• Jayne Mansfield, 1967, Simon LIBERATIDans cette Buick broyée se trouvait une femme, une "Hollywood movie star" de trente-quatre ans, anseuse nue à Las Vegas, célébrissime sex-symbol des années 50. Simon Liberati ressuscite Jayne Mansfield, l'actrice méconnue la plus photographiée au monde, fouille amoureusement dans les recoins les plus ténébreux de sa vie, retrace ses dernières heures en plein été hippie, qui disent aussi le crépuscule de l'âge d'or hollywoodien. Au programme : perruques-pouf, LSD 26, satanisme, chihuahuas, amants cogneurs, vie desaxée, mort à la James Dean, cinq enfants orphelins et saut de l'ange dans l'underground.

    Une oraison funèbre et morbid chic dans la droite ligne de Truman Capote et Kenneth Anger.

     

    Mon avis :

     

    Arrivée à Hollywood à 23 ans, Jane Mansfield était décidée à devenir une star, une icône telle Marilyn qu’elle se voyait déjà détrôner. Mais une dizaine d’années plus tard, son ascension s’arrêtait brusquement sur une route de Louisiane. Sa Buick allait s’encastrer violemment sous un semi-remorque.

    Cette sortie de route fait l’ouverture de ce court récit. Minutieusement, l’auteur nous raconte l’accident pendant plus de 50 pages. J’ai trouvé ça d’un ennui mortel.

      

    J’espérais découvrir cette comète du showbiz, présentée souvent comme une mégalomane prête à tout pour réussir, en lisant ce récit mais je n’ai finalement rien appris ou presque de la vie de cette jeune femme blonde qu’il surnomme « le diplodocus des années dumb blonde »

      

    Ce livre n’est pas un roman, pas vraiment une biographie et n’apporte pas grand-chose. Bien qu’il ait reçu le prix Femina 2011, j’ai trouvé cette lecture décevante aussi bien par la forme que par le fond.

     

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  • Les contes macabres, Edgar ALLAN POE - Benjamin LACOMBE« Quelque chose de profond et de miroitant comme le rêve, de mystérieux et de parfait comme le cristal ! Un vaste génie, profond comme le ciel et l’enfer ! » a écrit Baudelaire à propos de l’œuvre de Poe.

     

    Mon avis :

     

    Le livre contient sept contes d’Edgar Allan Poe traduits par Baudelaire, un chapitre sur sa vie et son œuvre et se clôture sur une biographie de l’auteur, du traducteur et de l’illustrateur.

     

    J’ai de suite été attirée par la couverture, noire bien sûr. Au centre, un médaillon semble sortir du livre : une jeune femme au teint blafard et au regard vide est habillée de deuil. Elle tient un chapelet entre les mains. Le fond est rouge sang. Les pourtours sont décorés de ronces, chat squelettique, crânes, yeux lugubres… incrustés dans la reliure. La couleur blanche du titre a coulé.

    On est de suite plongé dans l’atmosphère macabre de ces contes.

     

    La 2e et la 3e de couverture présentent un damier rouge et gris où alternent têtes de mort aux orbites inquiétantes et visages tristes d’un même homme. Deux pages blanches présentent une dédicace et le sommaire ; les autres seront noires comme les ténèbres ou blanches comme la mort selon les nouvelles.

     

    Le médaillon de la couverture orne la 5e page, en pleine page, nous permettant d’admirer la finesse dans les détails : la dentelle rehaussant le corsage de cette jeune femme est magnifique.

    Rien n’est laissé au hasard dans les illustrations : une dédicace telle une épitaphe ouvre le livre, chaque conte est précédé d’une page de garde noire et rouge, reprenant le motif de couverture en tout ou partie et de superbes dessins un peu délavés illustrent les récits.

    J’aime beaucoup la finesse des traits chez Benjamin Lacombe, son univers onirique et ses visages aux yeux disproportionnés où transparaissent les émotions. Ici, ils expriment tous la lassitude, l’horreur ou l’ennui. Quelquefois le mépris. Ces personnages intrigants et mystérieux créent une sensation dérangeante qui vient renforcer l’écriture d’Edgar Allan Poe. Elle fait frémir. Alliant son pinceau à la plume de l’auteur, Benjamin Lacombe renforce l’univers fantastique créé par celui-ci grâce à des illustrations criantes de réalisme. Le charme opère et on entre avec délice dans ces décors d’un autre temps, d’un autre monde…

     

    Ces contes poétiques, philosophiques et fantastiques sont intéressants et très plaisants à lire. L’auteur n’a pas son pareil pour nous décrire les scènes dans les moindres détails, les rendant vivantes et terrifiantes à la fois. Bien sûr, c’est une prose d’un XIXe siècle et il faut savoir l’apprivoiser.

    Le livre, et c’est un plus indéniable, présente aussi les écrits de Baudelaire sur la vie de Poe et son œuvre.

     

    Un livre magnifique à se faire offrir absolument.

     

    Les contes macabres, Edgar ALLAN POE - Benjamin LACOMBELes contes macabres, Edgar ALLAN POE - Benjamin LACOMBE

      

      

     

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  • Vanina Vanini et autres nouvelles, STENDHALRome, en 182.. Pietro, un jeune patriote, blessé lors de son évasion, trouve refuge dans le palais du Prince Vanini avec l'aide de la Comtesse Vitelleschi. Vanina, la fille du Prince, s'éprend très vite de Pietro. Mais guéri, il repart pour reprendre la lutte pour l'indépendance de l'Italie. Vanina, désespérée, décide de le rejoindre. Les deux jeunes gens sont très amoureux. Toutefois, Vanina trouve que l'engagement politique de Pietro est trop important. Jalouse, elle dénonce les amis de Pietro qui sont tous arrêtés. Ce dernier, craignant d'être pris pour un traitre, se livre à la police. Vanina est désespérée.

     

    Mon avis :

     

    Cette nouvelle est la 1e des quatre publiées dans le recueil des éditions Folioplus classiques.

    Cette nouvelle de Stendhal est parue en 1829 comme Le Philtre et Le Coffre et le Revenant qui suivent, et auxquelles se joint San Francesco a Ripa. On connait essentiellement Maupassant comme auteur de nouvelles, mais Balzac, Musset, Dumas, Stendhal et d’autres auteurs romantiques y ont gouté. Ce genre étant alors très à la mode. C’est un récit bref où se retrouvent émotions fortes, passion, dénouement dramatique auxquels s’ajoute souvent un certain exotisme. Ici, comme dans San Francesco a Ripa, l’histoire se passe en Italie, dans les autres, ce sera en Espagne.

    Les talents de conteur de Stendhal et son goût pour l’anecdote sont judicieusement mis au service de ce genre où il excelle. En quelques pages, il nous raconte avec précision, sur le ton de la confidence, un destin tragique, comme s’il s’agissait de la dernière rumeur en date.

     

    Dans les quatre nouvelles rassemblées ici, on découvre de jeunes femmes, au caractère fort et à l’énergie hors du commun, en proie à un amour passion impossible qui, on le pressent dès le départ, conduira à une fin tragique. Stendhal s’amuse à nous montrer dans ces récits, le côté sombre et destructeur de l’amour. Dans chaque nouvelle, les personnages se débattent avec des sentiments contradictoires que sont l’orgueil, l’amour, la vanité, l’honneur, la jalousie, la morale, l’éducation… Et à chaque fois, tel un cataclysme, l’amour emportera tout sur son passage.

    Ce n’est pas un hasard si les héroïnes de Stendhal sont Italiennes ou Espagnoles. Qui mieux qu’elles peuvent incarner cet amour passionnel, immodéré, déraisonnable ? La vie en France semble bien triste et fade en ces temps de Restauration, l’insouciance n’est plus de mise et le Sud apparaît comme une terre d’énergie, de sentiments à fleur de peau et les gens du Midi comme des passionnés dans l’âme. De quoi faire rêver. (On retrouve d’ailleurs ces idées dans De l’amour que Stendhal publie en 1822 et où il est question « des nations par rapport à l’amour »)

     

    Cet amour-passion que Stendhal magnifie, laissant accroire que les Françaises en sont incapables, est-il cependant l’amour vrai, réel, absolu ? Le moins que l’on puisse dire c’est que cet amour ravageur ne rend pas heureux ceux qui tombent entre ses griffes. Inéluctablement, il y aura punition, mort, malheur. Cet amour, à en croire Stendhal, n’assure en aucun cas le bonheur.

     

    J’ai aimé me plonger dans ces nouvelles, retrouver un style vif et précis, un vocabulaire choisi et la société du XIXe siècle. Une lecture idéale pour un après-midi maussade.

      

      

    Vanina Vanini et autres nouvelles, STENDHAL

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  • La fille de son père, Anne BERESTTrois sœurs que la vie a éloignées se retrouvent chez leur père à l'occasion d'un dîner d'anniversaire. Dans la maison d'enfance, les souvenirs affleurent. Les gestes deviennent nerveux, les langues fourchent et les rancœurs s'invitent autour de la table. Au dessert, un secret de famille est révélé. Une bombe à retardement qui va, sourdement, modifier le quotidien de chacune des filles.

     

    Mon avis :

     

    Trois sœurs. Trois jeunes femmes rousses aussi différentes que peuvent l’être des sœurs. Irène l’aînée, fleuriste et mère de famille, a un caractère fort, dominant. C’est l’aînée. La narratrice, la cadette, se cherche encore, peu sûre d’elle. Elle commence une relation qui ne l’agrée pas tout à fait mais n’ose pas le dire à son compagnon. Et puis, il y a Charlie, la benjamine. La petite sœur qui a toujours eu l’impression d’être la pièce rapportée dans une famille qui avait déjà beaucoup vécu avant son arrivée. Charlie est discrète, menue, un peu à la frontière familiale.

    La narratrice nous emmène dans son histoire de famille. C’est un enterrement qui fait affluer les souvenirs. Nous voici assise dans la voiture qui conduit les sœurs dans la maison de leur enfance pour fêter un anniversaire. Les 38 ans d’Irène. Un anniversaire qui va bousculer leur vie.

    Leur mère est morte depuis longtemps mais son image continue de flotter dans la maison, dans les pensées de chacune, dans leurs souvenirs, dans la pièce qui fut son bureau et que l’on n’ouvre jamais, tel un sanctuaire. Chacun voudrait que le temps ne passe pas, que le passé reste bien à sa place. Malgré Catherine, la compagne du père.

     

    Le thème est classique mais le roman est déroutant. On croit tout comprendre mais avons-nous toutes les pièces en main ? La cadette semble distante, silencieuse, spectatrice de ce drame qui se joue devant elle. Elle paraît extérieure à ce qui lui arrive, ne semble jamais prendre son avenir en main. Elle s’arrange du quotidien, des imprévus, déboussolée ou fataliste. Elle n’est ni l’aînée dominante, ni la benjamine à qui on pardonne tout – elle est jeune encore. Elle est celle du milieu, disponible pour ses sœurs, gardienne du temps pour les autres.

     

    L’écriture est sensible et légère même lorsqu’elle narre des émotions fortes et des drames. Ces vies qu’Anne Berest nous raconte en distillant les états d’âmes de chacun, paraissent si lisses. Puis le coup d’éclat arrive et tout nous est jeté en pleine figure : les mensonges, l’autorité du père, le manque de la mère, la jalousie, la rancœur… Qu'en faire ? Comment gèrer cela ? Comment la narratrice vivra-t-elle avec ce poids ?

     

    J’ai trouvé le récit plein de charme. Les réactions et les sentiments de chacun sont très bien décrits ; l’écriture est soignée, agréable. On peut peut-être regretter que les personnalités ne soient qu’effleurées ; on voudrait en savoir davantage sur chacune et on reste un peu sur sa faim. Le roman m’a paru un peu trop léger quelques fois.

    Mais on se laisse prendre par la narration, les réactions fraternelles, les fous-rires au mauvais moment, les regards qui en disent longs, cet amour qui les lie toutes les trois. On retrouve bien l’amour ambigu qui peut unir des sœurs, fait de tendresse et de cruauté, de don total et de retenues pudiques.

      

    Un bon premier roman qui me donne envie de suivre son auteure.

      

      

     La fille de son père, Anne BEREST

     

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  • La femme au miroir, EE SCHMITTAnne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale de Sigmund Freud, Anny à Hollywood de nos jours. Toutes trois se sentent différentes de leurs contemporaines; refusant le rôle que leur imposent les hommes, elles cherchent à se rendre maîtresses de leur destin. Trois époques, trois femmes: et si c'était la même?

     

    Mon avis :

     

    J’avais commencé ce livre et lu la 1e partie quand je suis allée à la conversation littéraire de ma librairie, pour y rencontrer Eric-Emmanuel Schmitt. Article ici.

    J’ai donc laissé dormir volontairement ce roman afin de reprendre ma lecture, vierge de souvenirs (ou presque). Je souhaitais ne pas être influencée par ce que j’avais entendu ce soir-là sur les héroïnes. Mais la mémoire est plus fidèle qu’on ne le pense et il suffit parfois d’une expression, d’une phrase pour qu’elle remette au premier plan, une idée de l’auteur.

    Mon billet sera donc mon avis mais il se peut que l’influence de l’auteur s’y mêle à mon corps défendant.

     

    Elles sont trois. Trois femmes d’époques différentes. Mais elles ont en commun d’être belles et de se sentir prisonnières de ce physique qui scelle malgré elles leur destin. Chacune est forte et fière et refuse de voir sa vie conditionnée par son image.

    A première vue, rien ne les lie. Mais en y regardant bien, elles ont beaucoup de traits communs.

     

    Ce sont des femmes, des épouses, des mères exemplaires, admirées. Mais elles rejettent le destin dessiné par les autres pour trouver leur propre place, leur propre chemin dans ce monde. Elles sont douces, aimantes, attentives aux autres mais n'acceptent pas de se définir par rapport à l’homme. On pourrait dire d’elles « qu’elles ont tout pour être heureuses » et pourtant, elles ne le sont pas.

    Aux prises avec leur époque, les conventions, les contraintes qu’on leur impose, elles n’ont de cesse de gagner leur liberté. Y arriveront-elles ?

    Se choisir « soi » plutôt que d’être « selon les autres », c’est prendre le risque de décevoir, de blesser, de déplaire. Pourront-elles assumer ces risques ?

     

    J’ai été emportée par ces trois destins de femmes si bien mis en mots. Quelle que soit l’époque, elles sont nos contemporaines, nos proches. Qui mieux que nous peut comprendre ces femmes ? A une époque où le paraître prend le pas sur l’être, où la beauté est la norme absolue, où les magazines trichent pour rendre les belles femmes sublimes, il est bon de voir des femmes intelligentes y renoncer pour gagner en indépendance, en naturel.

    En lisant, je pensais à Jeanne Moreau, Simone Signoret ou Brigitte Bardot qui ont lutté contre l’enfermement de leur statut de sex-symbol. C’est courageux d’accepter la vieillesse, ses rides, ses cheveux gris… Combien n’ont pas ce courage ? Le courage de quitter le chemin tracé par les autres. Ce jeunisme à tout crin.

    L’estime de soi ne passe pas par le miroir. Il fallait oser le dire. Eric-Emmanuel Schmiit l'a joliment écrit. Et venant d’un homme, cela fait du bien.

     

     

      

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  • Le premier été, Anne PERCINDeux sœurs se retrouvent une fin d’été en Haute Saône, afin de vider la maison des grands-parents décédés. Depuis longtemps, Catherine, la benjamine, se tient loin de ce village… Pourtant, chaque coin de rue ou chaque visage croisé font surgir en elle des souvenirs précis et douloureux. Sa sœur ainée a fondé une famille, elle, non. Devenue libraire, c’est une femme solitaire.

    A l’adolescence déjà, elle passait des heures dans les livres. Mais pour ce qu’elle a vécu ici, l’été de ses seize ans, l’été de sa lecture du Grand Meaulnes « il n’y a pas eu de mots. Il n’y en a jamais eu, ni avant, ni après. C’est quelque chose qui ne ressemble à rien d’écrit. » Quinze années ont passé, et personne n’a jamais su quel secret la tenaillait depuis tout ce temps, le drame dont elle a peut-être été coupable.

     

    Mon avis :

     

    Une maison de famille à vider et ce sont des années de souvenirs qui affluent. Pour Catherine, ce sera un seul souvenir. Celui d’un été. Un été (presque) comme les autres, chez ses grands-parents. Un été qui bouleversera sa vie.

     

    Assise sur le banc devant la maison, elle laisse lentement remonter à la surface, avec délicatesse et retenue, ce qu’elle a enfoui au plus profond d’elle-même si longtemps. Mot après mot, nous cheminons à ses côtés vers l’inéluctable. Elle parle. Et on écoute en silence, sentant la tension monter crescendo.

    Immanquablement, pour peu qu’on ait sensiblement son âge, on replonge dans nos propres souvenirs. On retrouve nos premières lectures, « Bonne Soirée » que lisaient nos parents et nos premiers OK Magazine. On se prend à fredonner les chansons dont elle évoque les titres. On revoit nos propres vacances à la campagne, la moiteur de l’été, le temps des moissons, les balades en liberté, la piscine du village…

     

    Le ton est intimiste, pudique, on se sent confident privilégié. Plus d’une fois, j’ai eu l’impression de lire son journal par dessus son épaule. La sensation était troublante.

     

    Anne Percin nous conte avec beaucoup de talent, d’une plume implacable, l’innocence, la candeur et la cruauté de l’enfance. Tout sonne juste dans cette histoire ; les senteurs nous enivrent, les couleurs nous aveuglent, le soleil nous brûle et tous nos sens sont en éveil.

    Une belle découverte dont je suis sortie bouleversée.

      

      

      Le premier été, Anne PERCIN

    Lire, entre autres, le commentaire de Krol

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  • Botticelli Code, Marc LefrançoisPour la première fois peut-être de son existence, Alice eut du génie. Cela arriva comme ça, tout d’un coup, une sorte de coup de foudre. Non, pas de coup de foudre car là il s’agissait d’intelligence et non d’une vague sensation. Ce fut en réalité une révélation. Et le jour de cette révélation fut aussi celui où elle décida de devenir malhonnête.

     

    Mon avis :

     

    70 pages d’un récit plein de vie et d’humour, ciselé avec doigté pour en faire un petit bijou de concision. Une plongée rafraîchissante dans le monde de l’art, aux côtés d’Alice, une artiste sans panache, à la vie terne, qui va soudain avoir un trait de génie.

    Le récit se lit vite, tant on a envie d’en connaitre la chute. Une histoire brillante et drôle qui fait rêver et passer un agréable moment de lecture.

    Plus subtil et moins racoleur, le titre aurait été un plus pour ce petit livre bien sympathique.

     

     

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