•  Barbara Abel à la rencontre de ses jeunes lecteurs

       En 4e, j’aime bien aborder avec mes élèves le roman policier.
       D’abord, c’est un genre que j’affectionne et dont je peux parler pendant des heures.
      Ensuite il permet, par toute une série d’activités, de faire jouer aux élèves le rôle de détective. Relevé d’indices, recherches d’implicites, déductions... amènent chacun à faire jouer son imagination et son esprit logique.
       Enfin, la palette de nuances du genre est large, allant du récit à énigme au thriller psychologique, en passant par le roman noir, le policier historique ou encore le roman d’espionnage. Chacun peut donc y trouver de quoi le satisfaire.

       Cependant, les jeunes méconnaissent ce genre. Certes, ils ont vu les films de Robert Downey Jr. Mais ils n’ont jamais lu les aventures de Sherlock Holmes. Ils sont imbattables sur « Esprits criminels » ou « Les Experts Cyber ». Mais Patricia Cornwell ou Michelle Gagnon leur sont totalement inconnues. Alors pour les inciter à plonger dans l’inconnu, je leur ai donné à lire « Derrière la haine » de Barbara Abel et je l’ai invitée en classe.

       C’est la seconde fois que j’accueille un écrivain et je trouve cela passionnant. En général, reconnaissons-le, les élèves aiment peu lire, surtout les livres imposés. Analyser un roman est pour eux un exercice difficile quand pour nous, il est exaltant. La venue de l’auteur est donc la récompense après l’effort. C’est aussi une possibilité qui leur est donnée d’échanger avec l’auteur sur l’histoire, les personnages, de vérifier si leur compréhension des choses est la bonne ou de recevoir une explication. Enfin, une telle rencontre permet aux jeunes d’appréhender le métier d’écrivain autrement, de revoir certains clichés et d’élargir leurs horizons de pensée.

       Ce lundi, Barbara Abel est donc venue à la rencontre de deux classes de 4e très fières – et quelque peu impressionnées - de recevoir un auteur. Son roman a plu à la majorité des élèves et certains ont même pris goût à ce genre littéraire. Pendant une heure, elle a gentiment répondu à leurs questions sur la genèse et la construction du roman, discuté avec eux de certains points de l’intrigue et parlé de son métier d’écrivain. En toute simplicité et vérité, elle leur a confié les joies et les difficultés d’un métier qu’ils ont découvert un peu plus et ils ont pu ressentir sa passion pour l’écriture, la littérature, pour ses personnages... Un élève m’a même dit après son départ qu’on sentait son respect des lecteurs et une certaine tendresse pour eux.

       Bref, un moment privilégié de réflexion et de partage autour de ce roman passionnant, Prix des Lycéens en 2015, qui nous a donné l’occasion de vivre une très jolie rencontre.


    Barbara Abel à la rencontre de ses jeunes lecteursBarbara Abel à la rencontre de ses jeunes lecteurs

    Barbara Abel à la rencontre de ses jeunes lecteurs

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pin It

    10 commentaires
  • Mauv@ise connexion, Jo WITEKJe me suis inscrite sur un nouveau tchat. J'ai tapé Marilou. Je trouvais que ce pseudo correspondait bien à la fille que j'avais envie d'être. Plus sexy, plus délurée, plus effrontée aussi. Marilou, une autre moi-même. Une fille qui l'a tout de suite attiré.
    - Bonjour Marilou. C'est joli comme prénom.
    T'as quel âge ?
    J'ai menti :
    - Seize. Et toi ?
    - Vingt.
    Mentait-il lui aussi ? Je ne me suis pas vraiment posé la question, trop heureuse de partager ma tristesse nocturne avec un garçon.

    Mon avis :

    Ce court roman ne tourne pas autour du pot. Très vite, il plonge le lecteur au cœur du problème et retrace le calvaire de Marilou, jeune fille trop confiante. Une fois commencé, je n’ai pas pu lâcher ce roman poignant.
    Parce que sa mère refuse qu’elle se lance dans le mannequinat, Julie, 14 ans, cherche une oreille attentive sur un forum de discussion. Elle devient Marilou. Un prédateur sexuel roué, un manipulateur aguerri à toutes les techniques de séduction et la voilà prise au piège. Elle tombe amoureuse, idéalise son interlocuteur et se retrouve entrainée malgré elle dans une relation qui la dépasse. Une relation qui va peu à peu la couper du monde.

    Quatre ans plus tard, Julie revient sur cette année de sa vie qui l’a changée à jamais. Elle raconte avec des mots simples l’histoire de cette relation malsaine, destructrice. Elle décrit étape par étape comment elle a laissé Laurent prendre possession de sa vie, de sa volonté, de son innocence. Une violence psychologique décrite avec justesse et pudeur mais qui frappe en plein cœur. En tant que mère, on ne peut rester insensible à ce drame vécu par cette toute jeune fille, cette lente descente aux enfers dont elle a conscience mais contre laquelle elle n’a pas la force de lutter.

    On a beau avertir les jeunes contre les dangers d’internet, les mettre en garde contre le cyber harcèlement, ils sont encore nombreux à en être victimes.

    Ce récit coup de poing est à mettre entre les mains de tous les jeunes dès 13 ans et de leurs parents. La vigilance est plus que jamais de mise pour tenter de les protéger des abus et ce roman est une bonne entrée en matière. On ne peut y rester insensible. Il fera réagir les plus fermés des ados.

    A lire !

     

     

     

     

     

    Pin It

    3 commentaires
  • Le cas Alan Turing, LIBERGE & DELALANDELondres 1938. Les services secrets britanniques recrutent un jeune et brillant chercheur en mathématiques : Alan Turing. Sa mission : déchiffrer les codes de l’Enigma, la machine qui permet de transmettre les instructions du Führer à ses troupes. Toutes les tentatives de décryptage ont échoué jusque-là. C’est le plus grand défi de la vie d’Alan Turing. Un bras de fer scientifique inouï. Dans le secret le plus total, il s’attelle à la tâche.

    Mon avis :

    Quelle que soit l’époque, il est difficile d’être reconnu et compris quand on est un génie. Le cas d’Alan Turing est en ce sens exemplaire. Elevé par des étrangers et bafoué par son père qui ne voyait en lui qu’un bon à rien, moqué par ses camarades de classe qui ne comprenaient pas le rêveur qu’il était, il a très tôt pris conscience de sa différence et fui les contacts. Bien que les signes de son génie soient évidents (apprentissage de la lecture en trois semaines, affinité précoce avec les chiffres et les énigmes) il se mit à bégayer et n’arriva jamais à nouer des relations normales avec ses collègues ou son entourage. Sa personnalité tourmentée mais géniale joua cependant un rôle majeur dans l’Histoire.

    Ce mathématicien cryptologue britannique est à l’origine de l’informatique moderne que nous utilisons chaque jour et pourtant bien peu de gens le connaissent aujourd’hui. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est recruté par les Services Secrets britanniques afin de trouver un moyen de déchiffrer les messages cryptés que le système nazi Enigma utilise. Il conçoit alors une « bombe » logique (le premier ordinateur) pour casser ce système. Elle est capable d’abattre par jour le travail de 10 000 hommes. Ce sera le premier de cinq progrès majeurs dus à Turing.

    Sur le plan personnel, il vit difficilement son homosexualité dans une société intolérante. Obligé de se cacher, de mentir, il souffre de dissimuler sa vraie nature. Poursuivi et condamné pour indécence et perversion sexuelle, il est condamné à la castration chimique. Infiniment affecté par cette injustice, il préfère se suicider en mangeant une pomme empoisonnée. Il a 41 ans.

    En 1977, alors qu’il cherche un nom et un logo pour son système informatique, Steve Jobs choisit une pomme croquée en hommage au pionnier de l’intelligence artificielle, père de l’ordinateur.

    Cette bande dessinée est un magnifique hommage à ce génie dont la vie relève de la tragédie grecque. La construction narrative choisie par Arnaud Delalande utilise nombre de flashbacks dans lesquels Turing revoit son enfance et les moments marquants de son existence. On y comprend parfaitement la souffrance psychologique et intellectuelle qu’il endura toute sa vie.
    Tant dans le scénario que les dessins, la symbolique mathématique est omniprésente (j’avoue avoir parfois décroché tant tout cela est ardu) et nous montre la grandeur du génie qu’était Alan Turing

    J’ai beaucoup aimé cette histoire forte et touchante, celle d’un homme qui chercha toute sa vie sa place et son identité dans un monde dont il ne possédait pas les clés malgré l’intelligence exceptionnelle qui était la sienne.

     

     

     

     

     

    Pin It

    1 commentaire
  • La fée de Verdun, Philippe NESSMANNNée en 1884, Nelly Martyl rêve de devenir chanteuse à l'Opéra de Paris. Malgré toutes les difficultés qu'elle doit affronter, elle atteint son objectif et devient rapidement une vedette, l'emblème de sa génération. Après son mariage avec le peintre Georges Scott, Nelly est une femme heureuse et épanouie. Mais tout bascule en 1914, lorsque la guerre éclate entre la France et l'Allemagne. Nelly souhaite aider son pays et ses compatriotes. Elle abandonne sa carrière de chanteuse et s'engage dans l'armée comme infirmière.

    Mon avis :

    Une grand-mère raconte à son petit-fils un souvenir d’enfance. Un soir de 1943, sa mère et elle sont tombées sur le corps d’une jeune femme, victime d’une agression. Elle apprit le lendemain qu’il s’agissait d’une certaine Nelly Martyl mais ne sut jamais si elle avait survécu.

    Devenu historien, son petit-fils décide de s’intéresser à cette mystérieuse jeune femme après avoir lu dans la presse qu’on allait abattre une bâtisse sans grâce, « La fondation Nelly Martyl ». Intrigué, par cette femme dont tout le monde semble avoir oublié le souvenir, il se lance sur ses traces et effectue une véritable enquête, mettant au jour, un par un, les épisodes de sa vie.

    J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre ce jeune homme dans ses recherches et à découvrir la vie de Nelly Martyl, une jeune femme étonnante. Je me demande cependant si la construction narrative de ce récit mi roman historique, mi documentaire convient vraiment aux enfants de 11 ans comme il est indiqué sur la couverture.

    En effet, deux narrations se mêlent : la biographie romancée de Nelly Martyl dont tous les aspects sont réellement authentiques et l’avancement des recherches du narrateur qui appuie ses notes de photos et de documents d’époque. Cela rend ce livre très riche et très intéressant et permet d’avancer dans l’histoire en même temps que lui. On découvre alors les deux vies de Nelly : avant 1914 et après. Mais cela ne risque-t-il pas d’être difficile à suivre pour des enfants ? A essayer avec les plus jeunes car ce récit en vaut la peine.

    L’auteur, que je découvre avec ce roman, est un conteur remarquable et captivant. J’ai particulièrement apprécié la partie qui se déroule au front. Il nous offre un texte poignant, décrivant les conditions de vie difficiles dans les tranchées et à l’hôpital, qui devrait plaire à tous les jeunes amateurs d’Histoire ou désireux de la découvrir.

    Nelly Martyl est de ces femmes à qui tout a réussi sans qu’elle devienne pour autant superficielle et insensible aux autres. Décorée quatre fois de la Croix de guerre et honorée de la Légion d’honneur, elle fait partie de ces femmes courageuses qui se sont battues pour la liberté. A travers elle, c’est à toutes ces femmes que ce livre rend hommage. Une belle façon de célébrer les 100 ans de la bataille de Verdun.

     

    Merci aux éditions Flammarion pour cette belle découverte.

     

     

     

     

    Pin It

    5 commentaires
  • Magasin général : Notre-Dame-des-Lacs, LOISEL & TRIPPQuébec, 1926. A Notre-Dame-des-Lacs, le Magasin Général de Marie est le lieu de tous les échanges. Plus de maire, Marie enceinte d un père que personne ne connaît et les femmes du village prises d’une frénésie d’achats comme on n’en avait encore jamais vue... Le monde s est-il mis à marcher sur la tête, là-bas au fin fond du Québec rural ? Est-ce là l’œuvre du démon, le commencement de la fin ?

    Mon avis :

    J’ai reporté longtemps le moment où j’allais déguster ce dernier tome d’une série que j’ai vraiment beaucoup aimée. Je me suis même fait le petit plaisir de relire l’ensemble avant d’entamer ce 9e épisode. Quel bonheur !

    L’hiver n’en finit pas de finir. Les dames de Notre Dame-de-Lacs préparent fébrilement le retour des maris attendus dans quelques semaines. Chacune s’est cousue une nouvelle robe à l’aide de patrons venant de Montréal et Alcide leur a confectionné de nouvelles chaussures assorties. Elles sont bien décidées à faire de ces retrouvailles une fête. De quoi oublier le raté de l’année précédente.

    La grossesse de Marie touche à sa fin. La construction du bateau de Noël aussi. De belles réjouissances en perspective pour ces villageois goûtant de plus en plus au bonheur de vivre. En deux ans, les mentalités ont bien changé. Le village vit sans maire et le nouveau curé est bien arrangeant. La messe n’est dite qu’une fois par mois de même que la confession. Allégés de ces deux autorités, chacun s’est ouvert à l’autre et s’est montré bien plus tolérant. Félix, le mari défunt de Marie, poursuit ses commentaires en voix off et s’émerveille de ces changements qu’il n’aurait jamais imaginés. Jamais acceptés non plus, sans doute.

    La métamorphose de Notre Dame des lacs et l’émancipation des habitants ont soudé davantage ce village qui partage joies et peines avec la même intensité et la même solidarité.

    Sans surprise, la série se termine sur l’accouchement de Marie. Mais... quelle bonne idée... un album photos poursuit l’histoire jusqu’en 1928.

    Point final d’une série d’exception, ce tome est une réussite et conclut parfaitement cette saga. Si vous ne la connaissez pas encore, je vous encourage vraiment à la découvrir. La description de ces petits bonheurs tout simples vous emmieutera. J

     

    Magasin général : Notre-Dame-des-Lacs, LOISEL & TRIPP

     

    Pin It

    votre commentaire
  • L'homme idéal existe. Il est Québécois. Diane DUCRETBonne nouvelle : l’'homme idéal existe !
    Il ne parle pas : il jase. Il n
    ’'embrasse pas : il frenche.
    Il ne se déshabille pas : il se criss à poèlle.
    Vous l
    ’'aurez deviné : il est Québécois.
    Diane Ducret rhabille le mythe du Prince Charmant.
    L
    ’'homme idéal ? Satisfaite ou remboursée !

    Mon avis :

    Je crois que je vieillis. Je ne ris plus des mêmes choses qu’avant.

    Ce livre m’a plu de suite à cause de son titre. Amoureuse du Québec et de ses habitants si charmants, je ne pouvais qu’être d’accord. Pourtant à la lecture, j’ai été moins emballée.

    L’histoire est légère et on passe un agréable moment notamment en raison du comique de situation du aux dialogues. Au début, en tout cas. Mais l’accumulation de clichés fait rester le récit en surface tout en le rendant caricatural au possible et l’héroïne en devient vite extrêmement agaçante. Elle a des attentes tellement pointues et des codes de séduction si ridicules qu’elle est incapable de profiter de l’instant présent. Toujours en train d’analyser chaque situation au travers de sa propre grille d’évaluation, elle ne peut rentrer dans l’univers de l’autre sans le juger, le critiquer et à la longue, c’est lourd. De plus, ses exigences envers les hommes sont énormes alors qu’elle ne donne pas grand-chose en retour.

    J’ai aimé certaines situations cocasses, les incompréhensions entre elle et lui, la gentillesse et la patience de cet homme et les expressions québécoises savoureuses qui parsèment le récit.

    Je n’ai pas aimé la répétition de situations loufoques, les incompréhensions un peu lourdes entre Française et Québécois, l’égoïsme de cette jeune femme et les expressions québécoises prises au pied de la lettre. Une fois ou deux c’est drôle ensuite cela perd tout son charme.

    J’ai souri plusieurs fois, je n’ai jamais franchement ri et je pense que ce récit ne me laissera pas un souvenir impérissable. Mais il dépeint les hommes québécois avec tendresse et respect, à la fois séducteurs et galants et j’ai beaucoup aimé ça.

    «Pour une fois qu’il peut se montrer séducteur ou galant sans se faire traiter de macho paternaliste» J

     

     

     

     

     

    Pin It

    3 commentaires
  • Les piliers de la Terre, Ken FOLLETTDans l’Angleterre du XIIe siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent pour s’assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l’amour ou simplement de quoi survivre.
    Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. La haine règne, mais l’amour aussi, malmené constamment blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu à la vérité souvent trop distrait consent à se laisser toucher par la foi des hommes.
    Ken Follett nous livre une œuvre monumentale dont l’intrigue, aux rebonds incessants, s’appuie sur un extraordinaire travail d’historien.

    Mon avis :

    Les piliers de la Terre est l’histoire de la construction d’une cathédrale en Angleterre au XIIe siècle. Nous sommes en pleine guerre de succession au trône. Après la mort du roi Henri, son fils héritier étant mort accidentellement à son tour, deux prétendants se disputent le titre de roi. D’un côté il y a Robert, le fils bâtard d’Henri et sa fille Maud, de l’autre son neveu Stephen, soutenu par l’Eglise, qui se considère comme seul légitime héritier. Manigances et intrigues se succèdent alors qu’en même temps, le prieuré de Kingsbridge cherche à se doter d’une cathédrale. A point nommé, Tom le bâtisseur arrive avec sa famille à Kingsbridge. Parviendra-t-il à réaliser son rêve ?

    J’ai du lire ce roman pour l’école et j’avoue que, quand j’ai découvert son épaisseur, j’ai pensé que je ne le finirais jamais. Après trois semaines, je n’avais encore lu que 200 pages. L’auteur installe l’histoire, le décor, les personnages. Puis l’histoire s’emballe, les péripéties se bousculent et j’ai dévoré les 850 dernières pages en dix jours seulement. Le récit, rempli de manigances, d’amours, de trahisons, devient addictif.

    Les alliances se font et se défont selon la loi du plus fort ou du plus riche. Les amis d’hier deviennent des ennemis lorsque le pouvoir est en jeu et l’Eglise d’alors ne sort pas grandie de toutes ces intrigues.

    Pour moi, la lecture tient une place importante dans ma vie. C’est une façon de m’échapper, de m’évader du quotidien. Ce roman est idéal pour cela. Il nous plonge dans le Moyen Age, au temps des bâtisseurs de cathédrale, des guerres rivales entre chevaliers, des difficultés de vie des serfs et des manants. On découvre la naissance de l’art gothique en Angleterre, l’emploi de la pierre qui remplace le bois pour les voutes et l’apparition du verre qui permettra de créer de magnifiques vitraux.

    Une fois terminé, ce livre est devenu mon préféré tant il est riche et passionnant.

    Je le conseillerais aux jeunes de plus 14 ans, assez matures pour apprécier un roman historique et certaines scènes qui pourraient choquer les trop jeunes et bons lecteurs car le vocabulaire est assez complexe.

    Après avoir regardé la série télévisée qui a été tirée du roman, je conseille vivement de lire le livre avant, afin de pouvoir imaginer les paysages et les personnages. De plus, comme souvent, la série n’est pas fidèle à l’histoire.

     

    Les piliers de la Terre, Ken FOLLETT

    Pin It

    4 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires