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Les invités, Pierre ASSOULINE
Sophie du Vivier, dite Madamedu, organise des dîners, dans son riche appartement du 7e arrondissement, comme des œuvres d'art. Rien n'est laissé au hasard. Afin de séduire son d’invité d’honneur, la maitresse de maison a convié ses amis les plus remarquables. Mais à la dernière minute, l’un d’entre eux se décommande. Le diner devant commencer, le nouvel invité est choisi au mépris de la bienséance. Une véritable transgression.
Mon avis :
Grammaticalement correct, linguistiquement irréprochable et d’un ennui profond. Du moins durant la moitié du roman. Certes, les tournures de phrases sont recherchées et le terme exact obsédant - au point d’en devenir obséquieux - mais...
La première action se produit à la septante-deuxième page quand, après une (trop) longue présentation des protagonistes, un des commensaux refuse de prendre place, prétextant qu’il y a treize convives à table. Et hop, la maîtresse de maison trouve, de mauvaise grâce, un quatorzième invité, que l’on voyait arriver depuis la lecture de la 4e de couverture.
Le récit s’anime enfin. Mais je suis trop déçue par le début et le style ampoulé pour vraiment apprécier. Et déjà, le soufflé retombe.
Pierre Assouline se gausse des diners organisés dans la grande bourgeoisie parisienne, où se joue une comédie des apparences tout en vanité et vacuité. Dommage que le trait soit forcé.
Tags : les invités, bourgeoisie parisienne, comédie humaine, pierre assouline
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Commentaires
2Jacqueline HMercredi 26 Janvier 2011 à 21:16J'ai lu ce roman, il y a quelques mois, alléchée par la quatrième de couverture ..... et j'ai été déçue. Les personnages sont "convenus", l'invitée surprise est évidemment ........! C'est bien écrit, certes, mais plutôt comme un exercice de style !
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J'ai trouvé ce livre délectable. Certes, il y a des longueurs mais cette peinture des moeurs bourgeoises et de la pédanterie parisienne est un délice caustique à souhait.