• Page noire, GIROUD, LAPIERE, MEYER

    FilmsEntouré d’un épais mystère, Carson McNeal est plus qu’un écrivain à succès, c’est un phénomène. Maître du thriller armé d’un style précis que l’on compare à Steinbeck, l’homme est l’objet de toutes les curiosités. Pourtant, personne ne l’a déjà rencontré, ni même approché. Afin de réaliser le coup de la rentrée littéraire pour le magazine Tales & Writer, Kerry Stevens, une jeune journaliste texane, imagine un stratagème futé pour s’immiscer chez l’éditeur de McNeal et dérober les bonnes feuilles de son prochain roman. Elle est bien décidée à trouver une piste pour rencontrer ce mystérieux surdoué. En dévorant les pages encore inédites, Kerry met des visages sur les mots, en imaginant à quoi pourrait ressembler Afia, l’héroïne palestinienne du roman. La lecture de ces pages noires va accompagner son enquête pour retrouver la trace de Carson McNeal.

     

    Mon avis :

     

    Cette bande dessinée se lit comme un bon polar à suspens.

    Dès le début, le mystère qui entoure ce Carson McNeal, brillant auteur de romans à succès, est entier. Personne ne l’a jamais vu ou entendu, l’anonymat fait même partie de son contrat.

    C’est sans compter sur la détermination de Kerry, qui veut prouver au monde, et surtout à son père, qu’elle a du talent. Ayant en sa possession le premier chapitre de son prochain roman, elle va chercher à le percer à jour grâce à ses écrits.

    L’histoire est aussi l’occasion de remettre en lumière la Guerre du Liban, une des pages les plus sombres de l’Histoire du Moyen Orient. Mais elle n’est hélas qu’effleurée ; j’aurais aimé qu’elle soit un peu plus approfondie.

    Très vite, l’enquête de Kerry et le roman de Mc Neal se mêlent habilement. Les histoires se frôlent, se superposent, entrent en résonnance, entrainant le lecteur dans mille supputations.

    Enfin, les protagonistes se dévoilent peu à peu, jusqu’au dénouement ouvert mettant en lien réalité et fiction.

     

    Pour figurer les deux histoires entremêlées, deux styles graphiques différents ont été choisis. Les couleurs aussi ont leur importance, élément narratif à part entière. Le tout cohabite dans une parfaite harmonie et rend la lecture passionnante.

     

    L’écriture comme rédemption, la recherche de la vérité, la quête de l’identité… sont autant de thèmes abordés dans cet album où chacun puisera ce qu’il voudra.

     

     

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 15 Juillet 2011 à 04:32

    Oh !!! Quelle belle suggestion !!!

    Je surveille car j,aime bien ce style !

    Merci, mon amie

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    2
    Samedi 16 Juillet 2011 à 20:50

    Je ne lis jamais de BD. Même petit, je n'aimais pas trop ça ... sauf les Petsi (tu connais?) que j'ai lu et relu et rerelu!

    3
    argali Profil de argali
    Dimanche 17 Juillet 2011 à 11:14

    Les Petzi, je les ai tous. J'adorais aussi. J'aimeais beaucoup le morse et sa manière de manger les crèpes.

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