac, Blindle Caterham et Anthony Cade entre autres. Et c’est là que tout se complique.

    En fait, je n’ai pas lu le roman mais bien la bande dessinée, scénarisée par François Rivière, spécialiste d’Agatha Christie et dessinée par Laurence Suhner. Si le dessin est très réaliste et m’a beaucoup plu, rendant à merveille l’ambiance anglaise des années vingt, résumer un roman aussi dense en une quarantaine de pages ne fut pas chose aisée. De rebondissements en révélations époustouflantes et faux semblants, les machinations s’enchainent à un rythme soutenu et on s’y perd un peu. Il est difficile de comprendre les subtilités de l’enquête sans avoir lu le roman et de comprendre les liens qui relient les différents protagonistes. Il m’aura fallu deux lectures pour tenter d’y parvenir. Cela m’a donné l’envie de découvrir le roman.

     

    Le secret de Chimneys, Agatha CHRISTIE 

     

     

     

     

     

     

     

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  • Trafic de reliques, Ellis PETERSFrère Cadfael fait partie d'une délégation religieuse qui se rend au Pays de Galles pour ramener à l'abbaye bénédictine de Shrewsbury les reliques de Sainte Winifred. Les tractations avec les Gallois sont difficiles.
    Pendant le séjour, Rhisiard, leader de l'opposition au transfert, est assassiné. Immédiatement son pauvre serviteur, anglais et amoureux transi de sa fille, est désigné coupable.
    Ce n'est pas l'avis de Frère Cadfael qui va apporter son aide à cet homme malheureux que le destin accable.

    Mon avis :

    Jolie plongée au cœur du XIIe siècle et du Pays de Galles !
    Ce roman d’Ellis Peters, romancière anglaise, est le premier de la série où intervient frère Cadfael. Il est paru en 1977. Après avoir longtemps roulé sa bosse, participé aux croisades et visité le monde, il s’est retiré dans une abbaye bénédictine où il voue désormais sa vie à la prière et au potager de la communauté. Lorsque celle-ci décide de se rendre au pays de Galles voisin, il demande à être du voyage. Il est Gallois et sera un interprète indispensable. Il ne sait pas encore qu’il aura a mené sa première enquête criminelle.

    Inspiré d’un fait divers, ce roman audacieux réussit à faire vivre sous nos yeux une Angleterre moyenâgeuse plus vraie que nature. Tout y est : le religieux et le politique, l’organisation de la société entre seigneur et villageois, les rapports de force, l’amour courtois, les croyances populaires, le mysticisme, la foi véritable... Un cadre original parfaitement décrit où l’intrigue s’insère à la perfection. Tout sonne juste dans ce récit.

    Il en est de même pour le moine-enquêteur Cadfael. Son passé en fait un homme à l’esprit ouvert et vif qui se distingue des mentalités de l’époque. Subtil, clairvoyant, cet humaniste pondéré ne peut que séduire les lecteurs.

    Quant à l’intrigue, elle est de facture classique mais son dénouement tout à fait imprévu en fait un petit bijou de suspens.

    Un très bon policier historique que je ne peux que vous inviter vivement à découvrir, si ce n’est déjà fait.

    Cadre historique : L’histoire se déroule lors des conflits entre Mathilde, fille d’Henri 1er Beauclerc et Etienne, neveu d’Henri 1er A la mort de son père, Mathilde est reconnue héritière du trône en 1126. Mais elle est en France et Etienne en profite pour s’emparer du trône. Après 50 ans de querelle, ils arriveront à un accord : Etienne accepte de reconnaitre le fils de Mathilde comme un héritier, Henri, le futur Henri II Plantagenêt.

    Trafic de reliques, Ellis PETERS

     

     

     

     

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  • L'année solitaire, Alice OSEMANOn est censés vivre la plus belle période de notre vie. On est jeunes, on est en train de décider de notre avenir (c’est en tout cas ce qu’on nous répète), on a des amis. Mais en fait, tous, on attend que quelque chose change. Becky, ma meilleure amie, avec qui je rigole de moins en moins. Lucas, qui réapparait dans ma vie après toutes ces années. Mon frère Charlie, la plus belle personne que je connaisse. Michaël Holden, avec son sourire trop grand. Et moi, la fille la plus misanthrope et pessimiste du lycée.
    On attend tous que quelque chose change.

    Mon avis :

    Victoria Spring, surnommée Tori, est une adolescente ordinaire. Peut-être juste un peu plus pessimiste, désabusée et bougonne. Ses relations avec ses parents sont assez tendues, surtout avec sa mère mais elle adore ses deux frères : Olivier, le petit, tellement attachant et Charlie, l’ainé, atteint de troubles psychotiques. Heureusement, il y a Becky, sa meilleure amie. Mais Becky semble s’éloigner d’elle ou en tout cas le perçoit-elle ainsi. La routine va cependant se trouver bousculée par l’arrivée de deux nouveaux élèves : Lucas, l’ami d’enfance de Tori et Michaël Holden, un élève de terminal, énigmatique et excentrique.

    Ce récit écrit par une toute jeune auteure de 18 ans, originaire du Kent, relate la vie d’adolescents dans une école anglaise ordinaire. On y retrouve les préoccupations des jeunes, les groupes d’élèves qui se mélangent peu (et que l’on est heureux d’avoir intégré, preuve qu’on n’est pas tout à fait asocial) l’école et les cours que l’on subit... Rien de neuf. Ce qui fait la différence ici, c’est le ton, l’humour et l’autodérision dont fait preuve Tori. Elle ne fuit pas la réalité, elle sait qui elle est, connait ses défauts et les assume. Son mal être la voyait se replier sur elle-même mais l’arrivée de Michaël et les étranges événements qui bousculent la vie scolaire vont la sortir de sa torpeur. Tori veut comprendre et mène discrètement son enquête, partant de l’étrange blog « Solitaire » qui semble derrière tout cela.

    Histoire d’amour et d’amitié, regard sans concession sur les ados : la mélancolie de certains, la superficialité d’autres, les difficultés familiales que l’on cache... ce roman a un côté sincère. Le jeune âge de l’auteure y est certainement pour quelque chose. Elle aurait pu tomber dans la caricature, nous proposer une resucée de nombreux autres romans mais il n’en est rien. Elle crée des personnages et une histoire à l’accent authentique et ne s’apitoie pas sur eux. Son côté sarcastique dédramatise les situations délicates et apporte la légèreté nécessaire à l’histoire pour qu’elle ne tombe pas dans le mélodrame.
    Un agréable moment de lecture très ado. Ce roman devrait leur plaire.

     

    L'année solitaire, Alice OSEMAN

     

     

     

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  • Ce qui était perdu, Catherine O'FLYNN1984. Kate Meaney est une petite fille hors du commun. Au lieu de fréquenter des enfants de son âge, elle joue les apprenties détectives avec sa peluche dans les rues de Birmingham et les allées de Green Oaks, le tout nouveau centre commercial. Le reste du temps, elle s’amuse avec Adrian, son seul ami – un jeune homme attachant qui travaille dans un magasin du quartier –, à scruter les clients et imaginer leurs troubles secrets. Jusqu’au jour où elle disparaît…
    2003. Depuis des années, Kurt, agent de sécurité, contemple les masses somnambuliques venues tromper leur solitude dans l’immense piège de verre du centre commercial. Une nuit, il aperçoit l’image furtive d’une petite fille sur un écran de contrôle. Lisa, employée chez un disquaire, trouve quant à elle une peluche dans un couloir de service. Ensemble, ils se lancent à la recherche de la fi llette. Dans les entrailles labyrinthiques de Green Oaks, ils vont tenter de retrouver ce qui était perdu : l’enfance, l’innocence, l’envie de vivre.

    Mon avis :

    Ce premier roman de Catherine O’Flynn m’a été recommandé par Nadège. Appréciant beaucoup les ouvrages de chez Actes Sud, je me suis facilement laissé tenter.

    Paru en 2007 (2009 en français), ce roman polyphonique évoque la vie d’un quartier de Birmingham où vit Kate, une petite fille joyeuse et drôle. Sa disparition plongera de nombreuses personnes dans la peine et changera à jamais celle de plusieurs d’entre eux.
    Presque vingt ans plus tard, l’image furtive de cette fillette aperçue par Kurt, lui permettra de rencontrer Lisa, employée chez le disquaire du centre commercial où il est agent de sécurité. Ces deux êtres solitaires feront de leur quête de la vérité, une raison de reprendre confiance en la vie.

    Au-delà de l’énigme, ce roman suscite de nombreuses réflexions sur l’absence, le sentiment de culpabilité, l’opprobre... Véritable métaphore de notre société de consommation, il dénonce la vacuité de l’existence -qui poussent des centaines de personnes à se promener sans but dans le centre commercial juste pour se distraire- le marketing et ses méthodes agressives, les formations commerciales, l’aliénation consumériste... Il évoque également la crise industrielle des années 80 qui a vu de nombreuses usines fermer leurs portes et licencier et à la place desquelles s’est implanté... un centre commercial. Situation absurde autant qu’insultante.

    Quant à l’énigme, elle tient en haleine jusqu’au bout malgré l’absence d’action spectaculaire. L’auteure n’a pas son pareil pour semer des détails pertinents qui se mettront en place dans la troisième partie du roman, comme des poupées russes. Les personnages sont attachants, que ce soit Kate, Adrian, Kurt ou Lisa. Et tout sonne juste dans ce roman noir servit par une plume agréable et précise.

    Un très bon moment de lecture que je vous conseille.

     

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