• Romans policiersLe récit policier est d’abord le constat d’un mystère, d’une énigme puis le récit de sa résolution. La source étant toujours un délit : vol, crime, escroquerie… Le roman policier apparaît tardivement, bien qu’on puisse en découvrir des prémices chez Voltaire car il fallut d’abord que la police et ses techniques se structurent pour lutter contre le crime. Vidocq, un ancien forçat devenu détective privé, inspira bon nombre d’auteurs tels que Victor Hugo ou Edgar Allan Poe.

    Au fil du temps et de l’Histoire, le récit policier a évolué : récit d’énigme, roman noir, roman à suspense… et il évoluera encore.

    Ce livre ne peut donc être exhaustif. Mais à travers 8 nouvelles, 8 récits palpitants, il nous propose de nous mesurer aux criminels les plus malins pour résoudre des énigmes complexes. Et c’est un vrai plaisir.

     

     

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  • J'ignorais totalement l'existence de ce robot, jusqu'à ce qu'une lectrice-amie m'envoie la critique rédigée sur mon blog. Elle n'a aucune valeur académique mais elle m'a fait sourire et je ne résiste pas au plaisir de la partager avec vous.

     

    L interêt inouï de « Le blog de Argali » ne se résume pas au seul Vaste Monde. Chacun de ses posts est un message universel adressé à l’humanité toute entière, celle d’aujourd’hui, et celle de demain. « Le blog de Argali » devrait être étudié à l’ENA, tant Argali et sa plume alerte accomplissent miracle sur miracle. Personnellement, j’adore, et j’encourage chacun à venir s’y ressourcer.                                       Signé : LisaBuzz

    Romans policiers

     

      

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  • Romans policiersPar un froid matin d’automne, le corps d’une inconnue est retrouvé dans les brumes d’un parc liégeois, au pied de la Citadelle. Crime crapuleux ? Œuvre d’un fou ? Ou Grand Œuvre du premier serial-killer de la Cité ardente ? Lancé sur les traces d’un assassin retors, le commissaire Sam Chappelle (oui avec deux «p») plonge tête la première dans les embrouilles: proxénétisme, violence, double jeu, sensualité et... rituels symboliques. L’ombre de la franc-maçonnerie plane sur l’enquête. Le Frère Chappelle pourra-t-il faire la part des choses ? Devra-t-il choisir entre justice et fraternité ?

     

    Mon avis :

     

    Ce premier polar de Christophe Collins, un auteur liégeois, est très agréable à lire. L’intrigue est soutenue par une écriture vive et un rythme cadencé ; le propos est original et le personnage du commissaire Chappelle bien campé.

    Débutée dans le milieu de la prostitution, des maisons closes et des Clubs Privés, l’enquête nous emmène assez vite dans celui de la Franc Maçonnerie. Tout comme le héros de Giacometti et Ravenne, le commissaire Marcas, Chappelle est franc-maçon et son attention est très vite attirée par des traces spécifiques trouvées sur le cadavre d’une jeune femme sauvagement poignardée. Il n’aura de cesse de comprendre le sens de cette mise en scène. Hasard ou volonté de nuire à l’Ordre ?

    Sans trop en dévoiler sur la Franc Maçonnerie, l’auteur tente de démythifier malgré tout une société secrète qui a, de tout temps, fait couler beaucoup d’encre. Il semble ici vouloir remettre l’église au milieu du village et couper les ailes à certaines idées préconçues.

     

    Comme le montre explicitement la couverture, le récit se passe à Liège et, pour ceux qui connaissent la ville, il est très plaisant de se glisser dans un décor familier. Par contre, pour ces mêmes lecteurs, les nombreuses descriptions explicatives destinées aux non initiés, sont lourdes et à mon sens superflues. De même, quand Lambert, un crétin fini, lance au commissaire :

    Tu feras moins le malin quand j’aurai mis la petite frappe responsable de tout ce merdier derrière les barreaux… et qu’il n’aura pas l’air d’Archibald Kelter !

    est-il nécessaire de préciser qu’il s’agissait d’Hannibal Lecter ? Sinon par crainte que le lecteur ne soit trop crétin, lui aussi, pour l’avoir compris tout seul ?

     

    Ce roman est le premier d’une série et franchement, il est très bon. Je l’aurais sans doute trouvé excellent si ce n’était ces petits détails qui gâchent un peu le plaisir. Mais c’est un avis tout à fait subjectif !

     

     

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  • Le narrateur, Roger Brown, se considère comme le meilleur chasseur de tête de Norvège. Utilisant les questionnaires du FBI, il fait subir aux candidats de véritables interrogatoires et ne laisse aucune place au hasard. Mais Roger a une faiblesse : sa femme Diana qui lui coûte très cher... Voiture de luxe, vêtements de marque, loft de 300 m2, galerie d’art et vernissages au champagne, tout cela a un prix élevé. Pour financer sa vie privée, il dérobe avec l’aide d’un complice des toiles de maître chez ses clients.

    Mais le jour où il décide de voler un Rubens à Clas Greve, qui semblait pourtant avoir le profil du parfait pigeon, les choses se gâtent. De chasseur, Brown devient la proie et le pigeon se révèle être un terrible prédateur.

     

    Mon avis :

     

    Nesbo nous propose ici une sorte de thriller d'entreprise au rythme soutenu. Brown, le héros, est égocentrique, égoïste et cruel. Chasseur de têtes pour de grands holdings, il est suffisant et cynique envers les candidats qu’il interviewe sous un air affable. On le trouve assez antipathique dès le départ et on aime le détester.

    Après un départ assez lent, truffé de longues descriptions mettant en scène le décor et les protagonistes, le récit s’emballe et une chasse à l’homme commence. La tension monte, les visages changent, les relations s’embrouillent et le suspens grandit…

    Tous les ingrédients que j'aime sont bien présents. Mais j’ai été refroidie et lassée par les nombreuses descriptions (trop) minutieuses qui tuent, à mon sens, le récit en saccageant le rythme que l’histoire impose.

    A-t-on besoin de savoir dans les détails comment sont habillés les gens et quelle est la marque de chaque vêtement ? Qu'apporte au récit la description de chaque véhicule ?

    On m’avait vanté la littérature nordique et plus encore les talents de Nesbo m’affirmant qu’il écrivait de très bons polars mais je suis assez déçue. Pourtant, il y a des très bonnes choses dans ce récit.

    Mais je n’ai pas été emballée. Peut-être devrais-je risquer un autre roman du même auteur... 

      

      

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  • Romans policiersLa rumeur circule au lycée qu’un célèbre critique de rock doit venir rencontrer les élèves pour parler de son métier. Des groupes de musiciens de l’école auront l’opportunité de se produire devant lui. La fièvre gagne les jeunes artistes. Sauf Benjamin. Son groupe a explosé l’an dernier, il n’existe plus. Pas plus que son amitié avec Mathieu, l’autre guitariste du groupe. Serait-ce là une occasion de se reparler, de s’expliquer et peut-être de remonter un groupe ?

     

    Mon avis :

     

    Comme toujours l’écriture fluide et directe de Jean-Philippe Blondel fait mouche. On se glisse volontiers dans la peau et dans la tête des personnages et l’on ressent leurs émotions. Pour qu’un adulte se mette si bien à la place d’un adolescent, il n’y a pas de secret : il doit vraiment aimer ces jeunes dont il parle si bien.

      

    Benjamin est à un tournant de sa vie. Il le sait. Il veut regarder son avenir en face et en même temps, il est hanté par son passé. Un passé proche qu’il n’a pas encore expurgé. Il y arrivera en couchant sur le papier sentiments, colère et doutes pour se dire et se forger peu à peu une personnalité plus mûre, plus apte à accepter la vie et ses difficultés mais aussi les chances qui s'offrent à lui.

      

    Le thème n’est pas neuf mais le style et les êtres à vif que nous décrit Blondel font mouche et la magie opère. On suit ces jeunes l’espace d’un trimestre et l’on voudrait savoir ce qu’ils vont devenir ensuite. 

    Un livre qui plaira certainement à de nombreux adolescents. 

      

     

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  • Romans policiersLouis est un jeune homme timide et renfermé. Balbutiant dans ses études, il cherche une occupation, une activité rémunérée pour se donner le temps de la réflexion. Une petite annonce punaisée sur les panneaux de la Fac, attire son attention. On y propose de tenir compagnie à un adolescent singulier. Singulier. Louis ne l’est-il pas un peu également ? Mais ce qui le décide, c’est qu’il lui faudra se rendre à Horville, une cité balnéaire où il a passé son enfance. Il ne se doute pas de l’expérience trouble qu’il va y vivre.

     

    Mon avis :

     

    Avec une grande pudeur et beaucoup de tendresse, Philippe Grimbert nous offre un récit sur la différence, la singularité.

    On assiste, dès l’arrivée à Horville, à la construction d’une relation triangulaire entre Louis, le jeune Iannis et sa mère, aimante mais dépassée par les réactions de son fils. Un huis clos lourd et pesant s’annonce. Iannis a seize ans et souffre d’une forme d’autisme. Il ne parle pas mais parvient néanmoins à communiquer à sa façon. Quand il le veut.

    D’abord surpris, Louis, qui est lui-même un jeune homme inhibé, va parvenir à entrouvrir la porte du monde de Iannis et se prendre d’affection pour lui. Lui racontant ses propres souvenirs d’enfance dans cette ville, il va, avec la complicité inattendue de Iannis, faire ressurgir un passé difficile qu’il avait enfoui profondément. Et contre toute attente, c’est Iannis qui révélera Louis à lui-même.

    Philippe Grimbert, une fois de plus, observe ce qui se cache en chacun. Un roman psychologique écrit d’une plume sobre et efficace où la poésie n’est cependant pas absente. Un hymne à l’acceptation de soi et de l’autre.

      

      

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  • Romans policiersLorsque sa meilleur amie, Caro, est retrouvée assassinée, Jette jure publiquement de la venger, attirant ainsi sur elle l’attention du meurtrier. Chaque jour, Jette essaie de se reconstruire et d’oublier. Elle fait bientôt la connaissance d’un garçon qui semble pouvoir lui redonner le goût de vivre et tombe éperdument amoureuse.

     

    Mon avis :

     

    Ce roman édité dans une collection pour adolescents peut aussi plaire aux adultes. D’une construction originale, ce roman chorale présente chaque protagoniste de manière fine en dévoilant progressivement le passé de chacun, ses sentiments et émotions… tout en laissant l’intrigue se dérouler peu à peu sous nos yeux.

    Il est intéressant de noter que le point de vue change régulièrement passant de la 1e à la 3e personne. Cela peut dérouter le jeune lecteur. Si on peut regretter quelques longueurs et une écriture moyenne, sans grande recherche stylistique, il n’en reste pas moins que c’est un roman agréable à lire où se mêlent enquête, meurtres et amour.

    Ils devraient plaire à de nombreux jeunes.

     

      

     Le cueilleur de fraises, Monika FETH

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