• Mes lecturesJe viens de m’inscrire à mon 1er swap !

     

     

    Je l’ai découvert chez Liyah et me suis laissé tenter. Encore une nouveauté pour moi !

    Le principe de ce swap est très simple : faire plaisir à sa swappée, en lui envoyant un joli petit colis avec des livres, des cartes postales, des marques-pages et tout ce qui nous passe par la tête.

     

    Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 7 avril prochain. Et les colis devront partir entre le 9 et 21 mai 2011 ce qui laisse une certaine marche de manœuvre.

    Ce swap se réalisera en binôme.

     

    Pour plus de renseignements et pour vous inscrire, rendez-vous ici.

     

     

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  • Mes lecturesSarah a 39 ans et apparemment tout pour être heureuse. Mais il n’en est rien. Elle a décidé de mettre fin à ses jours, non sans avoir au préalable, planifié son départ et sa vengeance. Elle compte bien régler ses comptes et le fait méticuleusement, ne laissant rien au hasard. Sa nièce, Agathe, mettra tout en œuvre pour comprendre et aider sa tante à dénouer, post mortem, l’écheveau inextricable de leurs secrets de famille.

     

    Mon avis :

     

    Cette histoire de famille est truffée de faux semblants, de coups bas, de secrets inavouables que l’on découvre peu à peu, tout au long d’une intrigue sans temps mort. Le lecteur va de surprise en surprise entraîné dans cette recherche de vérité absolue. Chaque famille a sa part d’ombre, mais celle de Sarah semble n’avoir que ça. Sous la houlette d’un patriarche implacable qui joue avec les siens sur l’échiquier de la vie, chacun des membres réagira – ou non – selon son tempérament et ses capacités.

    Un excellent suspens sous-tend cette histoire drôle et noire à la fois mais agréablement racontée. Une belle découverte que ce roman.

     

     

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  • Mes lecturesEn ce 8 mars, permettez-moi de rendre hommage à toutes ces femmes qui ont fait l'Histoire et à toutes celles sans qui nous ne serions pas ici et ne serions pas ce que nous sommes.

    Femmes célèbres ou inconnues, ne sommes-nous pas toutes des femmes extraordinaires ?

    Ma liste subjective de femmes extraordinaires (parmi tant d'autres) : Eve, Cléopâtre, Shéhérazade, Aliénor d'Aquitaine, Pokahontas, Mary Shelley, George Sand, Virginia Woolfs, Marie Curie, Greta Garbo, Mata Hari, Alexandra David-Neal, Anne Frank, Marilyn Monroe, Rosa Parks, Elisabeth Badinter, Simone de Beauvoir, Agatha Christie, Simone Veil, Mère Téresa, Soeur Emmanuelle, Amélie Nothomb, Aung San Suu Kiy,...

    Et une superbe chanson en hommage à toutes.

    http://www.youtube.com/watch?v=bXkaBHhbeuY

    Bonne journée à vous toutes !

     

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  • Mes lecturesRien ne va plus au numéro 17 de l'allée des Cerisiers depuis que Mary Poppins s'en est allée, emportée par le vent d'ouest. Un jour, Mme Banks, à bout de nerfs, envoie les enfants jouer au cerf-volant dans le parc. Et quelle n'est pas leur surprise de voir Mary Poppins descendre du ciel au bout de la ficelle ! Comme si de rien n'était, la nounou reprend sa place chez les Banks. Et c'est reparti pour de nouvelles aventures extraordinaires...

     

    Mon avis :

     

    Chacun a encore en mémoire le film de Disney, et il est difficile de lire ce roman sans voir se superposer les visages de Julie Andrews et des autres acteurs du film. Cependant ce n’est pas cela qui est le plus déroutant.

    Ce qui déroute ceux qui comme moi ont adoré ce film sans avoir lu le roman initial, c’est que la Mary Poppins du récit ne ressemble en rien à Julie Andrews. Elle est narcissique (elle guette son image dans les vitrines, les flaques d’eau…) revêche, sévère et de mauvaise foi. Elégante en toute circonstance, jusqu’à la vanité, elle garde cependant son brin de magie, revenant chez les Banks accrochée au cerf-volant de Michaël, parlant aux oiseaux ou empêchant Jane de rester prisonnière d’un compotier en porcelaine.

    On apprend également que Jane et Michaël ont des frère et sœur jumeaux (occultés dans l’adaptation cinématographique) et une 5e enfant nait au cours du roman. Et l’on peut se rendre compte comme les enfants étaient alors tenus à l’écart des choses de la vie, ignorant jusqu’à la grossesse de leur mère.

    Ce roman écrit en 1935 vient seulement d’être traduit en français. - Pourquoi avoir attendu si longtemps ? Mystère. - Quatre autres tomes l’ont suivi alors.

     

    Une fois la surprise passée, on entre de plein pied dans ce monde de fantaisie. Plus délirantes, les histoires de ce roman sont aussi moins édulcorées. Le style est agréable, enchanteur et chaque chapitre déborde d’imagination, de poésie et de tendresse.

     

    A lire à tout âge.

     

      

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  • Mes lectures

    Matilda vit sur une île perdue du Pacifique, un petit paradis à l’écart du monde. Mais un jour, une guerre éclate et l’île est envahie par les soldats et tous les Blancs fuient. Sauf un, Mr Watts. Il décide de remplacer le maître d’école et d’apprendre à lire aux enfants.

    Mon avis :

     

    Attirée par la 1e et la 4e de couverture, j’ai acheté ce roman sans rien en connaitre. Je ne le regrette pas. Ce récit tendre et intelligent ne nous conte pas seulement l’histoire de Mathilda sur son île de Bougainville, mais il nous laisse entendre comment la littérature peut changer nos vies. 

     

    Nous sommes en décembre 1991 et l’île est soumise à un embargo total suite à la rébellion des habitants contre les exploitants australiens des mines locales. Quelques rares hommes restent au village avec les femmes et les enfants. Parmi eux, Mr Watts, seul homme blanc de l’ile, marié à Grâce, une indigène. Ayant décidé de rouvrir la classe pour les enfants, lui qui n’est pas enseignant va les éduquer d’une part en invitant régulièrement leurs mères à venir partager un savoir qu’elles possèdent et d’autre part, en leur lisant « Les Grandes espérances » de Charles Dickens. Cette lecture de l’Angleterre victorienne deviendra pour les enfants, une échappatoire aux violences quotidiennes qu’ils subissent.

     

    Brillamment menée, l’intrigue nous réserve moments de tendresse, d’humour et de grande violence. La narratrice, Matilda, petite noire d’une île du Pacifique, s’identifie à Pip, petit londonien du XIXe siècle qui lui ouvrira les portes d'un monde insoupçonné. Elle trouvera dans ce récit la force qui lui faut pour supporter sa vie et décider ensuite d'en changer.

    Ce roman initiatique est une vraie merveille d’humanité et de chaleur humaine ainsi qu’un hommage fantastique à la littérature et à la magie des mots.

     

     

    C'est mon premier coup de cœur de l'année.

     

     

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  • Mes lecturesArthur vit seul dans un appartement d'une cité HLM. Son père a déserté le domicile familial depuis longtemps et sa mère, qui boit un peu trop depuis, est partie avec son nouvel amant sur la Côte d'Azur. Mais le pécule que la mère a laissé est épuisé et Arthur doit se débrouiller pour manger. Alors il vole. Triste vie, heureusement qu'il y a Florence la caissière du supermarché où Arthur s'alimente en cachette.

     

    Mon avis :

     

    Ecrit il y a plus de dix ans, ce roman n’est en rien comparable au « Chagrin du roi mort ». Ici pas de légende, d’histoire fantastique, de sorcière ou de fée mais un quotidien misérable dans lequel essaie de survivre Arthur, un jeune adolescent. Jean-Claude Mourlevat nous peint son portrait avec pudeur, celui d’un jeune, victime de sa famille, des affres de la vie et qui deviendra coupable pour essayer de survivre. On s’attache assez vite à ce jeune héros bien que l’histoire telle qu’elle est racontée ici soit un peu surréaliste. Elle n’en est pas moins remarquablement narrée ; le désarroi d’Arthur et la détresse sociale qu’il connait sont subtilement brossés.

    Un livre triste mais que l’auteur veut positif. Comme pour nous rappeler qu’il y a toujours une issue possible.

     

    A conseiller dès 11 ans. De beaux débats en perspective.

     

     

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  • Mes lecturesDans un pays d’Amérique latine, Saturnino et sa petite sœur Luzia survivent comme ils peuvent de petits boulots. Entre la faim, le froid et la peur des commandos armés qui nettoient les rues de la ville de ses mendiants, il a peu de temps pour rêver ou jouer. Un jour, un vieux monsieur très chic lui sauve la vie et lui tend sa carte de visite. Il lui propose de venir le rejoindre le lendemain avec sa sœur et ses amis à l’adresse indiquée. Saturnino va découvrir un monde inconnu jusque là, celui de la musique. Parviendra-t-elle à lui faire oublier sa vie ? Arrivera-t-elle à changer son destin, lui fera-t-elle oublier la peur et la solitude ?

     

    Mon avis :

     

    D’une grande tendresse, ce récit tout en pudeur nous livre le quotidien sordide des enfants des rues. Qui pourrait s’inquiéter pour eux alors que chacun lutte pour sa propre survie jour après jour ? Mais Romero, chef d’orchestre à la retraite, va les prendre sous son aile et tenter d’adoucir quelque peu leur existence. Par l’apprentissage de la musique, il les apprivoise et leur redonne petit à petit confiance en eux. Sans doute est-il le premier à s’intéresser à ces gamins misérables.

    Paru chez Médium de l’Ecole des Loisirs, ce roman n’est pas seulement un livre pour enfants. Les adultes y trouveront eux aussi beaucoup de plaisir et de quoi alimenter leur réflexion sur le monde contemporain.

    A conseiller dès 11 ans et bien au-delà.

     

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