• Ru, Kim THUYRu est le récit d’une réfugiée vietnamienne, un boat people dont les souvenirs deviennent prétexte tantôt à l’amusement, tantôt au recueillement, oscillant entre le tragique et le comique, entre Saigon et Granby, entre le prosaïque et le spirituel, entre les fausses morts et la vraie vie.

    Mon avis :

    Ce roman m’a été offert par mon amie québécoise. C’est une histoire qui l’a émue, touchée et qu’elle voulait partager avec moi. L’histoire d’une femme voyageant à travers ses souvenirs, dans un désordre organisé. A petites touches sobres, elle nous conte son enfance à Saigon dans un milieu aisé et intellectuel, auprès d’une mère aimante mais distante et autoritaire. Puis viendra l’ère communiste dans le Sud-Vietnam, la peur, les humiliations, la fuite en boat people jusqu’à l’arrivée en Malaisie et enfin la vie au Québec et le choc des cultures.

    En vietnamien, « ru » signifie berceuse. Le récit de Kim Thûy nous berce effectivement par sa plume musicale et poétique. Ses très courts chapitres s’égrènent comme les couplets d’une mélopée qu’une mère chantonnerait pour rassurer ses enfants. Elle nous y retrace sa vie et celle de son pays au fil d’anecdotes, de rencontres, de souvenirs où tous nos sens sont sollicités. On a le cœur qui se soulève à l’évocation des conditions d’hygiène dans le bateau, on entend les pleurs étouffés, le bois qui craque ; on perçoit les senteurs des marchés ou de la cuisine ; les couleurs de la flore, d’un coin de ciel ou du sol boueux du camp de réfugiés ; on frisonne aux premiers flocons d’hiver…

    L’auteure rend hommage à sa famille, à ses ancêtres, à sa première institutrice. A ceux qui ont fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui. Chaque rencontre révèle des joies ou des craintes, des blessures ou une infinie tendresse.

    C’est un superbe roman sur l’exil, sur la vie et sa fragilité mais aussi sur la force. Un roman qui parle de mémoire, de racines et d’avenir. Un récit d’une grande délicatesse et d’une réelle beauté.

    Merci Sylvie. 

     Ru, Kim THUYRu, Kim THUY

     

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  • La lignée, Guillermo DEL TORO, Chuck HOGANDepuis son atterrissage à l'aéroport de JFK à New York, un avion en provenance de Berlin ne répond plus à la tour de contrôle. Le spectacle qu'Éphraïm et son équipe d'épidémiologistes découvrent à bord a de quoi glacer le sang : tous les passagers, sauf quatre, sont morts, en apparence paisiblement. Ont-ils été victimes d'un attentat au gaz ? D'une bactérie foudroyante ?

    Lorsque, le soir même, deux cents cadavres disparaissent des morgues de la ville, Éphraïm comprend qu'une menace sans précédent plane sur New York. Lui et un petit groupe décident de s'organiser. Et pas seulement pour sauver leurs proches, car c'est la survie de l'humanité tout entière qui est en jeu....

    Mon avis :

    En ce mois d’octobre, le Club de Lecture a décidé de choisir une lecture proche du thème d’Halloween. Et c’est « La lignée » qui a été plébiscité.

    A priori, je ne lis pas ce genre de littérature. Mais participer à un club de lecture, c’est aussi se laisser bousculer dans ses habitudes. Alors je m’y suis plongée corps et âme. Le début est attrayant. Cet avion dont les passagers sont quasiment tous morts sans raison apparente, cela me plaisait bien. Les interrogations, les descriptions scientifiques et médicales… me rappelaient un peu « Les Experts » ou « Bones » et ce n’est pas pour me déplaire. Cette lente mise en place est finalement ce qui m’a plu le plus car elle relevait du thriller ou du polar et non du genre horreur-fantastique. Je voyais bien où l’auteur voulait m’emmener mais... Et puis…

    J’ai tenu plus de 300 pages, poussée par la curiosité et une écriture qui se lit comme un scénario. Mais l’arrivée du surnaturel et les clichés du genre m’ont fait perdre toute envie de poursuivre. Malgré tout, je me suis accrochée quelques chapitres encore, jusqu’à ce que la police scientifique accepte d’entendre le vieux Setrakian dont elle se gaussait au départ. Et puis, j’ai décroché. Le virus-vampire responsable du carnage, les méchants-pas beaux, féroces et contagieux, le sombre Maître des Ténèbres… c’était plus que je ne pouvais en supporter.

    Je pensais pourtant que je pourrais peut-être me laisser séduire, Guillermo Del Toro étant une référence cinématographique (scénariste du célèbre « Labyrinthe de Pan » ou « Hellboy » et de« Bilbo le Hobbit » qui sort prochainement…). Mais force est de constater que son style n’est pas au point. J’ai eu l’impression de parcourir un scénario où se succèdent une suite de faits interpellants mais j’ai regretté qu’aucune réflexion ne vienne soutenir leur enchaînement afin de rendre le propos plus consistant. Peu d’originalité au final, ce virus me rappelant singulièrement celui qui anéantit New York dans « Je suis une légende ».

    Bref, une lecture inachevée qui ne m’a pas réconciliée avec les vampires.

     

    La lignée, Guillermo DEL TORO, Chuck HOGAN

     

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  • Que nos vies aient l'air d'un film parfait, Carole FIVESCertains pensent que le divorce, ça ne sépare que les adultes. Années 80. Déferlante rose sur la France. Première grosse vague de divorces aussi. A la télé, Gainsbourg, Benny Hill et le Top 50. Un frère et une sœur sont éloignés. Vacances, calendriers, zone A, zone B. La séparation est vécue différemment par chacun. Chacun son film, sa version, le père, la mère, la sœur. Chacun sa chanson. Un seul se tait, le cadet. Lui, ne parle pas, il attend. Huit ans, neuf ans, dix ans. Dans les familles, les drames se jouent mais ne se disent pas. Huit ans, vingt ans trente ans.

    Mon avis :

    Inspiré dune chanson de Lio « Amoureux solitaire », le titre a été ce qui a attiré mon regard. La 4e de couverture a fini de me convaincre.

    Ce court roman émanant de la rentrée littéraire est un petit bijou de concision. En 119 pages, donnant la parole aux membres dune même famille, il évoque, tel un puzzle qui se construit pièce après pièce, le divorce des parents et tout ce que cela va entrainer pour chacun, en changements de vie dabord, en sentiments contradictoires ensuite.

    Nous sommes dans les années 80, le divorce nest pas encore aussi fréquent quaujourdhui et lainée de la famille semble navoir personne à qui parler de ce quelle vit. Son frère est trop petit, ses parents trop enfermés dans leur propre ressenti et ses amis pas concernés. Gardant en elle cette souffrance, ces non-dits, elle les couche sur papier à l’âge adulte. Elle se remémore, s’émeut, culpabilise, cherche à savoir comment son jeune frère a vécu ce basculement de leurs vies, la fin de leur enfance. Les souvenirs familiaux sont ponctués de chansons, d’émissions télévisées, de films de l’époque que ma génération reconnaitra. Ils tissent le décor immatériel de ce drame familial.

    Ce récit met en scène un amour fraternel plus fort que la séparation. Un drame humain, hélas banal. Un choix dadultes faisant au passage d’énormes dégâts collatéraux. L’écriture est juste, fluide, la narration rythmée et la construction parfaite. Lhistoire émeut quelques fois. Pourtant je ne suis pas vraiment entrée en empathie avec les personnages. Il ma manqué un je-ne-sais-quoi pour ne pas seulement me sentir spectatrice hors champ. Dommage.

    Leiloona a beaucoup aimé et vous en parle ici.

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  • Tchipayuk ou le Chemin du Loup, Ronald LAVALLEETchipayuk ou le Chemin du Loup, c'est la grande saga des indiens métis du Canada au XIXe siècle. A travers le destin d'Askik Mercredi, l'auteur canadien Ronald Lavallée fait revivre la fascinante époque d'un monde encore proche de la nature, mais que la civilisation va bientôt absorber. Sang-mêlé, Askik Mercredi est doublement assujetti, comme indien par les Français, comme catholique par les Anglais protestants. Élevé comme un jeune Indien, ses premières années furent fabuleuses : il a chassé le bison, dansé dans de grandes fêtes, combattu l'ours, fait pacte avec MatchéManitou... Puis Askik est envoyé chez les pères à Montréal, pour étudier. Doué et porté par la rage d'apprendre, Askik, rebaptisé Alexis, fait honneur à son protecteur et devient avoué. Mais, malgré ses efforts, Askik n'arrive pas à se faire totalement accepter de la bonne société canadienne et le souvenir de son enfance le hante...

    Mon avis :

    Lu il y a plus de vingt ans, lors de mon deuxième séjour au Canada, ce récit m’avait marquée –je m’en souviens – mais laissé une impression diffuse. J’ai eu envie de me replonger dans ce roman historique se déroulant sur vingt années (de 1865 à 1885).

    Tout commence dans le pittoresque décor sauvage des forêts et des plaines du Manitoba avant de nous emmener à Montréal. La toile de fond est l’épopée des Métis et de leur chef de file, Louis Riel (personnage important de l’Histoire canadienne, dont je vous parlerai très bientôt). Ici, ce n’est pas la vie de Riel dont il est question, même si le héros lui ressemble beaucoup. Mais il sert de repère historique pour ancré l’histoire d’Astik dans la grande histoire des civilisations ayant peuplé le Canada (amérindienne, métisse, québécoise et anglophone).

    En fait, si Astik a fait les mêmes études que Louis Riel, est devenu avocat comme lui et a été éconduit par une jeune Québécoise blanche dont il était tombé amoureux, s’il a quitté Montréal comme lui, pour revenir vivre sur ses terres natales, son histoire, son engagement pour la cause métisse, commence quand celle de Riel s’achève.

    L’histoire d’Astik est marquée par le rejet conjoint de ses deux communautés d’origine : celle des Amérindiens et celles des Blancs. Sans relâche, il sera à la recherche de son identité intrinsèque, lui qui a le sentiment de faire continuellement le grand écart entre les deux. Parallèlement, Ronald Lavallée nous conte la déchéance d’une race perdant peu à peu tous ses repères pour se voir imposer ceux des Blancs. Et c’est à la fin du récit, en 1885, lors de la rébellion métisse qu’Astik prendra pleinement conscience de son identité de Métis. Ni Amérindien ni Blanc mais Métis.

    Astik Mercredi ne se battra pas au premier plan, comme son prédécesseur, mais il s’engagera auprès de sa communauté pour enseigner aux enfants et leur transmettre les valeurs et l’histoire de son peuple. Douloureuse mission mais salutaire, au lendemain du génocide dont son peuple a été victime.

    Paru en 1987, dans une atmosphère de revendications politiques, le Manitoba souhaitant alors garder le droit de vivre, d’enseigner, de travailler en français, ce roman a une acuité particulière aujourd’hui. Sa relecture en 2012, presqu’au moment où les élections provinciales ont été remportées par le Parti Québécois, séparatiste, semble à point nommé pour mieux goûter à l’éternel recommencement. Tout comme Astik, le Québec d’aujourd’hui revendique ouvertement sa spécificité ethnique et un engagement authentique du maintien de celle-ci.

    Un récit initiatique et historique vraiment intéressant, à lire pour mieux comprendre la complexité de ce beau pays.

      

     

     

     Tchipayuk ou le Chemin du Loup, Ronald LAVALLEE

     

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  • En 1796, dans un village du bocage vendéen ravagé par les Colonnes Infernales, une poignée de survivants recommence l’histoire du monde. Ces hommes qui se disent avec crânerie « brignads et aristocrates » vivent une aventure où le tragique se mêle au sordide et l’espoir à la frustration. Et c’est peu à peu la résurrection de toute une paroisse, l’épopée du monde chouan que, même après le génocide de 1793, l’Histoire ne se lasse pas de persécuter – répression ponctuée d’événements sensationnels, comme en 1808 la désopilante et véridique visite de Napoléon Ier ou, finalement, le dérisoire et décevant retour des Bourbons.

    Mon avis :

    Ce récit est un beau roman historique qui nous plonge au cœur de la Vendée d’autrefois, la Vendée rurale et combattive, déterminée et fière. C’est aussi un roman populaire dans la veine de Giono, Michelet, Signol… Lu dans le cadre de « La ronde bretonne » initiée par Jeenen, j’ai aimé découvrir cet ouvrage envoyé par… Asphodèle bien sûr.

    La Vendée, j’y suis allée trois fois en vacances. C’est une région dont je suis tombée en amour, comme disent nos cousins d’outre-mer. J’y ai visité châteaux, musées, sites historiques, préhistosite… et bien sûr le Puy du Fou où « le chemin creux » m’avait fait forte impression avant même le magnifique spectacle du soir. C’est à ces souvenirs que je pensais en découvrant l’histoire que nous raconte Michel Ragon. A chaque chapitre, une phrase, une anecdote me faisait dire « tiens, je l’ai déjà entendu dire », « je me souviens de l’avoir vu », « cela me rappelle… »… Et ce livre m’a beaucoup intéressée pour cela.

    A travers l’histoire de Dochâgne, rescapé des Colonnes Infernales, on revit l’Histoire, les combats et leurs conséquences sur la vie des paysans et des gens simples. Alors que la majorité des hommes n’est plus, il faut continuer à vivre, à lutter, à travailler. Tout est à reconstruire. La petite histoire va alors se mêler à la grande et les légendes aux faits historiques.

    C’est un beau roman, une histoire émouvante et drôle, riche en péripéties et agréable à lire.

    Pourquoi ce titre ?

    Cholet a été la principale ville conquise par l’Armée royale durant la guerre de Vendée. Elle sera détruite en grande partie. Lors de la grande bataille de Cholet qui oppose les Vendéens et les Mayençais, La Rochejacquelein porte sur lui, bien visibles, trois mouchoirs blancs fabriqués à Cholet, afin de mieux se faire reconnaître de ses hommes. Mais ils attirent aussi l’attention des ennemis. Ayant utilisé un de ces mouchoirs pour panser une blessure, celui-ci se gorge de sang. On fera de cet acte de bravoure une chanson populaire et le traditionnel mouchoir de Cholet deviendra rouge avec des bandes blanches.

    Vous trouverez ici l'avis d'Arieste sur ce livre.

      

    Ici, le billet d'Arieste. Et là, celui d'Asphodèle, qui laisse la place à Syl pour la suite de la ronde.

      

    Les mouchoirs rouges de Cholet, Michel RAGON

     

     Les mouchoirs rouges de Cholet, Michel RAGON

     

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  • Une place à prendre, JK ROWLINGBienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre… Comédie de mœurs, tragédie teintée d’humour noir, satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes, ce premier roman pour adultes révèle sous un jour inattendu un écrivain prodige.

    Mon avis :

    D’un côté, Yarvil, ville mère avec son journal, son centre commercial, ses cinémas, ses immeubles, ses cités sociales… De l’autre, le petit bourg de Pagford, niché au pied de l’abbaye, avec ses maisons bourgeoises, ses villas aux jardins bien entretenus, son unique épicerie, son salon de thé, son Conseil paroissial (presque aussi important qu’un gouvernement fédéral)… Entre les deux, la cité sociale des Champs appartenant à Yarvil mais construite sur des terres de Pagford, usurpées par traitrise selon certains, et Bellchapel, la clinique de désintoxication, sise dans l’église désaffectée.

    Administrativement, Pagford dépend de Yarvil – il n’y a pas de maire à Pagford – mais le bourg jouit d’une certaine indépendance dans divers domaines. Howard Mollison, le président du Conseil paroissial, voudrait se débarrasser une bonne fois pour toutes de la tutelle de la cité des Champs et de la clinique, qu’il voit comme deux abcès purulents sur la face lisse de « sa » ville. Il n’a que faire des parias, des parasites et des drogués qui y pullulent et menacent la tranquillité de Pagford !

    Le charismatique Barry Fairbrother est son plus grand opposant au Conseil. Mais voilà qu’il décède d’une rupture d’anévrisme et laisse une place vacante. La petite bourgade paradisiaque va alors révéler son vrai visage.

    Dans ce roman, JK Rowling nous dépeint un monde qu’elle connait bien. Même si Pagford n’existe pas, il s’est nourri de ses souvenirs d’enfance et d’un passé encore proche qu’elle ne renie pas. La pauvreté, la misère, elle a fait plus que les côtoyer. Elle les a vraiment vécues. Cela se sent dans le portrait très fin qu’elle dresse des habitants des Champs. Malgré un regard impitoyable sur leurs travers, leurs bassesses et leurs fêlures, on sent aussi beaucoup de tendresse dans ses propos. Pour Krystal notamment.

    L’histoire -et le milieu dans lequel elle s’inscrit- n’est pas sans rappeler les films de Ken Loach (Sweet sixteen, Looking for Eric) ou encore « Billy Elliot » ou « Full Monty ». Même ambiance, même fond de crise économique et sociale, même décor. Mais là où « Billy Elliott » ou « Full Monty » laissait espérer une vie meilleure, une possibilité d’échapper à son destin et de se prendre en mains, JK Rowling a choisi de nous montrer le rude côté des choses, d’une vie qui ne se passe pas toujours comme on l’a rêvée.

    Manigances, hypocrisies, lâchetés et faux-semblants sont le décor sordide de ce récit. Que ce soit au sein de la ville et de son Conseil ou dans l’intimité des familles. Et chacun d’y reconnaitre un peu de son propre entourage…

    Je n’attendais rien de particulier de cette lecture, si ce n’est me rendre compte de la manière dont JK Rowling allait rebondir après le départ d’Harry. J’ai été charmée par cette histoire. On retrouve les descriptions fines et précises qui m’ont tant plu dans la saga Harry Potter et le souci du détail. Sans oublier cette inimitable écriture qui rend chaque fin de chapitre si attrayante qu’on a beau se dire « cette fois, je ferme », on se surprend quand même à tourner la page pour lire « les premiers mots, juste les premiers mots » avant de se laisser entraîner, faibles lecteurs que nous sommes.

    Dans ce roman, ce sont surtout les jeunes qui m’ont émue : des adolescents en crise, certes, mais lucides, jetant un regard sans complaisance sur leurs parents et le monde des adultes en général. Des jeunes trop mûrs car malmenés par la vie ; des jeunes qui ne veulent en rien ressembler à leurs parents mais qui sont déjà tellement meurtris qu’on se demande comment ils pourraient en être autrement.

    Ce n’est pas un conte de fées que nous propose JK Rowling ici. Rien de magique dans ce récit. Mais la vie ; juste la vie, comme elle est, parfois…

     

     

    Une place à prendre, JK ROWLINGUne place à prendre, JK ROWLINGUne place à prendre, JK ROWLING

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  • Star Wars, L'Encyclopédie absolue, Ryder WINDHAM

    Il était temps de disséquer les raisons de ce véritable phénomène culturel et de lui consacrer une encyclopédie sublime et absolue ! L'encyclopédie absolue retrace, en 8 chapitres thématiques, l'histoire de la saga-culte de George Lucas. Elle détaille le point de départ et la chronologie du combat de la Force contre le côté obscur qui eut lieu dans une galaxie très lointaine, il y a bien longtemps. Elle montre les coulisses et les étapes de fabrication de chacun des 6 épisodes, ainsi que les produits dérivés et les progrès fulgurants de la technologie entre les deux trilogies.

    En 1000 illustrations, images de films, planches de BD, documents inédits d'archives de Lucasfilm, croquis, esquisses… elle donne à voir la construction minutieuse des étapes de la saga et immortalise ses grands moments.

     

      

    Mon avis :

    Sorti sur les écrans en 1977, Star Wars n’a cessé de faire rêver les spectateurs tout au long de la saga et bien au-delà. Elle a donné naissance à d’innombrables produits dérivés et est ce qu’on peut appeler un véritable phénomène de société.

    Les Editions Nathan viennent de sortir « Star Wars, L’Encyclopédie absolue » qui explique cette réussite en l’illustrant abondamment. Nous sommes entraînés dans l’histoire de la galaxie, de ses héros, de ses personnages clés et de ses secrets technologiques. Planches encyclopédiques, photos des films, dessins, maquettes, couvertures de magazines… nous plongent dans un univers féérique et enrichissent notre « culture Star Wars ».

    « La galaxie », « Le blocus de Naboo », « L’élu », « Prisonniers et prédateurs », « Le destin de Luke », « Maquettes »… sont autant de planches à découvrir dans cet album. Les fans apprécieront les très belles et nombreuses photos mais resteront peut-être un peu sur leur faim en ce qui concerne textes et explications. Deux pages, c’est parfois trop court. Elle en apprendra cependant beaucoup aux amateurs moins éclairés comme c’est mon cas.

     

    Une idée cadeau pour les fêtes, cependant.

     

     

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