• Antigone, Jean ANOUILHVoilà. Ces personnages vont vous jouer l'histoire d'Antigone. Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. Elle pense qu'elle va être Antigone tout à l'heure, qu'elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille et se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon, son oncle, qui est le roi. Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout... Et, depuis que ce rideau s'est levé, elle sent qu'elle s'éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n'avons pas à mourir ce soir.
    Le jeune homme avec qui parle la blonde, la belle, l'heureuse Ismène, c'est Hémon, le fils de Créon. Il est le fiancé d'Antigone. Tout le portait vers Ismène : son goût de la danse et des jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi, car Ismène est bien plus belle qu'Antigone, et puis un soir, un soir de bal où il n'avait dansé qu'avec Ismène, un soir où Ismène avait été éblouissante dans sa nouvelle robe, il a été trouver Antigone qui rêvait dans un coin, comme en ce moment, ses bras entourant ses genoux, et il lui a demandé d'être sa femme. Personne n'a jamais compris pourquoi.
    (Extrait du prologue) 

    Mon avis :

    Antigone fait partie des pièces que j’ai le plus appréciées durant mes études. En lisant cet automne « Le quatrième mur » de Sorj Chalandon, j’ai éprouvé l’envie de m’y replonger. Le challenge d’Eimelle m’en a donné l’opportunité.

    Antigone est une pièce en un acte de Jean Anouilh, représentée pour la première fois au théâtre de l’Atelier à Paris, le 4 février 1944. C’était alors l’Occupation allemande. Connaissant parfaitement la pièce de Sophocle, il éprouva le besoin de la réécrire, le jour ou des « petites affiches rouges » furent placardées dans Paris, dénonçant les agissements de 23 résistants du groupe Manouchian, dont se tenait le procès. Sa pièce eut une résonnance particulière au vu des événements tragiques de l’époque. (Nicolas d’Estienne d’Orves évoque le succès de cette pièce, applaudie par les Français et les Nazis, dans son livre « Les fidélités successives »)
    En effet, Antigone, frêle jeune fille particulièrement déterminée, fut considérée comme l’allégorie de la résistance face à la loi inique.
    Issue de l’union fatale d’Oedipe et de Jocaste, Antigone est aux prises avec son destin, en révolte contre l’ordre des hommes tandis que les gardes du défunt Polynice, eux, agissent aveuglément au service du pouvoir. Ils apparaissent comme déshumanisés ne cherchant qu’à monter en grade.

    Antigone, c’est une voix qui s’élève contre tous ; le caillou dans la chaussure ; la voix des femmes dans un monde d’hommes.  

    Je me souviens m’être identifiée à cette jeune fille à l’adolescence. Et avec plus de nuance, je m’y reconnais encore aujourd’hui. J'ai pris beaucoup de plaisir à relire cette pièce et l'âge aidant, j'y ai certainement mieux goûté. Et si vous ne l'avez encore fait, je vous conseille vivement de découvrir le roman de Chalandon qui met merveilleusement cette pièce en perspective.

    La vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison.

     

    Antigone, Jean ANOUILH




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  • Sigmaringen, Pierre ASSOULINE

    En septembre 1944, un petit coin d'Allemagne nommé Sigmaringen, épargné jusque-là par les horreurs de la guerre, voit débarquer, du jour au lendemain, la part la plus sombre de la France : le gouvernement de Vichy, avec en tête le maréchal Pétain et le président Laval, leurs ministres, une troupe de miliciens et deux mille civils français qui ont suivi le mouvement, parmi lesquels un certain Céline. Pour les accueillir Hitler a mis à leur disposition le château des princes de Hohenzollern, maîtres des lieux depuis des siècles. Tout repose désormais sur Julius Stein, le majordome général de l'illustre lignée. Depuis les coulisses où il œuvre sans un bruit, sans un geste déplacé, il écoute, voit, sait tout. Tandis que les Alliés se rapprochent inexorablement du Danube et que l'étau se resserre, Sigmaringen s'organise en petite France. Coups d'éclat, trahisons, rumeurs d'espionnage, jalousies, l'exil n'a pas éteint les passions. Certains rêvent de légitimité, d'autres d'effacer un passé trouble, ou d'assouvir encore leurs ambitions. Mais Sigmaringen n'est qu'une illusion. La chute du IIIe Reich est imminente et huit mois après leur arrivée tous ces Français vont devoir fuir pour sauver leur peau. De ce théâtre d'ombres rien n'échappe à Julius Stein. Sa discrète liaison amoureuse avec Jeanne Wolfermann, l'intendante du maréchal, le conduira à sortir de sa réserve et à prendre parti.

    Mon avis :

    Après un long travail d’historien, recoupant biographies, mémoires, documents historiques et rencontres avec les descendants de la famille Hohenzollern, Pierre Assouline nous livre un roman de belle facture et d’une grande précision.
    Julius Stein, le narrateur interne de ce récit, est majordome au château de Sigmaringen. Consciencieux, discret et attentif au moindre détail, il veille sur le personnel allemand du château ainsi que sur le personnel français arrivé avec le gouvernement de Vichy. Il est aidé dans sa tâche par Mlle Wolfermann, Alsacienne au service du maréchal. Rien de ce qui se dit ou se vit au château ne lui échappe. Il nous conte donc la vie des expatriés français, un des épisodes les plus infamants de la fin de l’occupation en France dont il est nécessaire de faire mémoire. Même s’ils sont nombreux ceux qui préfèreraient passer sous silence ce fait bien peu glorieux.

    Julius, sans sortir de sa réserve, nous raconte les clans au sein du gouvernement en exil, les dissensions, les réunions de travail de ceux qui croyaient encore diriger la France. -Et avouaient avoir l’intention de rentrer bientôt chasser les usurpateurs.-

    Pierre Assouline nous livre à la fois un récit proche de Downton Abbey où nous suivons la vie du personnel de maison et les exigences de leurs tâches et une comédie tragique mettant en scène un gouvernement qui refuse de voir la vérité en face. Il s’intéresse aussi à la vie de plus de 2000 civils français expatriés dans le village, partisans de Vichy, collaborateurs, lâches dont le moindre ne fut pas Céline, pourfendeur des juifs et auteur de pamphlets antisémites. Malgré sa morgue coutumière, il apparait ici comme un pauvre hère cherchant à soulager ses semblables et se racheter une conduite en achetant des médicaments pour les malades. Il ferait presque pitié.

    J’ai beaucoup aimé découvrir cet épisode de l’Histoire à travers Julius, personnage attachant. Il sert des gens qu’il n’estime pas et dont il réprouve les actes mais le fait avec dignité et excellence. Ses yeux et ses oreilles nous confient le quotidien du château, mêlant petite et grande histoire. C’est indéniablement un plus que d’avoir eu l’idée d’en faire le narrateur.

    Pour moi, c'est un coup de cœur.   

     

    Sigmaringen, Pierre ASSOULINE

     

     

     

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  • Au pays des kangourous, Gilles PARISSimon, neuf ans, vit avec son père Paul, écrivain, et sa mère Carole, une femme d’affaires qui passe sa vie en Australie. Le jour où Paul est hospitalisé, Simon voit son quotidien bouleversé. Recueilli par Lola, sa grand-mère, il rencontre aussi l’évanescente Lily. A travers les songes qu’il s’invente, Simon va tâcher de mettre des mots sur la maladie de son père et de trouver des repères dans cet univers dont le sens lui résiste.

    Mon avis :

    Un matin, lorsque Simon trouve son papa dans le lave-vaisselle, il comprend de suite que quelque chose ne va pas. Sa maman étant absente, c’est Lola, son originale grand-mère, qu’il va appeler au secours. Elle s’occupera de lui, pendant l’hospitalisation de son papa. A la clinique, Simon fait la connaissance d’une mystérieuse petite fille aux yeux violets, Lily.


    L’histoire est racontée par Simon. Le style est donc celui d’un enfant : phrases courtes, indicatif présent… Il décrit son univers, son quotidien et ce qu’il en comprend du haut de ses neuf ans. Et Simon est assez lucide malgré son jeune âge. Il cherche les réponses qu’on ne veut pas lui donner et perçoit très bien, même s’il n’a pas toujours les mots pour le dire, les fêlures des adultes. Heureusement son innocence lui permet aussi de relativiser leurs soucis. Grâce à cela, le récit est emprunt d’un certain humour et de fraîcheur.

    Cette histoire est très actuelle : un père aimant, qui gagne bien sa vie et se contente de ce bonheur tout simple et une maman ambitieuse, mettant son travail au premier plan et comprenant mal que son mari n’ait pas plus d’ambition. La distance entre leur lieu de vie finit forcément par déteindre sur leur vie de couple. En travaillant autant, est-il seulement possible de s’épanouir dans sa vie de famille ?

    Roman sensible, tendre, candide aussi, il aborde intelligemment le monde de l’enfance confronté durement à celui des adultes où les codes et les clés sont très différents.

    Sortie en poche le 23 janvier prochain.

     

    L'avis de PaikanneNouketteCajou


     

    Au pays des kangourous, Gilles PARIS

     

     

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  • Anthéa Minkowski contre Julien Ambord, Anouchka PALMERINIAnthéa Minkowski est une espionne. Enfin… Pour l’instant, elle espionne surtout son voisin de bureau, le très sexy Julien Ambord. Mais, lorsque, grâce à l’aide de son collègue et néanmoins ami, le génial hacker Meg Ryan, elle découvre que de l’argent est prélevé illégalement sur les comptes de la banque dans laquelle elle travaille, tout s’emballe : Julien semble enfin s’apercevoir de son existence et un inconnu met beaucoup d’application à essayer de la tuer. Tout ça dans un monde où règne l’impitoyable question : comment éponger une tache de café sur un complet gris sans l’aide d’une serviette hygiénique?

    Mon avis :

    Voici un récit original et sympathique, idéal à lire à la fin des congés. Roman d’espionnage, d’aventures, d’humour, roman sentimental aussi, ce récit est divertissant.
    Dès les premières lignes, on est surpris par le ton entrainant de l’écriture et sa légèreté. Les personnages sont amusants, quelque peu farfelus aussi. Le duo formé par Julien, l’agent secret à l’allure de James Bond et Anthéa, experte en informatique, maladroite et gaffeuse, est convaincant et leur complémentarité évidente malgré leurs affrontements réguliers. On s’attache rapidement à eux. Vu leurs caractères antagonistes et le fait qu’ils travaillent l’un contre l’autre, les situations cocasses s’enchainent, rendant le récit attrayant jusqu’au bout.
    Aux côtés d’Anthéa, on trouve Prunille, sa meilleure amie et Mickey, un hacker de génie. Tous ont le don de se fourrer dans des situations incroyables amenant une suite infinie de rebondissements. L’univers dans lequel évoluent ces personnages volontairement caricaturaux est actuel et léger, les situations de départ sont réalistes malgré un traitement fantaisiste et l’intrigue bien ficelée et dynamique. - Un peu trop même car on voudrait pouvoir souffler un peu.- Je reconnais que cela manque parfois de finesse, les ficelles sont un peu grosses, mais je n'ai quand même pas boudé mon plaisir.

    Un roman divertissant, sans prétention, idéal pour passer un bon moment.

    Merci à Livraddict et Anouchka Palmerini pour cette découverte.

     

     Anthéa Minkowski contre Julien Ambord, Anouchka PALMERINIAnthéa Minkowski contre Julien Ambord, Anouchka PALMERINISuisseAnthéa Minkowski contre Julien Ambord, Anouchka PALMERINI

     

     

     




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  • Sauver Noël, Romain SARDOULondres, hiver 1854. Gloria Pickwick, gouvernante d'un respectable lord, considère d'un œil très suspicieux l'arrivée de leur nouveau voisin. Qui est vraiment cet étrange baron Ahriman ? Mille rumeurs courent à son sujet. Parfois, une diligence conduit des gens chez lui... et on ne les revoit jamais ! Arrive le 24 décembre. Tous les enfants se couchent en rêvant au lendemain. Mais le Père Noël ne vient pas. Aucun cadeau au pied des sapins illuminés. Une maison, et une seule, fait la fête ce jour-là... Celle du sinistre baron. C'en est trop pour Gloria, qui prend l'affaire en main. Harold, un petit garçon futé, s'engage à ses côtés, avec des renforts insolites : des lutins, une fée, des oies douées de parole. L'objectif de cette drôle de troupe : sauver Noël ! Si c'est encore possible...

    Mon avis :

    Le moins qu’on puisse dire c’est que Gloria Pickwick est une femme au tempérament de feu. « Femme orchestre » à la fois gouvernante, préceptrice, cuisinière, femme de chambre, maman… levée à l’aube, elle dirige de mains de maître le 6 Collins Square. Quand l’arrivée de nouveaux voisins vient contrarier son quotidien, elle prend sur elle ; légendaire optimiste fuyant les potins, elle poursuit ses tâches, imperturbable. Mais quand le Père Noël ne vient pas et qu’une vague de tristesse submerge tous les enfants de Londres, c’en est trop. Foi de Gloria Pickwick, il est temps de réagir. Flanquée d'Harold, un jeune garçon proche du Père Noël et de deux lutins facétieux, elle va, au péril de sa vie, traverser tout le pays pour que le bien triomphe du mal. Sa bravoure et son courage auront-ils le dernier mot ?

    Une fois de plus, Romain Sardou mêle avec bonheur tradition et innovation, conte de Noël et humour.

    Il y a un peu de Dickens dans ce livre plein de charme qui se dévore avec délectation. Du suspens aussi et de l’aventure, de quoi ravir petits et grands. J’ai retrouvé l’auteur avec joie, après « América » lu il y a quelques années et goûté à nouveau la finesse de son écriture

    Un récit magique à lire en décembre pour bien goûter l’ambiance et l’atmosphère de Noël.

     

     Sauver Noël, Romain SARDOU

     

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  • Outplacement, Arnaud DE LA CROIXOutplacement. Avant de vivre l’expérience, je connaissais le mot de vue. Et il ne m’inspirait pas confiance. Sans doute parce que s’y trouve le préfixe out, comme dans "Qui est IN et qui est OUT ?", ou comme dans knock out…

    Mon avis :

    Je me suis replongée cette semaine dans la lecture numérique.
    ONLIT est une maison d’édition bruxelloise qui publie depuis janvier 2006. Sa politique de vente est de proposer des publications de qualité à prix réduits (entre 0 et 4,99 euros) en multi format sans DRM.

    Parmi leur catalogue, j’ai choisi ce livre d’Arnaud de la Croix, philosophe, éditeur, enseignant et écrivain belge dont j’ai déjà apprécié d’autres ouvrages.
    Ici, il nous propose un récit basé sur des faits réels -un récit post-professionnel comme il dit- même si c’est difficile à croire.

    « Outplacement » est un mot qui ne se traduit pas en français mais, comme il le précise d’emblée, « cela ne l’empêche pas de trimballer une chaîne lexicale qui fait froid dans le dos : mettre dehors, déplacer, déporter (au sens de porter hors du cocon douillet de l’entreprise, de déverser dans la rue, où les SDF meurent de froid). »

    En Belgique, la loi contraint l’employeur qui licencie un employé de quarante-cinq ans et plus, à financer son outplacement. En échange, l’employé licencié est obligé de suivre une formation qui lui permettra ensuite d’émarger au chômage. Nous nous retrouvons donc au cœur d’une formation de ce type, où une petite dizaine de chômeurs récents tentent de retrouver confiance en eux pour affronter le monde impitoyable des agences d’intérims. De la rédaction du curriculum à la façon de se présenter lors d’un entretien d’embauche, ils espèrent trouver trucs et ficelles pour mettre toutes les chances de leur côté, apprendre à se vendre, donner envie à l’employeur de les engager eux plutôt qu’un autre.
    Pour supporter ces séances et parce qu’elles l’amusent ou le navrent, le narrateur a pris des notes tout au long de sa formation et nous livre ici son témoignage. Il nous présente Marianne, la formatrice, blonde, lisse, polie, jolie à regarder mais qui ne semble pas entrer en empathie avec ses stagiaires : Josée l’aînée du groupe, qui rit nerveusement pour cacher sa gêne ; Christian, le vendeur né ; Katie, au physique ingrat mais déterminée ; Robert, proche de la retraite et excédé… un échantillon représentatif des personnes que l’on rencontre dans ces formations.

    On sourit une ou deux fois. On s’émeut, on compatit souvent devant ces personnes que la société jette sans scrupule, après des années de bons et loyaux service. La souffrance, la honte, la difficulté à rebondir… tout est décrit sans jugement.

    Un avis cynique et hallucinant sur ces formations sans âme, sans respect, humiliantes même. Cinquante pages écrites dans une langue claire et forte, sur un ton lucide, sans concession, à lire absolument.

     

     Outplacement, Arnaud DE LA CROIX

     






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  •  Dix histoires très différentes, dont les chutes tombent toujours comme des couperets. Jean-Claude Mourlevat souligne avec humour noir et jubilation l’absurdité de la destinée humaine et la vanité de nos élans.

    Mon avis :

    Une mère de famille répond à une annonce de casting pour être figurante dans le film où joue son acteur préféré.
    Alors qu’il apprend qu’il n’en a plus que pour quelques mois à vivre, Mr Duc se met à la recherche des personnes auxquelles il a jadis fait du tort pour leur demander pardon.
    Un acteur dans la quarantaine joue Dom Juan depuis des semaines quand il se met à avoir un trou de mémoire. Chaque soir, il butte sur la même phrase…

    Jean-Claude Mourlevat nous propose ici dix nouvelles adressées aux adultes comme aux ados. Dix histoires d’une vingtaine de pages dont les chutes inattendues émeuvent plus souvent qu’elles ne font rire. Dix nouvelles fortes et cruelles où il laisse son talent narratif s’exprimer pour décrire nos travers, notre médiocrité et nos faiblesses. Il sait trouver le mot juste pour décrire une situation, un sentiment. Deux m’ont particulièrement émue « Silhouette » et « Mon oncle Chris ».
    J’ai pris plaisir à lire Mourlevat dans un autre registre et je vous invite à le découvrir à votre tour.

      

     

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