• Demain n'existe pas encore, Thierry WERTSSoudain, on avait frappé à une lourde porte métallique derrière le procureur, et il était entré. Menotté. Cela faisait deux ans qu'elle ne l'avait pas vu. A cet instant, un grand frisson lui avait traversé le corps et elle avait tremblé comme une feuille, mais s'était acharnée à ne rien montrer. Pourvu que la juge ne s'adresse pas à elle ! Tout, mais pas ça ! Elle avait esquissé un regard timide en direction de son père. Il avait pleuré et elle avait eu honte. Tandis qu'on s'était affairé autour de lui pour lui ôter les menottes, il avait tenté de croiser le regard de sa fille, mais en vain... 

     

    Mon avis :

     

    Après « For intérieur » paru il y a deux ans, relatant des instantanés de son quotidien de juge d’instruction ici et ailleurs, Thierry Werts nous revient avec un très court roman.

    Il a laissé de côté les haïbuns mais son écriture épurée garde une touche très japonaise dans son style et ses ellipses. Cela surprend parfois.

     

    A travers Victoire, Aurore et Akemi, Thierry Werts distille, par petites touches impressionnistes, les teintes et événements qui forment l’histoire d’une famille comme tant d’autres. Jusqu’au drame qui viendra tout bouleverser.

    Peu à peu se tisse la complexité des relations familiales, émaillées de non-dits, de peur, de sentiments tus et d’espoir aussi et apparait la question qui sous-tend l’histoire : comment vivre en s’acceptant tel que l’on est ?

     

    Inspiré d’un fait vécu déjà abordé dans « For intérieur », ce récit traite de thèmes durs comme la maladie, la mort, la maltraitance mais aussi de la résilience et la réalisation de ses rêves. Il est riche malgré ses, seulement, 96 pages, et j’aurais aimé que certains moments soient plus développés.

    Il y a des passages magnifiques dans ce récit épuré et d’autres plus faibles, comme les dialogues dont, personnellement, j’aurais pu me passer.

    Une lecture agréable bien qu’inégale et la certitude que Thierry Werts a une plume poétique et vive qui convient bien aux écrits courts.

     

     Demain n'existe pas encore, Thierry WERTS9e

     

     

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  • Une drôle de fille, Armel JOBRien de plus paisible que la Maison Borj, boulangerie d’une petite ville de province belge à la fin des années 1950. Un foyer sans histoire, deux adolescents charmants, un commerce florissant : les Borj ont tout pour être heureux. Avec générosité, ils acceptent de prendre Josée, une orpheline de guerre, en apprentissage. Une drôle de fille, cette Josée. Epileptique, pratiquement illettrée mais pourvue d’un don d’autant plus émouvant qu’elle n’en a aucune conscience : elle chante divinement.

    Comment imaginer qu’une jeune fille aussi innocente puisse devenir celle par qui le malheur et la ruine vont s’abattre, telle une tornade, sur cette famille en apparence si harmonieuse ?

     

    Mon avis :

     

    Comme souvent, Armel Job nous immerge dans un village belge des années 50, en Famenne cette fois. Un village paisible où la vie coule heureuse et douce. En apparence. Et puis au fil des pages, le vrai visage de chacun se révèle : les sourires affables cachent les pires jalousies, les lèvres polies, les plus vilains cancans et tout fait sortant de l’ordinaire, le plus anodin soit-il, ouvre la porte aux rumeurs les plus malveillantes.

    Quand la pauvre Josée arrive dans ce village de Marfort, elle n’imagine pas qu’elle deviendra le détonateur d’implosions en cascade bien malgré elle.

     

    Doit-on encore présenter Armel Job, son style, son ton ? Dans chacun de ses romans il évoque des personnages si tangibles qu’on pense y reconnaitre tonton Georges ou la vieille voisine du 18 ou le commerçant du coin. Il construit des personnages complexes, vrais, des êtres humains ordinaires avec leurs secrets, leurs drames, leur remord, leur médiocrité ou leur bonté naturelle.

    Ici, dès les premières pages, on sait qu’un drame se prépare et que malgré l’odeur du pain frais qui embaume la boutique, les repas en famille, la quiétude du village le dimanche et les répétitions de la chorale de jeunes filles, un drame se noue.

     

    Sans juger, il présente chacun avec ses qualités et ses défauts, il décrit les faits avec élégance, choisissant ses mots avec soin et ses tournures de phrases plus encore. Narrateur omniscient, il dévoile peu à peu les pensées de chacun, parfois au prise avec sa conscience, parfois submergés par de vils sentiments.

    On retrouve les ingrédients qui caractérisent les romans d’Armel Job : la lâcheté, la peur du qu’en dira-t-on, la culpabilité, la jalousie et la confrontation des personnages clé avec une vérité qu’ils ne soupçonnaient pas et va les faire basculer irrémédiablement.

     

    Un très bon roman d’Armel Job, un des meilleurs selon moi.



    Une drôle de fille, Armel JOB8e

     

     

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  • Les trois cadrans de la beauté - Journal d'un printemps grec, KAFIKAKIS & MARSAu confluent de la poésie et de la photographie, ce livre original est un éloge à la beauté. Il fait entrer en résonance deux regards sur la Grèce, bien différents par leur technique, mais unis par leur objet : souligner que la beauté, même si elle ne conjure ni le temps ni le malheur, révèle la présence au monde, le simple bonheur d’être là. Il est le fruit d’un long dialogue et met en lumière la richesse de l’aventure humaine.

     

    Mon avis :

     

    Ex-professeur de latin et de grec, aujourd’hui écrivaine, Marie-Bernadette Mars guide encore des voyages scolaires en Grèce. Passionnée par ce pays depuis toujours, elle possède une impressionnante collection de souvenirs photographiques. C’est lors d’un voyage en 2018 qu’une relation se noue entre un adolescent qui écrivait à longueur de temps dans un carnet et cette amoureuse des paysages hellénistiques. La possibilité d’un livre de voyage germe entre Félix Kafikakis, poète de 18 ans et son ancien professeur. Un recueil qui mettrait en résonance les poèmes de l’un et les photos de l’autre, sans contrainte, sans tenter de s’influencer mutuellement.

    Ce qui ne devait être qu’un album souvenir pour eux seuls devint, après une première impression, un projet plus vaste qui mit plus d’un an à mûrir avant de se concrétiser aux Editions namuroises.

     

    Loin des photos touristiques, Marie-Bernadette Mars attire notre attention sur une pierre, un tronc noueux d’olivier, un nuage, des asphodèles… Les points de vue sont changeants, les émotions multiples. Chaque cliché témoigne de ce qui touche l’auteure, ils vont à l’essentiel et parlent d’eux-mêmes. J’ai été séduite par ces photos et ce qu’elles dégagent.

     

    Les textes poétiques, en vers libres ou en prose, racontent le voyage et les paysages parcourus comme un discours en vers, si prisé chez les Grecs et les Latins. Ils démontrent également la réelle érudition de ce jeune homme. La plupart m’ont vraiment séduite par leur musicalité et leur authenticité. Il s’écoule de ses mots comme un murmure, une ode à la nature où se jouent mémoire et temps présent, onirisme et réalisme. Certains, en revanche, m’ont laissée un peu en marge, trop riches peut-être de culture grecque et de mythes que le temps m’a fait oublier. L’ensemble est cependant très plaisant à lire et, s’il demande un effort de lecture, la séduction et le plaisir n’en sont que plus grands.

     

    Atypique, ce recueil propose donc un regard croisé sur la Grèce et ses beautés millénaires. Un bel ouvrage qui plaira aux hellénistes mais aussi aux amoureux de la Grèce et des mots.

     

     Les trois cadrans de la beauté - Journal d'un printemps grec, KAFIKAKIS & MARS7e

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  • Antigone à Molenbeek, Stefan HERTMANSAntigone à Molenbeek est une réécriture du célèbre mythe de cette jeune femme, fille d’Œdipe et de Jocaste, qui tenta jusqu’à la mort d’enterrer son frère, Polynice. Transposée dans l’actualité́ politique contemporaine, cette figure du dévouement s’incarne dans une sœur dont le frère a commis un attentat suicide à la bombe.

     

    Mon avis

     

    J’ai déniché, par hasard, ce petit livre de 80 pages à la FLB, publié aux éditions du Castor Astral que je ne connaissais pas. C’est le nom de l’auteur qui m’a poussée à l’acheter. Stefan Hertmans a notamment écrit « Guerre et Térébenthine » et « Le cœur converti ». Auteur flamand originaire de Gand, il est considéré comme l’un des plus importants en littérature contemporaine.

     

    Tout le monde connait l’Antigone de Sophocle et celle d’Anouilh. Celle d’Hertmans se prénomme Nouria et vit à Molenbeek, commune bruxelloise devenue tristement célèbre dans le monde, après les attentats de 2015. Etudiante en droit, elle tient à donner une sépulture digne à son frère. Parti faire la guerre en Syrie, il a trouvé la mort dans un attentat suicide et ses restes ont été rapatriés. Or, l’agent Crénom ne l’entend pas de cette oreille et refuse de les lui remettre.

     

    Monologue théâtral et poétique, cette histoire est bien évidemment tragique. Comme dans l’œuvre originale, une jeune fille est victime de la tyrannie d’un homme qui lui impose un choix qui n’est pas le sien. « Crénom », en Belgique, c’est un juron, une ellipse pour « sacré nom de dieu ». Il marque à la fois la colère et l’impatience. Ici, c’est le nom du policier qui incarne l’autorité, l’administration, un système même. Sous des airs bonhommes, semblant comprendre Nouria qu’il connait depuis toujours, il n’en reste pas moins inflexible. Il n’hésite pas non plus à lui parler de ses origines alors qu’elle est née en Belgique. Il représente un Etat, sans humanité, sans empathie, loin de ce qu’on attend de lui.

     

    L’écriture de Stefan Hertmans est noble même si le style est à la portée de tous. On la sent très réfléchie derrière une apparente simplicité. Le texte a un coté théâtral avec ce monologue intérieur entrecoupé de dialogues et l’actualisation du mythe est réussie. Nouria est une Antigone contemporaine, ancrée dans la vie d’aujourd’hui qui nous démontre comment la peur peut engendrer l’incompréhension et la déshumanisation.

    Un roman vite lu qui ouvre d’intéressantes questions et que l’on devrait donner à lire à nos élèves.

     

    Antigone à Molenbeek, Stefan HERTMANS5e

     

     

     

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  • Baïkonour, Odile d'OULTREMONTAnka vit au bord du golfe de Gascogne, dans une petite ville de Bretagne offerte à la houle et aux rafales. Fascinée par l’océan, la jeune femme rêve depuis toujours de prendre le large. Jusqu’au jour où la mer lui ravit ce père qu’elle aimait tant : Vladimir, pêcheur aguerri et capitaine du Baïkonour.

    Sur le chantier déployé un peu plus loin, Marcus est grutier. Depuis les hauteurs de sa cabine, à cinquante mètres du sol, il orchestre les travaux et observe, passionné, la vie qui se meut en contrebas. Chaque jour, il attend le passage d’une inconnue. Un matin, distrait par la contemplation de cette jeune femme, il chute depuis la flèche de sa grue et bascule dans le coma.

     

    Mon avis :

     

    Bruxelloise, Odile d’Oultremont est scénariste et réalisatrice et nous propose ici son second roman. Elle nous brosse le portrait de deux personnages principaux, Anka et Marcus. Chacun a vécu un deuil et a une famille amputée et fragilisée. Il vient du Sud, elle est Bretonne.

    Sous les mots de l’auteure se dessine peu à peu une comédie humaine délicate dans laquelle nos deux héros tentent de s’émanciper du regard des autres pour se trouver, être enfin eux. Il faudra un drame pour que ces deux jeunes solitaires se rencontrent. Les circonstances ne sont pas propices et pourtant le lien va lentement se nouer. Après avoir vécu chacun une descente aux enfers, ils vont remonter à la surface et laisser place à un possible et une reconstruction.

     

    Fine observatrice des cœurs et des âmes, l’auteure dépeint des personnages touchants et empathiques. Elle évoque également la paternité et la maternité, ces relations familiales parfois difficiles oscillant entre amour, silence et confrontation.

    Son écriture poétique, imagée et sensuelle tisse une possibilité d’espoir et d’évasion dans un quotidien morne et triste.

     

    La couverture bleue s’accorde à merveille avec ce récit au parfum iodé ; rencontre entre ciel et mer, mélancolique et optimiste à la fois.
    Merci à Jessica du compte the.eden.of.books et aux éditions L'Observatoire de me l'avoir offert.

     

     Baïkonour, Odile d'OULTREMONT4e

     

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  • « Je m’appelle Sylvie Meyer. J’ai cinquante-trois ans. Je suis mère de deux enfants. Je suis séparée de mon mari depuis un ans. Je travaille à la Cagex, une entreprise de caoutchouc. Je dirige la section des ajustements. Je n’ai aucun antécédent judiciaire. »

    Sylvie est une femme simple, sur qui on peut compter, une femme en apparence sans histoire, qui subit la violence du monde et qui étouffe depuis des années celle qu’elle porte en elle. Jusqu’à un jour de novembre où elle se révolte, commet une faute, choisit une voie condamnable par la justice et par la société. Le temps de cette révolte, Sylvie se sent enfin vivante, libre.

     

    Mon avis

     

    Sylvie a 53 ans, est mère de deux jeunes fils dont elle partage la garde avec son mari depuis un an. Elle travaille dans une entreprise de caoutchouc sans enthousiasme. Elle subit. Jusqu’à ce que son mari la quitte et que le patron lui demande de faire des heures supplémentaires et de surveiller les autres salariés afin de lister les compétents et les autres car une vague de licenciements se profile.

    Ce récit écrit par une femme nous dépeint un portrait de femme à la fois mère, épouse puis ex-épouse et travailleuse. Ses interrogations, ses craintes, ses aspirations et sa révolte font, devraient faire, écho en nous. C’est la vie d’une femme ordinaire, vulnérable, fragile, sans désir et de son rapport à l’amour, au travail, à la dépendance. Elle a résisté longtemps, tant qu’elle a pu, accepté sa condition de femme. Tout au long de sa vie, elle a accumulé sans rien dire, jusqu’au jour où elle explose. Enfin, tente de s’opposer.

     

    J’ai lu beaucoup de critiques dithyrambiques sur ce roman. Je l’ai trouvé intéressant mais je suis restée un peu spectatrice de l’histoire. Je n’ai pas été touchée par le texte de Nina Bouraoui, je l’ai trouvé froid, sans émotion. J’ignore si cela vient du fait que c’est un texte théâtral remanié, sans doute.

     

    Je n’ai pas vraiment aimé le style de ce récit non plus : des phrases très longues où les subordonnées se succèdent, à l’image de la page 73 qui n’est qu’une seule et même phrase, une certaine pauvreté de vocabulaire et des phrases trop orales pour me séduire. Bien sûr, cela colle à la personnalité de Sylvie, à sa manière simple de s’exprimer. Mais cela m’a empêchée d’entrer réellement dans l’histoire. Sans doute aurais-je été plus touchée de l’entendre, avec toute la dimension d’interprétation qui peut magnifier un texte. Peut-être aussi en attendais-je trop.

     

    Un roman intéressant, interpellant mais sans plus en ce qui me concerne.

     

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  • Le dernier bain, Gwenaële ROBERTParis, an II. La France vibre sous le souffle de la Terreur.

    Jane, une jeune Anglaise cachée dans l’appartement d’aristocrates émigrés, Théodose, un moine qui a renié sa foi par peur de la guillotine, Marthe, la lingère de Marie-Antoinette emprisonnée au Temple, David, le fameux peintre et député de la Convention, ou encore une Normande du nom de Charlotte Corday, tout juste arrivée à Paris… Ils sont nombreux, ceux qui tournent autour du logis de la rue des Cordeliers où Marat, cloîtré, immergé dans des bains de soufre, traque les suspects hostiles aux idées de la République.

    Il ignore que certains d’entre eux souhaitent sa mort et qu’il ne lui reste plus que trois jours à vivre.

     

    Mon avis

     

    Cette lecture s’inscrit à la fois dans le challenge #Marsauféminin et dans le Prix Horizon du 2e roman. Je serais probablement passée à côté si je n’avais pas fait partie du jury de ce Prix et cela aurait été dommage tant ce roman est intelligent et bien construit.

     

    Gwenaële Robert est professeur de lettres. Avec une plume élégante et fine, mais simple à appréhender, elle dépeint avec précision l’ambiance du Paris de la Terreur, des violences d’Etat, des exactions de ceux qui revendiquent son autorité, des délations de « bons » citoyens… On ne peut pas parler à proprement parler de roman historique même si son récit s’appuie sur des faits réels, car la plupart des personnages sont des personnages de fiction. Ce qu’elle tend à nous montrer c’est davantage une époque dont parlent peu les manuels scolaires et qui est bien loin des idéaux de la Révolution. Et le contexte historique est intégré de manière très réussie au récit. Elle nous montre aussi le vrai visage de Marat à la fois craint et adulé et donc cible de choix pour les opposants au régime.

     

    Ses personnages nous font entrer de plein pied dans le Paris de la Terreur, chacun par un chemin différent. L’un rêve de vengeance, l’autre de réparation, un troisième culpabilise d’avoir été faible et lâche et un quatrième agit par idéal espérant faire cesser les massacres. L’auteure nous laisse penser que c’est le hasard qui a fait de Charlotte la meurtrière car d’autres auraient tout aussi bien pu se charger de cette tâche, tant leur haine du révolutionnaire était forte.

    A travers ce roman polyphonique, l’auteure nous fait entendre des voix de femmes pour lesquelles la Révolution a ouvert des possibles. Deux d’entre elles voyagent seules, vivent seules, impensable à l’époque ; une troisième ose s’affirmer contre les idées de son mari et l’on sent planer l’ombre d’Olympe de Gouges. Les interventions des hommes lors du procès de Charlotte Corday donnent à voir ce qu’est alors la condition de la femme et l’on comprend que l’acte de cette dernière fait peur parce que, par lui, la femme apparaît comme dangereuse, à l’instar des hommes.

     

    Partant du tableau célèbre de David, Gwenaële Robert remonte le temps pour nous permettre d’imaginer comment on en est arrivé là et pourquoi. Peu à peu, par petites touches, elle peint à son tour l’Histoire autour de l’œuvre.

    Enfin, « Le dernier bain » m’a appris aussi que la baignoire de Marat n’était pas celle du tableau et que la vraie était conservée au Musée Grévin et le tableau aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles, choses que j’ignorais.

     

    Habillement construit, tenant en haleine jusqu’au bout malgré l’issue connue, ce roman m’a beaucoup plu. Cette déconstruction d’un mythe, s’appuyant sur des faits historiques, fut une très belle et agréable lecture.

     

    Le dernier bain, Gwenaële ROBERT4e

     

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