• C'est dans la boîte, Frédéric ERNOTTEJeff Marnier. C'est mon nom. Je suis un inspecteur plutôt bien coté, voire admiré par certains. Comme tout le monde, j'ai mes problèmes. Les psychopathes ne manquent pas. Je bosse jour et nuit. La vérité ? Je suis accro à la vodka, à la solitude, et depuis peu... à un site Internet. "La boîte noire". C'est un endroit sombre. Un repère de flics. Un cloaque virtuel où je me sens chez moi. Tellement chez moi que j'oublie régulièrement de me coucher. Que je sois éveillé ou non, c'est rarement bon signe quand mon téléphone portable sonne en pleine nuit. Un tueur de flics court dans la région. Catherine est morte. Je dois me mettre au vert quelques jours. Me protéger. Réfléchir. La ronde des boîtes tombe à point nommé. Je pars pour un huis clos secret entre inspecteurs. Une réunion entre des inconnus en mal de découvertes. Une nuit durant laquelle soulever le couvercle d'une boîte peut vous laisser des traces indélébiles.

    Mon avis :

    Découvert via Facebook et acheté à la Foire du Livre auprès de l’auteur en personne, ce polar inclassable m’a captivée. Il ne m’aura fallu qu’une soirée pour en venir à bout, tant l’intrigue a su m’accrocher de suite.

    Cela commence comme un épisode d’ »Esprits criminels » : un enquêteur est penché sur une photo de cadavre atrocement mutilé, le sixième d’une jeune femme de vingt ans. Le tueur en série a été surnommé par la presse « le tueur au piercing ». Alors qu’il cherche des renseignements sur le net, Jeff Marnier tombe sur un site réservé aux policiers et en devient vite accroc. Parallèlement à cette première affaire, il est envoyé sur la trace d’un tueur de flics. Mais quand sa collègue est assassinée, il décroche et part quelques jours rejoindre la communauté virtuelle de « La boite noire ». On a alors l’impression de se retrouver au cœur de « Dix petits nègres ». Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises car dans ce huis-clos stressant, l’auteur nous plonge au cœur d’autres affaires, d’autres enquêtes et maintient le suspens à son comble.

    Le récit à la première personne nous plonge d’emblée dans le quotidien de Jeff Marnier et nous livre ses pensées intimes. Accroché de suite à l’intrigue par une écriture acérée, on entre de plein pied dans l’atmosphère noire des lieux et faits décrits, entrainé malgré nous dans les coups de théâtre peaufinés par l’auteur. La succession de styles, les liens qui se tissent lentement au fil du temps, l’art de la narration que maîtrise parfaitement Frédéric Ernotte nous tiennent d’un bout à l’autre du récit jusqu’au dénouement final qui nous surprend encore. Cerise sur le gâteau, les personnages sont lèchés, et leur psychologie fouillée. On se régale.

    Un livre regorgeant de boites aussi différentes les unes que les autres, empilées comme des poupées russes et qu’on ouvre avec excitation et délectation. Sans temps mort et soutenue par une tension constante qui nous tient en haleine, cette lecture est réellement jubilatoire.

    Un premier roman plus que prometteur à découvrir d’urgence par les amateurs du genre. 

    J’ai eu la chance de rencontrer Frédéric Ernotte à la FLB et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il est très modeste, simplement heureux d’avoir été édité et d’être lu. D’une extrême gentillesse et d’un dynamisme à toute épreuve, il mérite d’être reconnu. J’attends déjà impatiemment son second roman, qui, vu son éclectisme, devrait encore nous surprendre.

    Cliquez ici pour découvrir la mini interview qu'il m'a accordée.

     

     

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  •  Paper Money, Ken FOLLETTLondres, années 1970. Un homme politique s’éveille au côté d’une rousse sulfureuse, tandis qu’une Rolls-Royce guette au pied de l’immeuble. Au même moment, un mafieux rassemble ses hommes de main et un magnat de l’édition décide de se retirer des affaires. Alors que le soleil se lève, leur vie va basculer. Détournement de fonds, chantage, tentative de suicide, OPA, tirs de chevrotine… Des événements en rafale, sans rapport apparent, que les journalistes de l’Evening Post parviendront à recouper de justesse en une seule et même histoire pour l’édition du soir. Ils ne se connaissent pas tous mais, avant le crépuscule, tous seront emportés dans la course folle d’un convoi de billets de banque…

    Mon avis :

    Merci à Livraddict et au Livre de Poche de cet envoi. Je pensais lire un nouveau Ken Follett mais il s’agit en fait de son deuxième roman qui vient d’être republié après être sorti quasiment dans l’anonymat il y a plus de trente ans, sous le pseudonyme de Zachary Stone.

    Un ensemble de courts chapitres nous content tour à tour la journée de divers protagonistes qui n’ont en apparence, rien à voir les uns avec les autres. Puis, peu à peu, des liens tenus se profilent et une véritable toile d’araignée apparait. Nous voilà plongés dans le Londres des années 70 tel que le voit l’auteur, avec ses collusions et ramifications entre politique, finance et crime sous la surveillance de la presse.

    Ce roman de jeunesse laisse présager ce que seront le style de Ken Follett et ses points forts. Malgré la profusion de personnages, l’intrigue tient la route et reste ingénieuse et logique de bout en bout, se construisant lentement jusqu’au final abouti.

    Son style journalistique nous offre des descriptions détaillées des événements et des lieux qui nous plongent au cœur de l’intrigue avec aisance mais sans en ralentir le rythme soutenu. Quant aux personnages, ils se dévoilent tant par leurs actes que leurs pensées intimes, l’auteur ayant particulièrement soigné leur psychologie. Précision et concision dans un récit de 336 pages que l'on lit avec plaisir, simplement.

     

      

     

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  • Le secret des Enfants-Rouges, Claude IznerEn ce jour d'avril 1892, à Paris, toute l'équipe de la librairie de la rue des Saints-Pères est sens dessus dessous ! L'appartement de Kenji Mori, l'associé et père adoptif de Victor Legris, vient d'être cambriolé. Mais, fait étrange, les voleurs n'ont emporté qu'une coupe exotique sans valeur. Bientôt, le libraire enquêteur va découvrir combien cet objet attise les convoitises... Dans un Paris hanté par la peur des attentats terroristes, au lendemain de l'arrestation d'un certain Ravachol, Victor Legris est entraîné dans une enquête en forme de cache-cache fatal qui le conduira jusque dans le milieu des chiffonniers parisiens et au cœur du quartier des Enfants-Rouges.

    Mon avis :

    C’est toujours un plaisir de se plonger dans le Paris de la fin du XIXe siècle en compagnie de Victor Legris et de son équipe. Cette fois, Paris est tendu, en proie à une série d’attentats et de meurtres qui agitent la capitale. Dans le même temps, Bertillon pose les bases de la police scientifique et parvient à démasquer le coupable, un certain Ravachol.

    Victor, lui, se lance à la poursuite d’une mystérieuse coupe javanaise sans grande valeur, volée initialement chez Kenji Mori et qui, passant de main en main, provoque la mort de tous ceux qui l’approchent. Par sa nature, cette coupe nous introduit dans le milieu des paléontologues et du Museum d’Histoire naturelle.

    Le décor, lui, est celui des brocanteurs, des chineurs, des chiffonniers, dans le quartier des Enfants rouges. Les protagonistes sont nombreux et il faut être attentif pour ne pas perdre le fil. Le franc-parler des uns et des autres fait mouche et participe au plaisir de la lecture.

    Paris se modernise, Hausmann a transformé les boulevards, le téléphone fait son apparition dans les demeures, la photographie rivalise avec la peinture de Delacroix, Manet, Monet, Lautrec… mais le Paris d’Eugène Sue reste populiste et miséreux. Izner se plait à nous balader de l’un à l’autre nous montrant ainsi les diverses facettes de la capitale de cette fin de siècle.

    Une enquête plaisante, un ton teinté d’humour et des héros qui poursuivent leur vie, leurs rêves de tome en tome. Un très agréable moment de lecture, comme toujours.

     

    Le secret des Enfants-Rouges, Claude IznerLe secret des Enfants-Rouges, Claude IznerLe secret des Enfants-Rouges, Claude Izner

     

     

     

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  • En toute confiance, Ann RULEDany et Joanne Lindstrom partent camper sur la côte Ouest, dans la chaîne des Cascades. Mais l’excursion tourne au cauchemar. Dany meurt dans des circonstances mystérieuses et la jeune femme se retrouve seule, livrée à une nature hostile. C’est alors qu’un charmant inconnu lui propose de la guider. Il connaît la forêt et ses dangers. Joanne n’a pas le choix : pour survivre, elle doit lui faire confiance.

    Mon avis :

    Je referme ce livre sur un sentiment négatif. Pourtant, il n’est pas mal écrit (ou traduit), l’histoire aurait pu être accrocheuse, mais je ne suis entrée en empathie avec aucun des acteurs de ce drame et surtout pas avec l’héroïne qui aurait dû, je suppose, m’émouvoir quelque peu.

    Ann Rule est inspectrice de police à la base. Elle a délaissé ses formations de jeunes policiers et ses collaborations avec le FBI pour se plonger dans l’écriture et chercher à comprendre le fonctionnement des tueurs en série. Forte de cette info, j’ai cru découvrir un bon auteur, bien informé et plongé dans une enquête palpitante. Hélas, le suspens m’a à peine fait frémir.

    Les faits s’enchainent sans émotion, sans qu’on ne ressente de la compassion pour ces êtres qui vont voir leur vie basculer en un seul week-end. Pire, de grandes zones d’ombres restent en suspens. Ainsi tous ces meurtres révélés que l’on ne cherche même pas à comprendre et ces infos que l’on ne recoupe pas.

    Ce « thriller psychologique » m’a vraiment laissée sur ma faim. Peut-être parce que la psychologie des personnages n’est pas exploitée à fond, juste survolée. Peut-être parce que Joanne est trop vite vaincue, perdue et pas du tout combattive. Cela enlève beaucoup de force au propos.

    Finalement, le seul personnage qui vaut la peine ici, c’est Nina. Malgré ses fêlures, ses failles, elle est flamboyante. Hélas, elle ne fait que passer.

     

     

     

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  • Vert-de-gris, Philip KERR1954. Alors que Bernie Gunther tente de fuir Cuba en bateau accompagné d’une sulfureuse chica, il est arrêté par la CIA et enfermé à New York puis au Landsberg à Berlin. C’est que nous sommes en pleine Guerre froide. L’Oncle Sam place et bouge ses pions en Europe, cherche des informations sur l’Allemagne de l’Est et sur les Russes. Quel rapport avec Gunther ? Sa liberté dépendra des informations qu’il veut bien donner sur ses anciens « camarades » de la SS, notamment Erich Mielke, personnage trouble auquel Bernie Gunther a eu maintes fois affaire pendant et après la guerre, devenu chef de la toute nouvelle Stasi. Par ailleurs, les Français cherchent eux à mettre la main sur Edgar de Boudel, un collaborateur qui se cache sous l’uniforme d’un prisonnier de guerre allemand de retour de camp en URSS. Au fil des interrogatoires, Gunther raconte : son entrée dans la SS, la traque des communistes allemands dans les camps français, ses mois passés dans les terribles camps de prisonniers russes et ses faits et gestes, guidés seulement par une farouche volonté de sauver sa peau. 

    Mon avis :

    Ce septième tome des aventures de Bernie Gunther est un peu particulier. Bien qu’il soit la suite logique du précédent et se déroule en 1954, à l’époque de la Guerre froide, il nous replonge dans la Seconde Guerre mondiale. Utilisant l’analepse, Philip Kerr contraint son héros à un retour en arrière permettant d’éclairer le passé de certains personnages haut placés dans la hiérarchie de l’Allemagne de l’Est. Par ce procédé, il permet ainsi à Bernie de justifier certains de ses actes et se permet, lui, d’affiner encore la personnalité de son enquêteur.

    Par ces fréquents retours dans le passé, Philip Kerr revient sur des événements déjà évoqués dans les tomes précédents mais qu’il éclaire d’un jour nouveau, le temps ayant permis d’éclaircir certaines zones d’ombres. On retrouve ainsi des personnages ayant joué un rôle déterminant dans la vie de Gunther. Comme si Kerr avait souhaité, après relecture, préciser quelques faits ou les relier entre eux de manière plus logique.

    Et cela fonctionne. Les ramifications entre le passé et le présent de 1954 apparaissent clairement. Les petits arrangements avec les faits et l’Histoire - sous prétexte de lutter contre l’ennemi commun désormais : le communisme - émergent au grand jour également.

    Philip Kerr continue à susciter l’intérêt des lecteurs pour son personnage fétiche, qui flirte maintenant avec la soixantaine, en le gardant en phase avec l’évolution historique, politique et sociale de l’Europe d’après guerre. On sent aussi Gunther plus détaché, comme si le temps, la réflexion et le recul par rapport aux événements l’avait rendu plus sage. Cherchant à rester un esprit libre parmi tous ces manipulateurs, il n’en reste pas moins cynique et acerbe et sans illusion sur la nature humaine.

    Toujours aussi documenté et riche historiquement, ce roman de bonne facture reste dans la veine des précédents : un style impeccable et alerte, une intrigue foisonnante et une touche d’humour venant rompre la noirceur des faits décrits. Doublé d’une réflexion sur les rapports humains (en temps de guerre ou de paix), cet opus amorce, me semble-t-il, la fin de la carrière de Bernhard Gunther. Je le quitterai à regret.

    L'avis de MissAlfie ici

     

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  • Le carrefour des Ecrasés, Claude IZNERLe Carrefour des Écrasés, situé entre la rue Montmartre et le Faubourg Poissonnière, porte bien son nom. En ce mois de novembre 1891, le corps "sans visage" d'une jeune femme est découvert au petit matin sur le carrefour. Tout de rouge vêtue, la jeune femme ne portait pas de chaussures. Ce même jour, un certain Grégoire Mercier, "berger en chambre" rue des Reculettes (XIIIe arrondissement), rapporte à Victor Legris, libraire et enquêteur à ses heures, un escarpin rouge de femme, contenant, en guise de semelle, le papier à en tête de sa librairie de la rue des Saints-Pères. Claude Izner, dans cette troisième aventure de l'intrépide Victor Legris et de son truculent commis, Joseph, nous entraîne de nouveau dans un merveilleux voyage au cœur du Paris de la fin du XIXe siècle.

    Mon avis :

    J’ai retrouvé avec bonheur les personnages chers à Claude Izner. Quelques mois se sont passés depuis la précédente aventure et nous les retrouvons là où nous les avions laissés. Victor est toujours amoureux de Tasha et tente difficilement de lui laisser sa liberté créatrice et de taire sa jalousie ; Mr Mori, toujours aussi secret, vaque à ses occupations en toute discrétion, du moins le croit-il ; Joseph se partage entre son travail à la boutique et son rêve de devenir écrivain et les clients se suivent, cherchant l’un ou l’autre livre rare ou franchement édité. Bref, la routine. Jusqu’à ce qu’un nouveau mystère perturbe leur quotidien.

    L’intrigue est très soignée, s’affinant de tome en tome, et les personnages typés. Nous plongeons dans le Paris des cabarets et des noctambules et faisons connaissance avec Erik Satie, Aristide Bruant, Toulouse-Lautrec, les danseuses du Moulin Rouge, les caf’conc’ et les ritournelles de l’époque… Epoque de « Là-bas » d’Huysmans, de « Thermidor » de Victorien Sardou, créé à la Comédie Française -deux œuvres largement controversées- et des débuts d’une nouvelle science, la neurologie, dont les bases ont été posées par le professeur Charcot, médecin de la Salpêtrière.  C’est aussi l’époque où les journaux ne savent plus où donner de la tête tant les crimes crapuleux et les agressions sont nombreux dans la capitale. Victor Legris a du pain sur la planche.

    C’est toujours un bonheur de se promener dans ce Paris bigarré, gouailleur, où se côtoient riches et pauvres, Républicains, Royalistes et partisan de l’Empereur, Parisiens de naissance et d’adoption. Le franc-parler de chacun, le phrasé typique des différentes couches de la population… rendent l’histoire savoureuse tant ils sont bien brossés.

    A chaque histoire, on s’attache aussi un peu plus aux héros. J’avoue d’ailleurs avoir un faible pour le jeune Joseph dont le bon sens populaire et la gentillesse font merveille à chaque fois.

    Un bien agréable moment de lecture.

    Le carrefour des Ecrasés, Claude IZNER

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  • La disparue du Père-Lachaise, Claude IZNERParis, 1890. Quelle n'est pas la surprise de Victor Legris quand débarque Denise Le Louarn, la petite bonne de son ancienne maîtresse, Odette de Valois, dans sa librairie de la rue des Saints-Pères ! La jeune fille est visiblement bouleversée. Elle lui apprend qu'Odette, devenue depuis peu adepte de ce spiritisme tant en vogue, a disparu à la suite d'un étrange rendez-vous au cimetière du Père-Lachaise. D'abord sceptique, Victor ne peut s'empêcher de s'interroger et le voilà donc lancé sur la piste de son ancienne maîtresse... À sa suite on découvre ce Paris où l'on entendait encore le bruit des sabots sur les pavés de bois et les cris des petits métiers, où les hommes portaient le haut-de-forme, les femmes le corset et où le crime poussait à chaque coin de rue...

    Mon avis :

    Cette deuxième enquête du libraire Victor Legris nous emmène dans les rues de Paris au lendemain de l’effervescence de l’Exposition Universelle. Fort de sa réussite précédente, Victor se lance dans cette nouvelle affaire avec la volonté de connaitre le fin mot de l’histoire. D’autant plus qu’il se sent personnellement concerné.

    Comme dans le premier roman, j’ai été impressionnée par la connaissance des auteurs de ce Paris de la Belle Epoque. La description des rues, des bâtiments, des petits métiers d’alors est particulièrement précise et savoureuse. J’ai aussi beaucoup aimé découvrir les sorties littéraires de 1890. Un petit plus qui ancre vraiment l’histoire dans son époque.

    J’ai pris plaisir à retrouver les personnages découverts dans le premier tome et déambuler avec eux dans ce Paris fascinant de la fin du dix-neuvième siècle. L’intrigue démarre lentement mais très vite, les événements s’enchainent et l’enquête prend un rythme soutenu, entrecoupé de rebondissements qui relancent Victor sur la bonne piste.

    Un petit plus : la postface qui nous donne des détails historiques sur les événements abordés dans ce polar historique et notamment sur la percée du canal de Panama.

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