• Bleuets et abricots, Natasha KANAPE FONTAINE 

    Un cri s’élève en moi et me transfigure. Le monde attend que la femme revienne comme elle est née : femme debout, femme puissance, femme résurgence. Un appel s’élève en moi et j’ai décidé de dire oui à ma naissance.

    Mon avis :  

    A 27 ans à peine, Natasha Kanapé Fontaine est une des meilleures représentantes du peuple Innu et des Premières Nations dont elle est la fière défenderesse. Du Québec en Europe, elle porte la parole de son peuple et un message d’ouverture et d’attention à l’autre. Sa démarche littéraire (et artistique) a pour but de rassembler les peuples par le dialogue et le partage de valeurs.

     

    Pays mien ô

    Voici ton nom

    Lové entre mes entrailles

    Sable et plages

    Lune et pierres

    Son troisième recueil de poésie « Bleuets et abricots » en est un brillant témoignage. Il retrace l’histoire d’un peuple. Ses mots invitent au métissage (le bleuet québécois, l’abricot d’Haïti) et parlent de réconciliation et d’enrichissement mutuel. Ils redonnent la parole aux femmes. Ils évoquent la marche, la cueillette, la chasse. Ils décrivent la saveur, la beauté, la couleur.

    Les fleurs bleues éclosent

    nommer l’été perpétuel

    entre les doigts d’un enfant

    dire le temps de savourer la baie mûre

    qui répand son nectar sur le fleuve

    Mais ils parlent aussi de migration d’un peuple qui fuit ses souvenirs de réserve, de pensionnats pour partir en quête de liberté et d’une vie meilleure. Les mots se font alors durs, portant la révolte, la colère, le cri d’une femme blessée, d’un peuple génocidé.

    Moi

    femme d’entre toutes les femmes

    nation d’entre toutes les nations

    je reprendrai le nom de mes ancêtres

    J’ai enfin retrouvé mon nom

    j’ai enfin retrouvé mon visage

    il voguait sur les eaux des océans

    il pleurait avec les boat people

    mangez mon corps et buvez mon sang

    voici le sacrifice du gran nèg

    qui a construit pays mien avec son front

    la sueur sur ses tempes

    la corne dans ses paumes

    les dents dans la canne

     

    Bleuets et abricots adoucissent la douleur et ravivent la mémoire. Un recueil fort et fier qui fédère, rassemble, émeut et donne à penser.

    Magnifique.

      

     

     

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  • Kill the Indian in the child, Elise FONTENAILLEComme tous les jeunes indiens, Mukwa, 11 ans, est envoyé à Sainte-Cécilia, un pensionnat canadien dont l’éducation est confiée à des religieux.
    Malheureusement, cet établissement ne ressemble en rien à une école traditionnelle. Pour tout apprentissage, le jeune Ojibwé découvre l’humiliation, la privation de nourriture, les mauvais traitements… car le mot d’ordre est Kill the India in the child : éliminer l’Indien dans l’enfant, lui faire oublier sa culture, sa religion, ses origines…

    Mon avis : 

    Fidèle à ses habitudes, Elise Fontenaille nous offre un roman court, basé sur des faits historiques. Dans « La cérémonie d’hiver » elle abordait la spoliation des territoires autochtones pour la construction du village olympique, à Vancouver en 2010 et la manifestation d’opposants à l’expansion de l’autoroute Sea-to-Sky. Ici, elle nous parle des terribles internats où l’on envoyait les enfants afin de leur apprendre la langue, la religion et le mode de vie des blancs.

    Alors qu’il n’a connu que la vie au grand air, la chasse, la pêche, les jeux d’enfants… Mukwa est envoyé par l’agent des Indiens à Sainte-Cecilia, une institution religieuse, censée lui apprendre à lire et à écrire. A peine arrivé, il est lavé, tondu, débaptisé et appelé « numéro quinze ». Il est interdit aux enfants d’employer une autre langue que l’anglais, de se parler, de se regarder, de jouer… et ce n’est pas le pire. Mukwa décide, dès le premier jour, de se sauver pour retourner chez lui.

    L’intérêt que je porte à l’Histoire du Canada et mes nombreuses lectures m’ont amenée à découvrir cette cruelle réalité des pensionnats autochtones, il y a plusieurs années déjà. Mais en entendre parler à travers le témoignage d’un jeune garçon de onze ans glace les sangs. Ces endroits, véritable outil de génocide culturel, ont été de vrais lieux de torture et d’humiliation pour des milliers d’enfants. Près de 32 000 enfants y sont morts, de diverses maladies, de sous-alimentation et de manque de soin. Derrière un semblant d’éducation, se cachait le vrai but de ces institutions, religieuses ou non : assimiler les Premières nations et éradiquer leur culture. "Tuer l'indien dans l'enfant" !

    A la lecture de ce court roman, on ne peut ressentir qu’indignation, dégoût, révolte devant un tel calvaire. Les derniers orphelinats ont été fermés en 1996 ! J’enseignais déjà depuis dix ans et je ne peux imaginer avoir été contemporaine de tels agissements.
    L’histoire que nous conte Elise Fontenaille est extrêmement dure, autant le savoir. Les confidences de Mukwa vous tordent le cœur du début à la fin et vous bouleversent pour longtemps.

    Une histoire forte et essentielle, même si elle est douloureuse, que tous devraient lire, pas seulement les jeunes.

     

     

     

     

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  • Juillet 1983… Sur l’autoroute 20, Benoit Ayotte et Sylvain Mailloux, deux voyous en provenance de Montréal, font du pouce vers l’est. Ayotte veut se terrer au chalet de l’oncle de Mailloux, à Rivière-à-Pierre, car, en mission pour son clan, il a abattu par erreur un innocent père de famille plutôt qu’un membre d’un gang rival. Mais dès leur arrivée dans la région de Québec, la mort s’invite dans le périple des deux malfrats…

    Mon avis : 

    Ce récit est très différent des « Cahiers noirs de l’aliéniste » du même auteur. Loin du policier historique qui nous plongeait en 1889, Jacques Côté nous emmène ici dans un policier noir où on retrouve son enquêteur vedette de la Sureté de Québec, Daniel Duval. Dès les premières pages, l’univers glauque, vulgaire et brutal d’Ayotte et Mailloux, deux voyous en cavale, nous saute au visage. Impatient, impulsif, incapable de contenir ses pulsions, Ayotte, véritable sociopathe, va additionner les dérapages et attirer l’attention alors qu’il souhaitait se faire oublier. Daniel Duval et son coéquipier Louis Harel sont sur sa piste. Une course contre la montre s’engage entre Cap-Rouge et la Beauce, rythmée par la musique anglo-saxonne des années 80 qu’écoutent tour à tour Duval et Ayotte. Tout le récit est d’ailleurs parsemé de références aux années 80 et, même si je ne les ai pas toutes comprises, j’ai trouvé sympathique de me replonger dans les souvenirs musicaux de mes vingt ans.

    L’alternance de point de vue permet aussi de percevoir la tension qui monte de part et d’autre et la nervosité de chacun. Le lecteur est balloté entre l’instinct de survie de l’un et la traque réfléchie de l’autre, entre l’individualisme forcené et le sens des responsabilités sociales jusqu’à ce que la cavale prenne fin.

    L’enquête alerte et le rythme enlevé nous plongent dès le départ dans ce roman très sombre où la société québécoise n’est pas montrée sous un très beau jour. Violence, meurtres, corruption, jeux d’influence… Jacques Côté dénonce d’une plume acérée les travers de sa Belle Province tout en nous contant le voyage d’un fou furieux.

    Un road trip haletant et sanglant où le lecteur est témoin des faits les plus horribles avant que la police en entende seulement parler. Une place de premier plan que j’ai apprécié tenir tout au long de ma lecture.

    Maintenant le suspense jusqu’au bout, Jacques Côté termine le 5e tome des enquêtes de Daniel Duval, d’une manière totalement inattendue, laissant penser que le 6e tome ne devrait pas se faire attendre aussi longtemps que celui-ci.

     

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  • Bouée de sauvetage, Patrick ISABELLEVictor jette sur la vie un regard plutôt sombre. Malgré ses onze ans, le cynisme l’a déjà gagné. Il juge et méprise le monde autour de lui, en silence. Lorsqu’un jour il se retrouve en fâcheuse position devant Dandurand et sa bande, c’est une fille forte et marginale qui vient à sa rescousse. Une amitié naît entre eux, tout doucement…

    Mon avis :

    Je ne présente plus Patrick Isabelle, ceux qui me suivent savent qu’il fait partie de mes auteurs chouchou. Chacun de ses ouvrages met en scène un jeune et une problématique (harcèlement, violence familiale, vengeance…) avec beaucoup de lucidité. On ne se sent pas toujours bien dans ses romans mais c’est voulu. Le but est de dénoncer et de faire réagir, que ce soit les adultes qui parfois sont trop investis dans leurs propres préoccupations ou les jeunes, qu’ils soient victimes, témoins ou acteurs.

    Le personnage principal n’est pas toujours cent pour cent sympathique. Il a aussi ses failles et ses défauts et cela le rend particulièrement attachant. C’est le cas ici. Victor est un gamin sans histoire, un enfant comblé, bien qu’il ne s’en rende pas compte. Sa vie va changer suite à la promotion professionnelle de son père qui entraine un déménagement et un éloignement de ce dernier. Victor se retrouve seul des semaines entières avec sa mère qui vit mal cette situation. Comme beaucoup de préados, il n’a aucune empathie pour elle, aucune compréhension pour ses émotions. Il ne voit que son propre mal-être.

    Quand la rentrée arrive et qu’il se fait agresser la première semaine par le caïd de la classe, Victor commence à perdre pied. Mais Alice, l’incroyable Alice, intelligente, sûre d’elle, obstinée, imperméable aux jugements des autres… va lui servir de bouée de sauvetage et devenir sa meilleure amie. Avec elle, il se sentira mieux, vivra ses premières fois et prendra en maturité. Mais cette fille qu’il trouve si forte vit-elle un conte de fées ?

    Publié en 2010, « Bouée de sauvetage » est le premier roman de l’auteur. Quatre ans avant « Eux » il aborde, en partie, la même problématique, le harcèlement. Ce qui diffère, outre l’âge des protagonistes, c’est le fait que Victor n’est pas seul face à Dandurand et qu’à deux, on est plus fort. Ce que j’aime aussi chez Patrick Isabelle c’est que le bourreau n’est pas seulement bête et méchant. Il reste humain et a aussi ses failles qui expliquent, à défaut d’excuser, son comportement.

    J’ai apprécié ce récit plus proche des élèves de 12-13 ans que le récit de « Eux » qui s’adresse, selon moi, aux plus âgés. Même s’il est moins brutal, il est tout aussi percutant. Un bon roman, une plongée habile dans l’univers des presqu’adolescents, tout en sensibilité et pudeur.

    Merci à Billy pour cette découverte.

     

     

     

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  • Ring Est, Isabelle CORLIERLe corps d’un homme battu à mort est découvert sur une aire de parking non loin du Ring de Bruxelles. Aubry Daubancourt, juge d’instruction, est chargé de l’enquête. Une aubaine pour le magistrat qui compte bien tout faire pour que le mort emporte son secret dans la tombe.

    Mon avis :

    Automne 2009, alors qu’il jongle sur un fil entre sa vie familiale et sa vie professionnelle, Aubry Daubancour, jeune juge d’instruction, pète les plombs après qu’un chauffard lui ait coupé la route. En quelques secondes, sa vie vient de basculer. Le lendemain, on lui confie l’enquête. Est-ce la chance qu’il espérait ?

    Dès le départ, un peu comme dans les enquêtes de Colombo, on sait ce qui s’est passé et qui est le coupable. La question qui nous tient en haleine tout le long du récit est « Va-t-il échapper à la justice ? » et si oui, « comment ? ». Aidé par un jeune inspecteur perspicace et tenace, Zacharia Bouhlal, Daubancourt va faire mener tous les devoirs d’enquête nécessaires pour ralentir les choses tout en tentant d’être le plus naturel possible. Y aurait-il des crimes parfaits ?

    L’écriture alerte et naturelle d’Isabelle Corlier nous entraine d’une page à l’autre à travers Bruxelles qui est un personnage à part entière de l’histoire. L’auteure vit à Bruxelles et sa ville sert de décor à l’intrigue. Assumant pleinement sa belgitude, elle parsème son texte d’expressions brusselaires, de phrases en flamand et de belgicismes de bon aloi. Le récit, chronologique et linéaire, suit les faits et gestes de quatre personnages principaux dont trois essaient de comprendre et de découvrir la vérité alors que l’enquête ne dévoile que de bien maigres éléments.

    On assiste ici à un beau chassé-croisé, une sorte de jeu du chat et de la souris où toutes les pièces s’imbriquent de manière cohérente. Une partie d'échecs en somme entre un homme qui veut cacher sa responsabilité et celui qui veut à tout prix trouver le coupable. Aussi déterminé l'un que l'autre, ils vont devoir ruser. Isabelle Corlier maîtrise son sujet et au-delà d’une intrigue originale, elle nous offre des personnages consistants et crédibles et des procédures judiciaires qui le sont tout autant. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce récit sombre et efficace.

    Un premier roman réussi qui en appelle d’autres. A découvrir absolument.

     

     

     

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  • Visite d'Armel Job, un écrivain en classe...

    Dans le cadre du cours de français en 4e, j’ai pris l’habitude de recevoir un auteur belge en classe.
    D’abord, il me semble important que les élèves abordent la littérature belge et se rendent compte qu’elle a aussi ses lettres de noblesse et ses bons auteurs. Très souvent, ils ne lisent que des auteurs américains traduits ou de rares auteurs français mais sont incapables de citer un auteur belge, si ce n’est Simenon.

    Ensuite, j’aime leur montrer qu’un écrivain est quelqu’un d’abordable et qu’il est le mieux placé pour leur parler de ses ouvrages et répondre à leurs questions, de plus cela leur donne une motivation supplémentaire pour lire.

    Enfin, je pense qu’inviter un auteur c’est faire entrer la vie dans mon cours car chaque rencontre apporte son lot d’émotions et de plaisir et souvent aussi de fierté pour les élèves comme pour moi. Chaque rencontre vécue jusqu’ici ayant été une réussite et m’ayant permis de découvrir des facettes insoupçonnées de mes élèves.

    Ce matin, c’est Armel Job qui nous a fait le plaisir de nous rendre visite. Le élèves avaient lu « Tu ne jugeras point », un roman désarçonnant et quelque peu résistant en raison de sa construction non linéaire. Certains se réjouissaient de pouvoir questionner l’auteur afin de savoir s’ils avaient bien interprété tel passage ou bien compris le rôle joué par tel personnage. Et malgré un peu de fébrilité, chacun a osé poser les questions qui lui tenaient à cœur, encouragé en cela par un Armel Job bienveillant et disponible. Il a répondu à chaque question et écouté avec intérêt les réflexions des élèves concernant l’histoire contée.

    Alors que je le raccompagnais, il m’a confié son admiration face à la pertinence des remarques et la capacité des élèves à dépasser l’histoire pour se l’approprier.

    Quant aux élèves, ils ont vraiment apprécié ce moment de convivialité dû à une expérience hors du commun et la gentillesse d’Armel Job qui leur a donné l’impression d’être des lecteurs privilégiés, l’espace d’une heure.

    Un moment de félicité que je ne me lasse pas de revivre chaque année.


    Visite d'Armel Job, un écrivain en classe...Visite d'Armel Job, un écrivain en classe... 

     

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  • A treize ans, Lise a une passion pour les hirondelles. Mais lorsqu’elle les voit revenir à Paris en cet été 1942, les oiseaux ne parviennent pas à lui faire oublier les conséquences de l’Occupation : le rationnement, les alertes, la fermeture de l’atelier de confection familial, l’attitude de ses amis depuis qu’elle porte une étoile jaune sur ses vêtements. Le 16 juillet, la vie de Lise bascule lorsqu’elle assiste impuissante, de la fenêtre de ses voisins, à l’arrestation de toute sa famille…

     

    Mon avis : 

     

    L’histoire de Lise pourrait être celle de n’importe quelle jeune fille d’aujourd’hui, rêveuse, aimée et heureuse. Mais Lise est juive et vit sous l’Occupation. Son univers bascule en ce matin de juillet où, alors qu’elle est chez ses voisins d’en face, elle voit, impuissante, sa famille se faire arrêter par la Gestapo. Avec le courage de l’inconscience, elle se rend au bureau de police réclamer qu’on lui rende sa famille. Le policier de faction vérifie sa liste où n’apparaissent pas d’enfants. Elle récupère ainsi, avec une chance incroyable, ses petits frères de 8 ans. Commence alors une longue période d’incertitude, de peur, de mensonges et de cache.

    Même si ce n’est pas le premier que je lis sur le sujet, j’ai apprécié ce roman qui nous raconte la vie sous l’Occupation à travers les yeux d’une jeune fille juive obligée de se cacher pour survivre. Lise et ses frères sont à la merci de ceux qui savent et ne peuvent compter que sur la chance pour qu’aucune malveillance ne les habite. Au fil du récit, Lise va mûrir. Elle va passer de la naïve insouciance de l’enfance à la cruelle lucidité de l’âge adulte sans avoir quasiment eu de jeunesse. Elle doit non seulement s’occuper d’elle mais aussi veiller sur ses petits frères, les rassurer, les protéger alors qu’elle-même est pleine de doutes. Heureusement, la bienveillance des Jaillard, l’opportunité de vacances dans le Nord chez un oncle et les souvenirs heureux de son enfance l’aideront à tenir le coup et à traverser l’enfer.

    Avec Lise, les jeunes d’aujourd’hui découvriront la vie sous l’Occupation, les restrictions, les dangers, la rafle du Vel d’Hiv, les inégalités mais aussi toute la générosité dont certains ont fait preuve sans rien attendre en retour. Une période noire, certes, mais qui a aussi connu de vrais actes humanistes. Une période, en tout cas, qu’on souhaite ne jamais revivre.

    Sophie Adriansen rend ses personnages attachants d’un bout à l’autre. Elle décrit avec les mots justes les situations douloureuses et parvient à nous communiquer une certaine tension. On voit évoluer sous nos yeux Lise et les siens et on ne peut que ressentir de la tendresse et de l’admiration pour eux. L’auteure évite les clichés sur l’adolescence ou sur la guerre. Elle aborde des thèmes graves à travers les yeux d’une jeune fille qui a grandi trop vite et elle fait mouche. Le vocabulaire adapté aux jeunes dès douze ans permettra à un large public de se plonger dans cette lecture qui devrait les toucher vu l’âge et les préoccupations de l’héroïne.

    Arrivée au terme, on comprendra où l’auteure a puisé son inspiration. Si ce livre a une message a délivré c'est que, malgré les difficultés de la vie, il reste toujours un espoir. Une hirondelle peut faire le printemps.

     

     

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