• Ce que tu as fait de moi, Karine GIEBEL

    Ce que tu as fait de moi, Karine GIEBELPersonne n’est assez fort pour la vivre.
    Personne n’est préparé à l’affronter, même si chacun la désire plus que tout.
    La passion, la vraie…
    Extrême.
    Sans limites.
    Sans règles.

    Cette nuit, c’est le patron des Stups, le commandant Richard Ménainville, qui doit confesser son addiction et répondre de ses actes dans une salle d’interrogatoire. Que s’est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ? Interrogée au même moment dans la salle voisine, Laëtitia se livre. Elle dira tout de ce qu’elle a vécu avec cet homme. Leurs versions des faits seront-elles identiques ?
    La passion selon Karine Giebel… conduit forcément à l’irréparable.

     

    Mon avis :

     

    Je n’ai jamais lu Karine Giebel. Je l’ai souvent croisée en salon. Je l’ai écoutée, trouvée sympathique mais je n’avais jamais lu un de ces romans. Un ami m’a prêté son dernier en me disant « Lis-le qu’on en parle ». Je m’attendais à du noir. J’ai découvert pire.

     

    Je n’ai pas pu aller au bout de cette histoire nauséabonde, sordide, immonde. Richard, marié, "tombe amoureux" de Laetitia, mariée, elle aussi. Qu'à cela ne tienne, il la veut, il l'aura. Et cette "folle passion" commence par une relation non consentie que son collègue et lui lui imposent de manière brutale après l'avoir fait boire. "Amoureux". "Passion". Sérieusement ???
    Je ne comprends pas ce que l’auteure a voulu montrer. Jamais je n’ai lu une phrase permettant de se dire qu’elle se distanciait des faits ou qu’elle les dénonçait. Au contraire son message semble légitimer les actes Menainville par la supériorité de l’homme. Par « amour » (non par désir ce n’est pas la même chose) il va posséder, soumettre, briser celle qu’il dit aimer.

    Jusqu’à ce que la nausée m’empêche d’aller au-delà, je n’ai lu que coups, brutalités, violences, viol, perversion, humiliation. Et l’auteur de prétendre « c’est de l’Amour » WTF ???? Parce que « la passion… la vraie, ça ne s’explique pas » que « Sans elle, ou sans l’espoir de la connaitre un jour, que serions-nous ? Des coquilles vides et froides » C’est sérieux ? Karine Giebel, vous y croyez vraiment ? Vous cautionnez tout ça sous prétexte de passion qui rend déraisonnable ? beurk

    Je n’ai pas pu aller au bout. J’ai détesté ce discours glauque qui ne dénonce rien mais excuse au nom de la passion, la seule chose qui vaille la peine. Excusez-moi, je vais vomir. beurk

    Mais le pire, c'est que je n'ai croisé qu'une seule lectrice dénonçant ce discours ambigu, cette apologie de la violence. UNE ! Alors que j'ai lu des dizaines de chroniques dithyrambiques. On peut trouver le style addictif, l'écriture soignée (quoique ce n'est pas mon cas) et se distancier des propos, regretter le sujet et son traitement. Mais non, rien sauf chez "Il est bien ce livre". 
    Le monde m'affole de plus en plus.

     

     

     

      

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  • Commentaires

    1
    Lundi 23 Décembre 2019 à 08:41
    Fanny

    Ce sera donc un GRAND NON! Merci pour de m'éviter une telle lecture.

      • Lundi 23 Décembre 2019 à 18:49

        Je comprends.

    2
    Jacqueline
    Lundi 23 Décembre 2019 à 08:45
    J'ai beaucoup aimé les premiers romans de Giebel puis deux déceptions coup sur coup ....Ce n'est pas ce dernier qui va donc me réconcilier avec elle ....
      • Lundi 23 Décembre 2019 à 18:52

        C'était mon premier et je pense mon dernier.

    3
    Lundi 23 Décembre 2019 à 15:44
    Antigone
    Je viens de publier mon avis sur "Toutes blessent la dernière tue". Je n'ai pas détesté mais je ne suis pas la cible. Trop de violence.
      • Lundi 23 Décembre 2019 à 18:56

        J'ai lu ton avis, je partage tout à fait. 
        On m'a envoyé des liens vers des avis négatifs mais ils sont rares car très vite contrés par le fan club de l'auteure. Je ne peux pas associer les mots "bonheur de lecture", "passionnant", "génial" à un récit qui excuse la violence faite aux femmes par la passion. Je veux bien passer pour une c****e ou une coincée. Je ne peux pas.

    4
    Lundi 23 Décembre 2019 à 21:05

    Je n'ai pas aimé son style et son écriture dans "Meurtre pour rédemption". C'est une auteure qui n'a pas de message. Elle ne dénonce rien, n'a pas de propos, elle raconte des faits d'une violence crasse pour appâter les gens. C'est tout. Il n'y a jamais une morale à tirer, une réflexion à mener.
    Je ne la lirai plus et moins encore après t'avoir lue et avoir lu d'autres.

      • Lundi 23 Décembre 2019 à 22:05

        Ce que tu dis n'est pas faux.

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    5
    Lundi 23 Décembre 2019 à 21:15

    Je suis très étonné de ce que tu dis à propos de ce livre (que je n'ai pas encore lu).

    C'est une auteure que j'aime beaucoup et j'ai adoré le précédent. J'en ai encore plusieurs à lire d'elle. 

    Je lirai celui-ci quand il sortira en poche et je me souviendrai de ton avis...

    Bonne soirée. 

      • Lundi 23 Décembre 2019 à 22:06

        J'aime bien la femme, sympathique. Je n'aime pas la violence gratuite et ici le propos défendu.

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