• Belgiques, Michel TORREKENS

    Belgiques, Michel TORREKENSAccident de l'histoire, fruit de compromis, la Belgique est-elle vouée à disparaître ?
    À travers l'évocation de son passé, de son présent et de son avenir, Michel Torrekens brosse le portrait d'un pays multiple, défini par sa royauté et sa vie littéraire unique...

     

    Mon avis :

     

    Après Luc Baba, Vincent Engels ou Frank Andriat, c’est à Michel Torrekens que les éditions Ker ont proposé de présenter « leur » Belgique. Comme toujours, l’écriture de l’auteur m’a plu car en quelques phrases, il plonge d’emblée le lecteur dans un lieu et une atmosphère particulière. De même j’ai aimé les chutes inattendues qu’il sait si bien concocter mais je regrette le pessimisme de l’ensemble.

     

    A travers quinze nouvelles, Michel Torrekens nous partage son affection pour certains lieux du pays (Gembloux notamment, où il est né), sa nostalgie d’une enfance heureuse dans une Belgique autre et ses craintes pour l’avenir du pays. C’est notamment le cas dans la nouvelle qui ouvre le recueil.

    L’Histoire y est bien présente également, à travers l’homme de Spy, le musée africain de Tervuren ou dans la nouvelle « Académia (Belgica) » qui évoque le démantèlement du pays de « Bye, bye, Belgium ». A le lire, Michel Torrekens semble penser que ce qui fait notre force est moins notre unité que notre passé. Nostalgique ou réaliste ?

    Un autre thème récurrent dans ces nouvelles est celui des rendez-vous manqués : celui d’une dame fascinée par le roi Baudouin et dont la vie va prendre, à sa mort, une tournure autre que celle qu’elle aurait pu prendre ; celui d’un petit garçon fan des Diables rouges ou d’un père et d’un fils dont les retrouvailles scellent des années de rendez-vous manqués.

    Ajoutons encore, l’identité, la filiation, l’enfance et la rencontre de quelques célébrités belges et vous aurez un petit aperçu de ce que nous propose Michel Torrekens.

     

    Un recueil qui suscite des réflexions sur ce pays surréaliste et unique qui est le nôtre et pour lequel nous éprouvons souvent un mélange d’amour-haine.

     

    « L’amour n’a pas d’âge. »

    « L’enfance est le creuset de fidélités indéfectibles »

    « Tout passe sauf le passé. »

    « Tout était écrit depuis longtemps dans le Brueghel l’ancien mais les hommes avaient désappris à lire.

     

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 13 Décembre 2020 à 10:59
    Anne

    Il est temps que je lise un de ces recueils, les regards sur la Belgique sont pleins d'intérêt.

      • Dimanche 13 Décembre 2020 à 18:58
    2
    Dimanche 13 Décembre 2020 à 21:05

    Il n'y a rien à faire ce "s" à Belgique ne passe pas ! 

     

      • Lundi 14 Décembre 2020 à 13:09

        C'est la marque de fabrique wink2

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