• Mes lecturesEn rangeant ma bibliothèque et en regardant ma PAL, m’est venue l’idée d’un défi littéraire à vous proposer. Pour les amoureux du livre que nous sommes tous, cela pourrait être tentant.

    Je vous invite à lire cinq titres, ou plus, issus de la liste ci-dessous.

    Le point commun entre ces romans est… « le livre ».

    Tous, dans  des styles très divers, parlent de littérature, de livres, de bibliothèques… Bref, d’un univers qui est le nôtre.

    Pas vraiment un challenge - je n’ai pas le temps de gérer cela et ne suis pas encore assez douée avec mon blog - mais des lectures plaisir proposées.

    Celles et ceux qui voudraient laisser leurs commentaires ici à propos de leurs lectures sont les bienvenus ! Les liens le sont aussi.

     

    La bibliothécaire, Gudule

    Celui qui n’aimait pas lire, Mikaël Ollivier

    La grammaire est une chanson douce, Erik Orsenna

    La petite marchande de prose, Daniel Pennac

    Virus LIV3 ou la mort des livres, Christian Grenier

     

    Au bon roman, Laurence Cossé

    Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates, Shaffer et Barrows

    Le cercle des poètes disparus, NH Kleinbaum

    Les combustibles, Amélie Nothomb

    Firmin, Sam Savage

    Le livre de sable, Jorge Luis Borges

    Le libraire, Régis de Sa Moreira

    Le libraire de Sélinonte, Vecchioni

    Le livre sans nom, Anonyme

    Les livres de ma vie, Henry Miller

    L’ombre du vent, Carlos Ruiz Zafon

    La reine des lectrices, Alan Bennett

    Le silence des livres, George Steiner

    La tête en friche, Marie-Sabine Roger

    Le vieux qui lisait des romans d’amour, Luis Sépulveda

    La voleuse de livre, Markus Zusak

    Qui a tué Anémie Lothomb ? Jean-Pierre Gattégno

     

     

    Il fallait bien choisir et donc se limiter. Même si renoncer est toujours difficile !

     

     

    Mes lectures

    Logo du défi à placer sur votre blog.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Mes lectures« C'était un petit Pierrot bancal, grossier, mal peint, au regard ourlé de noir, au sourire de mystère et de mélancolie, une larme figée à son œil gauche, un pantin à trois sous que l'on vendait dans les rues jadis. Alors il sentit, en même temps que le pantin paraissait le fixer lui, et lui seul, comme il n'aurait pu fixer personne d'autre, même si des milliers, des centaines de milliers d'hommes et de femmes eussent été dans le même lieu, il sentit s'ouvrir dans sa chair une immense déchirure, comme si d'un coup et sous l'effet du regard de ce Pierrot de bois, tout son être se fendait en deux, jusqu'à l'âme. »

     

    Mon avis : 

     

    Les trois nouvelles proposées ici sont inspirées par l’industrie du jouet en bois. Un hommage à la région de Franche-Comté où cette industrie a disparu après avoir fait les heures de gloire du pays.

    Trois hommes ordinaires, trois vrais personnages, ancrés dans l’Histoire et dans la vie, vont voir leur destin bouleversé par un jouet. Philippe Claudel nous conte ici, avec grâce, ces trois tranches de vie.

    Son écriture grave et poétique fait revivre avec tendresse le passé laissant poindre un peu de nostalgie. Les mots parviennent aisément à trouver un écho en nous et on est fasciné par le rapport de l’homme à un objet. Objet qui cristallise les émotions vécues à un moment précis. Ce lien secret, si particulier, que l’homme est le seul à connaitre, ne l’avons-nous pas tous ressenti un jour ?

     

    Un recueil tendre et sensible qui se lit d’une traite.

     

     Mes lectures

     

     

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  • Mes lecturesEn pays d'Oc, vers 1204. Jordi le jongleur a promis au jeune Grillot de l'emmener dans son éternel voyage. L'heure est venue, enfin, de cette marche vers les montagnes, dont l'enfant rêve depuis de longues années. Peut-être découvrira-t-il enfin qui étaient ses parents, et pourquoi il fut abandonné, à peine né, près d'une fontaine.

     

    Mon avis :

     

     

    Conseillé vivement par une amie, je me suis laissée tentée par l’achat de ce roman. Très vite, j’ai pensé que mes élèves n’accrocheraient pas du tout à l’histoire qui décrit la longue marche des héros vers leur destination. En effet, le vocabulaire et les tournures de phrases moyenâgeuses ne leur sont pas accessibles et les descriptions sont longues et nombreuses. Quant à l’aventure, aux rebondissements, il n’y en a pas.

     La fin elle-même est convenue.

    Ce livre ayant cependant reçu en France « Le grand Prix du livre pour la jeunesse », et étant conseillé aux 9-12 ans, je l’ai proposé à ma classe de 2e dans une liste de lectures. Deux élèves se sont laissé tenter, un seul a terminé sa lecture, aucun des deux n’a aimé.

    Je ne proposerai donc plus ce roman et me laisserai davantage guider par mon propre jugement. Je connais finalement assez bien mes élèves.

     

     

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  • Mes lectures

    Joyeuses lectures tout au long de 2011 !

    Que le plaisir soit à chaque fois au rendez-vous !

     

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  • Mes lectures 

    Un homme est chaviré par un nouvel amour à Venise. Est-ce l’amour d’une femme, celui des itinéraires secrets de la cité des Doges, celui des délices de la lagune ou est-ce celui du sang ?

    Confronté au meurtre, comment se comportera-t-il dans les brumes hivernales s’évaporant des canaux ? Il l’ignore, mais il a quelques âmes à sauver de la marée montante…

     

     

    Mon avis :

     

    Ecrivain verviétois méconnu, Philippe Groulard nous livre son 4e ouvrage. Architecte de formation, il laisse ici libre cours à sa passion, l’écriture.

    Si ce sont les frustrations des hommes qui les poussent à écrire, on peut s’interroger sur celles qui hantent l’écrivain.J

     

    Cette histoire trouble où amour et meurtres se mêlent, nous dresse le portrait d’un homme qui, après avoir subi sa vie de longues années, perd pied peu à peu.

    L’écriture est agréable, fine, imagée. Crue aussi, parfois. Le récit semble glisser sur les eaux de la lagune, avec grâce, puis nous entraine vers le sordide pour finalement nous laisser entrevoir un peu d’espoir. Ephémère ?

    Au final, l’histoire d’un homme, une histoire remplie de doutes où amour, maladresse et respect agrémentent une intrigue plaisante.

    Un bon moment de lecture, une histoire bien construite mais un peu trop ponctuée par le sexe à mon gout.

     

     

     

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  • Mes lecturesStéphane et Romain sont deux amis inséparables, au collège comme au foot, leur passion commune. Mais lorsque Romain accepte de rejoindre le centre de formation d'un grand club, Stéphane se retrouve bien seul. Arrive alors un jeune Turc, Artun, incroyablement doué la balle au pied. Mais la présence de cet étranger ne fait pas plaisir à tout le monde, certains vont même jusqu'à le menacer...

     

    Mon avis :

     

    Une histoire qui plait surtout aux garçons amateurs de football. Il faut dire que les termes techniques sont légions et que les commentaires de matchs et d'entrainement prennent une place non négligeable. Cependant cette histoire est aussi celle de l'amitié, de la solidarité et de la tolérance et parle donc à tous. Avec beaucoup de finesse et de pudeur, Philippe Delerm dépeint le quotidien de collégiens aux prises avec leurs doutes et leurs espoirs, leurs interrogations aussi.

     

    Ce roman a beaucoup plû à mes 2e.

     

     

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  • Mes lecturesÉcrit à la première personne, le roman relate les deux jours durant lesquels Holden Caulfield vit seul dans New York, après avoir été expulsé de son école Pencey Prep.

     Dans les premiers chapitres, il évoque ses rencontres avec des étudiants de Pencey qu'il qualifie de superficiels. Après avoir été renvoyé du collège, Holden fait rapidement ses bagages et s’en va en plein milieu de la nuit. Ayant pris un train pour New York, il se refuse à regagner directement l'appartement familial et préfère réserver une chambre dans un hôtel sordide. Il passe la soirée à danser avec trois jeunes filles de Seattle (dont seulement une est jolie selon lui) et rencontre une prostituée...

    Je ne suis pas allée au-delà...

     

     

    Méconnaissant la littérature classique américaine, j’ai envie de combler mes lacunes. Conseillée par un amateur éclairé, j’ai acheté ce roman, grand classique s’il en est, qui fit scandale dans les années 60 pour son ton libertin et les thèmes abordés. L’antihéros qu’est Holden devait déplaire à la société bien pensante de l’époque.

    Personnellement, le sujet ne m’a pas effrayée ni choquée. L’innocence désenchantée, je la côtoie souvent, hélas. Mais le style familier, le langage parlé, les répétitions lassantes et le peu de saveur de la prose m’ont vraiment déplu.  

    Sans doute le fait d'entendre quotidiennement s'exprimer de cette façon me fait-il fuir ce langage en littérature. Je recherche l’évasion, le beau, des tournures de phrases agréables, des métaphores, des jeux de mots, de l’humour… Bref ce qui rend si belle notre langue et me donne envie de la défendre chaque jour davantage.

     

    Je sais que ce livre est considéré comme un chef d’œuvre (rassurez-moi, pas grâce à la forme ?) je sais qu’il a inspiré des dizaines d’auteurs, chanteurs, réalisateurs... Je peux comprendre que dans les années soixante il a ouvert des portes et dévoilé des possibles… Mais je n’ai pas été sensible à son charme.

     

     

     

     

     

     

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