• Autopsie d'un doute, Bernadette DE RACHEQue fait la police lorsque, comme, Rose, on vient se plaindre d’un voisin harceleur ?

    Qu’a donc fait la police ? C’est ce que toute la ville se demande lorsque Rose Hennequin est retrouvée sauvagement assassinée dans son appartement. Aussitôt le presse se déchaine et une marche blanche est organisée dans les rues de l’ardente cité.

    L’affaire est évidente : le suspect que tout accuse s’est donné la mort. L’inspecteur Steve Bolland a des doutes…

     

    Mon avis :

     

    Ce deuxième roman de Bernadette De Rache se passe à nouveau à Liège et il est très agréable, pour une Liégeoise, de reconnaitre les lieux cités. Mais cela n’a rien de rébarbatif si on ne connait pas la ville.

    Dans ce récit, on retrouve le duo improbable de « La fille sur le banc », Steve, inspecteur de police quadragénaire séduisant et Lise, enseignante à la retraite, bénévole à l’association « Oser dire » qui vient en aide aux femmes battues. On comprend rapidement qu’il y a eu une histoire entre eux et même s’ils ne se sont plus vus durant deux ans, une réelle complicité existe entre eux.

     

    Le récit commence alors que Steve est en arrêt de travail à la suite d’un choc post traumatique. C’est en venant arrêter le suspect que celui-ci s’est suicidé sous les yeux des policiers. Steve fait des cauchemars et ne parvient pas à accepter la culpabilité de ce voisin tout désigné. C’est trop évident. Mais la juge clos l’affaire et le met sur la touche.

    Il va profiter de son congé pour mener l’enquête en toute discrétion, cherchant dans le passé de Rose, étudiante en droit, travaillant comme étudiante chez un notaire, ce qui a pu en faire la cible d’un assassin.

    Bientôt, une deuxième jeune fille est retrouvée morte par noyade. Angelo, l’adjoint de Steve ne parvient pas non plus à accepter le verdict de suicide décrété par la juge d’instruction. Avant de clore le dossier, il veut tout vérifier. Ce qu’il découvre dépasse toutes ses attentes.

     

    J’ai profité des congés pour lire ce roman de 500 pages qui se dévore avec aisance et vous rend complètement addict. C’est Lise qui raconte, nous prenant à témoin de ce qu’elle a vécu. Le suspense tient le lecteur en haleine et l’intrigue est bien menée. Chaque fois que l’on croit comprendre ce qui s’est passé et qui est le coupable, un fait nouveau remet tout en question. Les chapitres courts apportent un rythme soutenu à l’histoire et permettent de passer du récit de Lise à l’enquête menée par les policiers quasiment en temps réel.

    La vie privée des protagonistes est également décrite et permet de cerner la personnalité de chacun et de comprendre leurs réactions. Bernadette De Rache effectue un travail psychologique d’une grande finesse sur ses personnages et c’est un plus indéniable.

     

    Je ne peux que vous conseiller de découvrir cette écrivaine qui fera parler d’elle, j’en suis sûre. Si vous n’êtes pas Belge, laissez vous tenter, vous ne le regretterez pas et découvrirez les beaux et moins beaux côtés de notre ville. Et cela vous donnera peut-être l’envie de venir la visiter.

     

    Merci aux éditions Weyrich pour cet envoi de qualité.

     

     

     

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  • Crimes à la Croix-Rousse, Jacques MORIZEUn concessionnaire automobile, affairiste sans scrupule, reçoit une lettre de menaces qu’il oublie au fond d’un tiroir jusqu’à ce qu’il subisse une série d’agressions à la peinture rouge, dont la dernière se terminera tragiquement. Dans le même temps, Luron, son avocat, est égorgé par deux inconnus. Le commissaire Abel Séverac, patron de la brigade criminelle, est chargé de retrouver les auteurs de ce crime.

    Plusieurs pistes sont explorées, du vieux truand, qui s’est juré d’avoir la peau de l’avocat, en passant par la maîtresse de celui-ci, avant de glisser vers le trafic de drogue auquel se livre l’un de ses amis, lequel sera, lui aussi, occis avec une cruauté barbare. Mais la vérité est tout autre 

     

    Mon avis :

     

    Lyonnais depuis 2001, Jacques Morize a quitté la grande distribution pour l’écriture. Tombé sous le charme de la ville, il a eu l’idée d’une série de polars où l’on suit le commissaire Abel Séverac de la brigade criminelle, dans une série d’enquêtes se déroulant dans chaque arrondissement de Lyon.

    Ce roman publié en 2015 situe l’enquête à la Croix-Rousse, dans le 4e. Le commissaire et son équipe ont fort à faire suite à l’assassinat d’un avocat bien connu et aux menaces reçues par un de ses derniers clients. Quel lien y a-t-il entre les deux hommes si ce n’est professionnel ? Quelle affaire ont-ils en commun ? Qui peut bien leur en vouloir ?

     

    Ce policier de facture classique nous emmène de rebondissement en rebondissement à un rythme soutenu, à travers les rues de la Croix-Rousse. C’est ce qui m’a le plus plu dans ce roman, aimant Lyon et m’y rendant souvent. Mais que cela ne rebute pas ceux qui ne connaissent pas la ville.

    Pour en revenir au roman, il n’est pas exempt de clichés propres au genre : commissaire masculin, séparé de sa femme restée à Paris, caractère entier et bourru, séducteur, une seule femme dans l’équipe sur cinq enquêteurs, vocabulaire argotique, violence, hiérarchie obtuse, sexe… Cela aurait pu être un peu plus original et j’aurais goûté à un peu moins de réflexions grivoises (n’est pas Audiard qui veut) mais cela reste agréable à lire.

    Ce roman est le 4e de la série, un lecteur m’a confié que l’écriture de l’auteur et ses intrigues s’affinent au fil du temps. Je me laisserai peut-être tenter par un autre tome la prochaine fois que je me rendrai à Lyon.

     

     

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  • L'affaire de l'ile Barbe, Stanislas PETROSKYJanvier 1881, on découvre sur les bords de la Saône, le cadavre d'une femme mutilée. Les restes sont transportés sur la morgue flottante de Lyon, où ils seront autopsiés.

    C'est pour Ange-Clément Huin le début d'une grande aventure aux côtés de son maître, le professeur Alexandre Lacassagne.

    Comment cette mauvaise graine, cet Apache, est devenu le fidèle auxiliaire d'un des plus grands pontes de la médecine légale, c'est ce que vous découvrirez dans ce premier carnet secret.

     

    Mon avis :

     

    Dès le début, j’ai été séduite par ce polar historique qui nous plonge au cœur des débuts de la médecine légale du professeur Lacassagne. Basé sur une histoire et des faits historiques avérés, il nous relate une affaire qui défraya la chronique en 1881 durant plusieurs semaines. Celle du meurtre d’une femme dont on ne découvrit que le tronc mutilé, immergé dans la Saône.

    Alexandre Lacassagne, médecin légiste sur une morgue flottante amarrée sur la Saône, fait partie des fondateurs de la médecine légale moderne. Observateur et curieux, il cherche à comprendre, expérimente et compare chaque coup, chaque plaie, afin de ne pas voir accuser à tort un innocent. A ses côtés, un jeune assistant Ange-Clément Huin, ancien vaurien qu’il a pris sous son aile et auquel il apprend le métier. Ce dernier prend des notes et raconte dans un carnet noir, les affaires qu’ils étudient de près. Les techniques novatrices du professeur Lacassagne et sa bienveillance envers lui séduisent cet ancien Apache qui se fait un point d’honneur à être la mémoire du professeur. Ce personnage bien sympathique est le seul à sortir tout droit de l’imagination de Stanislas Petrosky. Il donne corps au récit le rendant dynamique et passionnant.

     

    Thanatopracteur, Stanislas Petrosky a une plume agréable et accrocheuse. Habitué à côtoyer la mort, il nous en parle avec aisance et respect et raconte une histoire qui se lit comme un polar mais où tout est véridique et a été authentifié après des recherches minutieuses en amont. Avec humour, il nous fait revivre les découvertes et hésitations des premiers médecins qui posèrent les bases de la médecine scientifique, nous racontant les atermoiements de la justice, encore dubitative face à la science, et le nouveau regard posé sur les meurtres et les meurtriers.

    Après l’histoire de deux cents pages environ, agrémentée de dessins de Michel Montheillet, un dossier vient compléter le récit. Signé par le docteur Amos Frappa, spécialiste d’Alexandre Lacassagne, il reprend des photos d’époque (chose rare) et revient sur les points importants de l’affaire et les méthodes innovantes exploitées lors de cette enquête. On apprend aussi que Lacassagne joue de la rivalité entre Lyon et Paris pour moderniser la morgue de Lyon, bien vétuste. Et d’autres choses passionnantes.

     

    Un récit que je vous recommande pour son écriture, son intérêt historique, ses illustrations et son côté immersif impressionnant.

     

     

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  • Les exfiltrés de Berlin, Harald GILBERSBerlin, 1947. Dans une capitale allemande divisée et affamée, le commissaire Oppenheimer est appelé sur le lieu d’un crime banal : un cambrioleur tué par le locataire de l’appartement dans lequel il est entré par effraction. Un cas d’autodéfense classique ? Oppenheimer en doute et découvre des zones troubles. 

     

    Mon avis :

     

    Deux morts suspectes en 48 heures mettent le commissaire Oppenheimer et ses adjoints sur les dents. Peu après, son collègue Billhardt disparait. Il enquêtait sur d’étranges documents retrouvés en possession d’un voleur. A Berlin, en 1947, l’atmosphère est lourde. Dans la ville comme au commissariat. Parmi les policiers, doivent cohabiter des ex-nazis repentis, des communistes ou encore, comme Oppenheimer, des juifs enrôlés par les SS puis réintégré à la Kripo. Il n’est pas facile de tourner la page d’autant qu’il semble que des taupes renseignent sur les actions policières, un réseau d’exfiltration des nazis vers l’Argentine de Péron.

    Au quotidien, rien n’est simple non plus. Les Berlinois sont soumis aux restrictions de toutes sortes : la ville est en ruine, par manque de logements salubres, les colocations sont la norme ; les tickets de rationnement ne donnent droit qu’à une nourriture de qualité médiocre et rare et les tensions politiques sont nombreuses entre Américains, Français, Anglais et Russes.

     

    Vous l’avez compris, ce roman se base sur des faits historiques avérés dans lequel personnages réels et de fiction se côtoient. Il décrit le contexte social, diplomatique et militaire de l’ancienne capitale du Reich. Les Allemands occupés, affamés et humiliés se débattent dans une situation géopolitique inextricable et le lecteur voit se dessiner la scission entre Est et Ouest qui amènera la construction du Mur.

    Je découvre Harald Gilbers avec « Les exfiltrés de Berlin ». C’est le 5e volet des aventures du commissaire Oppenheimer. Même si certains passages font appel aux enquêtes précédentes, ce tome peut se comprendre sans les avoir lues.

    J’ai apprécié que ce polar historique soit sérieusement documenté et ancré dans les débuts de la guerre froide, à l’heure où la chasse aux responsables du génocide perpétré par les nazis bat son plein. J’y ai retrouvé l’ambiance des romans de Philip Kerr mais Oppenheimer est bien plus lisse et sérieux que Bernie Gunther pour lequel j’ai une tendresse particulière.

    Un bon moment de lecture, un très bon roman, mais qui pour moi ne rivalise pas avec Kerr.

     

     

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  • Le collectionneur d'armes, Pieter ASPEÉpaulé par le fidèle inspecteur Versavel et par la belle Hannelore, le commissaire Van In, un flic peu catholique et peu diplomate, va devoir affronter la bourgeoisie de Bruges, arrogante et persuadée que l’argent peut tout acheter, lorsque la coûteuse collection d'armes du richissime trader Claes est dérobée. Très vite, Van In flaire une supercherie : le financier n'a visiblement pas la conscience tranquille et ses rendez-vous à la sauvette avec un mafieux russe ne plaident pas en sa faveur... Trafic d'armes, mafia russe et bordels de luxe : nos incorruptibles Brugeois ont du pain sur la planche ! 

     

    Mon avis :

     

    Cinquième récit des aventures du commissaire Van In et de son adjoint Versavel, proche de la retraite.

    Le commissaire, coureur de jupons, est marié à la belle Hannelore, devenue juge d’instruction, avec laquelle il a eu des jumeaux. Mais tous deux sont passionnés par leur métier et ne sont pas très enclins à pouponner. Et Van In à rester fidèle. D’autant que l’épouse du blessé sur lequel il enquête est une superbe femme.
    Patrick Claes est un riche Brugeois travaillant dans la finance. Il a été agressé lors du vol de sa collection d’armes anciennes. Normalement, ce vol n’est pas du ressort de Van In puisqu’il n’y a pas de mort. Mais il sent l’arnaque, la collection étant assurée pour un beau montant et l’homme menant grand train. Quant à sa femme, elle lui coûte en dépenses fastueuses.

    L’enquête commence. Mais c’est sans compter sur Hannelore qui mène l’enquête de son côté et veut prouver qu’elle a des compétences égales à son mari. Jalouse comme une tigresse, la proximité de Judith Claes ne lui plait pas et elle garde un œil sur lui.

     

    Cette première affaire est le début d’une série d’autres, plus retorses les unes que les autres. Plusieurs meurtres vont jalonner l’enquête du commissaire et créer des rebondissements imprévus.

     

    Comme chaque fois, l’écriture de Pieter Aspe est enlevée, caustique et juste. Il ne manque jamais de mettre dans la bouche de ses personnages (à la psychologie finement décrite) quelques réflexions bien senties sur les rapports entre Flamands, le travail d’écrivain, l’actualité belge et c’est assez jubilatoire.

    Un bon moment de lecture et de détente au cœur de la communauté voisine.

     

     Le collectionneur d'armes, Pieter ASPE

     

     

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  • Le meurtre du Docteur Vanloo, Armel JOBFontenal, paisible bourgade de l’Ardenne belge, fin juin 2018. Alice Brasseur, la femme de ménage, découvre le corps sans vie du docteur Vanloo. Chirurgien, Vanloo exerçait à Luxembourg, on le voyait peu. Tout ce qu’on sait, c’est qu’il vivait seul et multipliait les conquêtes.
    Chargé de l’enquête, le commissaire Demaret ne s’en laisse conter ni par la juge d’instruction ni par la substitute du procureur, toutes deux déterminées– l’une pour ne pas gâcher ses vacances, l’autre pour faire avancer sa carrière– à clore cette affaire au plus vite. Lui a sa méthode, la méthode du rond-point: il essaie toutes les sorties jusqu’à trouver la bonne.

    Chacune va le conduire à un des couples liés à la disparition de Vanloo, non seulement dans le village mais jusqu’à Bruxelles où le mort avait une toute jeune épouse dont personne n’a jamais entendu parler. 
     

     

    Mon avis :

     

    Un nouveau roman d’Armel Job c’est toujours un plaisir.

    D’abord parce que la langue est agréable et soignée. Les termes sont justes, les répétitions inexistantes et les phrases construites avec vivacité. Le tout est rythmé, incisif et donne de l’épaisseur à l’histoire.

    Ensuite parce que la psychologie des personnages est soigneusement décrites. Et même derrière le pire des salauds, il y toujours une once d’humanité, un acte positif. Les relations humaines sont abordées dans leur complexité et l’on perçoit de suite les rivalités ou les solidarités tacites. On ressent avec plaisir les sentiments des uns et des autres.

    Enfin parce que, même si elle n’est pas recherchée, la belgitude est présente dans chacun de ses récits. Dans cette histoire les paysages ardennais joliment dépeints donnent de l’ampleur à l’affaire.

     

    Le meurtre du docteur Vanloo est un prétexte pour entrer au cœur des foyers d’un petit village ardennais. Ici tout le monde se connait et même si chacun se défend de mettre son nez dans les affaires des autres, rien ne lui échappe de ce qui se passe à Fontenal. Mais personne ne tient à en débattre et surtout pas avec des étrangers.

    Le commissaire Demaret réfléchit, observe, semble détaché de l’enquête mais il voit tout. Perspicace et attentif, il perçoit le moindre mouvement de recul, la moindre hésitation. Il finit toujours par amener son interlocuteur où il ne veut pas aller.

    Au fil des pages, on le suit dans un labyrinthe de réflexions personnelles, de relations complexes, malsaines parfois et dans les liens familiaux et extraconjugaux d’Eric Vanloo. Une sorte de huis clos s’installe et on comprend vite que le meurtrier est parmi les personnes interrogées dès le début. L’intrigue avance entre non-dits, faux témoignage, lettre anonyme, demi-vérité… On cherche alors le moindre indice qui mettrait sur la piste mais Armel Job sait y faire.

     

    Un suspens extrêmement bien mené, un réel plaisir de lecture au gré des retournements de situation. Bref, un roman idéal pour passer un bon moment.

     

    Le meurtre du Docteur Vanloo, Armel JOB

     

     

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  • Monsieur Hämmerli, Richard STE MARIEMon nom est Charles McNicoll. Mais pour mes clients, je suis Monsieur Hämmerli, tueur à gages. Voici quelques années, un important contrat m’a été présenté ; il a aussi été le plus imprévisible, le plus surprenant… pour ne pas dire le plus éprouvant. Depuis, je n’ai plus été le même homme.
    De fait, étant un mélomane averti, j’ai immédiatement reconnu la cliente : Donatella Bartolini, la célèbre cantatrice dont la voix rend si bien Le Pâtre sur le rocher, mon œuvre préférée de Schubert. C’est aussi parce que je suis un mélomane averti que je n’ai pu accepter son contrat. C’est que, voyez-vous, la personne que je devais occire, c’était elle-même.

     

    Mon avis :

     

    Monsieur Hämmerli est un tueur à gage. Il nous raconte comment il en est venu à faire ce métier et nous relate certains contrats qu’il a exécutés.

    Un jour, il se rend chez sa victime et se rend compte qu’elle est mélomane et que sa discothèque est remplie de CD des plus grands airs d’opéra et de musique classique, tous interprétés par de grands noms. Lui qui adore la musique, il est médusé devant cette fabuleuse collection. Il l’est plus encore quand il se rend compte que sa victime est également son commanditaire. Un dilemme se présente.

     

    J’ai beaucoup aimé ce roman et les références musicales qui le jalonnent. J’ai plus d’une fois écouté les morceaux cités pendant ma lecture et cela l’a rendue encore plus intense. « Le pâtre sur le rocher » de Schubert restera, pour moi, lié à ce roman.
    J’ai également apprécié croiser le détective Francis Pagliaro qui a mené plus d’une enquête de Richard Ste Marie, et retrouvé des liens avec ses romans précédents. C’était bien agréable.

    Mais au-delà du roman policier et de l’histoire de ce tueur mélomane, il y a des réflexions intéressantes sur la vie et le sens qu’on lui donne. Le suicide est-il une réponse à la souffrance ? La mort d’un homme peut-elle laisser indifférent ? La solitude est-elle supportable à long terme ?...

    Un roman différent de ses précédents mais agréable à lire et surtout un humour noir que j’ai goûté avec plaisir. Vivement le prochain.

     

     

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