• Seuls, GAZOTTI & VEHLMANNSeuls, GAZOTTI & VEHLMANNSeuls, GAZOTTI & VEHLMANN

    Tome 4 :

    Après être parti un temps à la campagne, les enfants reviennent en ville accompagnés d’autres rencontrés au parc d’attraction. Alors qu’ils sont en réunion, le maître des couteaux apparait, blessé et portant un pyjama de bébé ensanglanté brodé d’un prénom : Lucie…

    Tome 5 :

    Des élections sont prévues pour élire un chef, les cours, donnés par des volontaires, ont repris… la vie s’organise. La mort d’un des leurs vient perturber le cours des choses et poussent les enfants à quitter leur lieu de vie pour s’aventurer dans la zone rouge.

    Ils découvrent enfin la vérité. Toute la vérité ?

    Tome 6 :

    Au lieu de rester unis, deux clans vont à nouveau s’opposer. Saul veut contrôler tout le quartier et marque son territoire de graffiti. Nos jeunes héros se voient ainsi privés de lieux stratégiques comme les grands magasins et les pompes à essence. La violence est à son comble.

     

    Mon avis :

     

    Le tome 5 marque la fin de la première partie de cette saga. On découvre un peu de la vérité mais on sent qu’il y a autre chose derrière tout ça. Trop de questions restent encore sans réponse.

    La deuxième partie commence fort avec le retour de Dodji et on sait d’emblée qu’on n’est pas au bout de ses surprises.

    Les dessins restent d’une grande qualité, la précision des scènes urbaines est saisissante de réalisme et les traits des différents enfants sèment le trouble tant certains « anges » en apparence sont carrément démoniaques.

    Les rapports humains se compliquent et la violence grandit. Même si l’humour est toujours présent et désamorce un peu tout ça, je persiste à dire que cette bande dessinée n’est pas à mettre entre toutes les mains. Aux parents de voir si leur enfant est à même de comprendre et supporter les situations « tendues » du récit et leur portée émotionnelle.

    Personnellement, même si le suspens est permanent et bien amené, je me serais bien arrêtée ici. Cela semble tirer en longueur, un peu comme la série « Lost » où l’on finissait par se perdre dans les rebondissements. Mais mon fils n’est pas d’accord avec moi. (Pour le côté violent non plus d’ailleurs.)

    Nous attendons la sortie du prochain tome afin de savoir qui de nous deux s’approche de la vérité dans les hypothèses qu’il émet. Au moins cette BD a-t-elle le mérite de rassembler petits et grands autour des mêmes albums.

     

     

     

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  • Chouette la rentrée, Frank AndriatCarte blanche de Frank Andriat, écrivain et professeur à l’athénée communal Fernand Blum de Schaerbeek depuis 1980. Auteur de « Vocation prof « (Labor éducation/Érasme) et de nombreux romans pour adolescents chez Mijade et Grasset-Jeunesse ainsi que de plusieurs livres avec ses élèves.

     

    Le texte qui suit est tellement beau et tellement vrai que je ne peux m’empêcher de le reproduire sur mon blog, une semaine après le début des cours.

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  • J’ai trouvé chez « Littérature et Chocolat », la liste des nommés pour le Prix Goncourt 2011. Elle est toute chaude !

    Ayant dans ma PAL, trois romans de cette liste, je vous la propose aussi.

    A vous de voir, en glanant les commentaires de-ci delà, si quelque titre vous tente.

      

      

     

    Stéphane Audeguy   Rom@   Gallimard

    Emmanuel Carrère   Limonov   POL

    Sorj Chalandon   Retour à Killybegs   Grasset

    Charles Dantzig   Dans un avion pour Caracas   Grasset

    David Foenkinos   Les Souvenirs   Gallimard

    Alexis Jenni   L’Art français de la guerre   Galliamrd

    Simon Libérati   Jayne Masnfield 1967   Grasset

    Ali Magoudi   Une sujet français   Albin Michel

    Carole Martinez   Du Domaine des Murmures   Gallimard

    Véronique Ovaldé   Des vies d’oiseaux   L’Olivier

    Eric Reinhardt   Le Système Victoria   Stock

    Romain Slocombe   Monsieur le Commandant   NIL

    Morgan Sportès   Tout, tout de suite   Fayard

    Lyonel Trouillot   La belle amour humaine   Actes Sud

    Delphine de Vigan   Rien ne s’oppose à la nuit   JC Lattès

     

     


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  • Le bar du vieux Français, STASSEN - LAPIERELe bar du vieux Français, STASSEN - LAPIERE

    Deux enfants fuient leurs traditions familiales et se croisent au milieu du désert dans un improbable bar tenu par un vieux français qui aime raconter des histoires. Leila, française d'origine Marocaine, fuit la pression de son entourage et rencontre Célestin, qui a soustrait sa sœur aux scarifications tribales. Adolescents grandis trop vite, ils découvrent l'insouciance et l'ivresse du premier amour puis le goût amère de la séparation. Ils survivent grâce à l'espoir des retrouvailles et se racontent dans des lettres précieusement gardées par le vieux français. Continuant leur chemin initial jusqu’au terme qu’ils se sont fixés, ils se donnent cependant rendez-vous au bar du vieux français, un an plus tard. 

     

    Mon avis :

     

    Le challenge de Mo’ m’a donné l’occasion de relire cette bd parue en 1992 dans la collection Aire Libre. J’avais gardé un excellent souvenir de cette histoire lue dans ma jeunesse et je l’ai trouvée à nouveau touchante, vingt ans après.

    Ce roman graphique aborde non seulement l’émancipation et le dépassement de soi, comme un récit initiatique classique mais il nous parle aussi de l’intégration, du poids des traditions et de la difficulté qu’a chacun de trouver sa place dans ce monde. Pour trouver cette place, Leila et Célestin feront un long et douloureux voyage, géographique et intérieur. Rendus forts par les épreuves, ils grandiront rapidement et prendront des décisions qui, sans le savoir, conditionneront toute leur vie.

    L’originalité du récit de Lapière est qu’il est conté par le vieux français, tenancier d’un bar en plein désert. Impatient de voir revenir ces deux enfants, il a ouvert et lu les lettres qu’ils s’étaient envoyés chez lui, seule adresse fixe qu’ils aient eue. Parlant de l’un puis de l’autre à tour de rôle, il nous mène vers la date de leurs retrouvailles que l’on attend avec impatience.

    La détermination des jeunes et leur force de caractère est rendue à merveille dans les dessins de Stassen. Ils ont les traits vifs, incisifs, presque caricaturaux et sourient peu. Mais quels regards expressifs ! Excepté pour les lieux extérieurs qui sont d’un jaune très lumineux, les dessins sont sombres, comme la vie et les tourments. L’Afrique écrasante, aride, sèche et violente est particulièrement bien rendue et les traits ne sont pas sans rappelés l’art africain lui-même.

    Une belle réussite et un classique du 9e art qui a bien mérité les prix reçus et n’a pas pris une ride.

     

    Tome 1 : Prix du Jury Œcuménique de la BD, (Fauve) Alph-Art coup de cœur, Grand Prix de la Critique ACBD

    L’intégral : Grand Prix de la Critique ACBD (Prix des 20 ans de l'ACBD)

      

      

     

     Le bar du vieux Français, STASSEN - LAPIERE

     

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  • Challenge rentrée littérairePetit récapitulatif en ce qui concerne le challenge lire 1% de la rentrée littéraire. Ce challenge sera rapidement honoré et certainement dépassé.

    Jusqu’ici, j’ai lu et commenté :

     

    Tuer le père  d’Amélie Nothomb

    Les amants de Francfort  de Michel Quint

    Génération Nothomb  d’Annick Stevenson

     

    Contes et légendes : Carthage  de Claude Pouzadoux

    Je me souviens, Rebecca  de Nathalie Somers

    Le sourire de ma mère  de Marie Sellier

      

    Dans ma PAL :

    Le pacte des vierges  de Vanessa Schneider

    Du domaine des murmures  de Carole Martinez

     

     

     

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  •  

    Génération Nothomb, Annick STEVENSON

    Sam, post-ado rebelle, mal dans sa peau, tombe un jour sur un roman d’Amélie Nothomb. Pour le jeune homme, qui n’avait jamais ouvert un livre, c’est la révélation. Afin de lui faire partager son émotion, il écrit à la romancière. S’établit alors entre eux une complicité épistolaire, qui, indirectement, inspire à Sam des projets auxquels il n’aurait jamais pensé, lui ouvre la porte de rencontres déterminantes, révèle en lui l’homme qu’il ignorait être, qu’il choisit de devenir. 

    S’appuyant sur des faits réels, et des extraits de blogs et forums, ce roman met en avant la relation unique, presque intime, qu’Amélie Nothomb entretient avec ses lecteurs, l’énergie qu’elle leur infuse et la manière dont ils s’approprient ses textes jusqu’au point de fusion. 

     

     

    Mon avis :

     

    Ce n’est un secret pour personne que j’aime beaucoup Amélie Nothomb. Je lui ai consacré un billet dans « auteurs », j’en parle souvent, j’ai tout lu… J’ai donc été naturellement attirée par ce roman quand je l’ai aperçu chez mon libraire, sur la table des ouvrages de la rentrée. De plus, Luce Wilquin est réputée pour ne publier que des romans de qualité qu’elle a aimés. Je me suis donc laissé tenter sans difficulté.

     

    Ce roman est très original dans la mesure où, partant du fait avéré qu’Amélie Nothomb répond personnellement aux lecteurs qui lui écrivent, l’auteure imagine ce qu’un admirateur peut écrire à son auteur préféré. Au fil des lettres, le jeune homme se dévoile, se confie, réalisant un parallèle entre sa vie et les récits d’Amélie Nothomb dont de nombreux passages lui parlent personnellement.

    Entrecoupé de passages tirés de blogs réels, le récit pose la question de l’existence d’une « Génération Nothomb » qui serait née à la lecture des écrits de la romancière et se reconnaitrait dans ses histoires. Partageant leur ressenti à la lecture de phrases tirées des récits, ces jeunes tissent un lien entre eux, une sorte de communauté de lecteurs aux nombreux points communs, dont le moindre n’est pas d’avoir pris goût à la lecture grâce à Amélie Nothomb. Bel hommage pour un auteur.

    S’appropriant les textes de leur auteur fétiche, ces jeunes lecteurs manquent parfois de recul et d’esprit critique dans leurs réactions mais est-ce vraiment l’important ? A l’heure des téléréalités bêtifiantes, de la mondialisation, des difficultés sociales… se découvrir une passion, un but, et littéraire en plus, n’est-ce pas déjà formidable ? Un sixième sens, comme dit Sam, celui de la lecture !

     

    Un très beau roman d’amour, amour de la littérature.

     

    « La littérature a un pouvoir plus que libérateur : elle a un pouvoir salvateur. Elle m’a sauvé : sans les livres, je serais morte depuis longtemps. »  Mercure, Amélie Nothomb

     

    Génération Nothomb, Annick STEVENSON

      Génération Nothomb, Annick STEVENSON

     

     


     

     

     

     

     

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  • Price Minister et la rentrée littéraireLe site de Price Minister propose aux blogueurs et blogueuses d’acquérir gratuitement un roman de la rentrée littéraire à condition qu’ils éditent ensuite un avis critique sur leur blog. Je me suis donc inscrite pour recevoir le dernier roman de Véronique Ovaldé « Des vies d’oiseaux ».

    Un petit contretemps (le site ne trouve pas mon blog !!) fait que j’ignore encore si je recevrai ce livre mais je tenais à vous signaler ce concours de rentrée intéressant.

    Pour tout renseignement, rendez-vous sur leur site en cliquant sur le logo.

      

      

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