Par argali
Josy, douze ans, la fille du célèbre psychiatre berlinois Viktor Larenz, est atteinte d'une maladie qu'aucun médecin ne parvient à diagnostiquer. Un jour, après que son père l'a accompagnée chez l'un de ses confrères, elle disparaît. Quatre ans ont passé. Larenz est toujours sans nouvelles de sa fille quand une inconnue frappe à sa porte. Anna Spiegel, romancière, prétend souffrir d'une forme rare de schizophrénie : les personnages de ses récits prennent vie sous ses yeux. Or, le dernier roman d'Anna a pour héroïne une fillette qui souffre d'un mal étrange et qui s'évanouit sans laisser de traces...
Le psychiatre n'a dès lors plus qu'un seul but, obsessionnel : connaître la suite de son histoire.
Mon avis :
Il ne m’aura fallu que quelques heures pour dévorer ce roman tant l’envie de connaître le dénouement fut obsédante dès la lecture entamée. Il n’y a pas à dire, mais Fitzek sait y faire pour créer une atmosphère, harponner le lecteur et le mener où il veut. Son style est terriblement efficace et le suspens tient réellement en haleine. Tout concourt à créer l’angoisse : la disparition d’une enfant, les recherches désespérées de son père pour la retrouver, un huis-clos implacable se déroulant sur une île isolée de tout par la tempête… Rien ne nous sera épargné.
J'avais déjà apprécié « Ne les crois pas » mais je trouve celui-ci meilleur encore en ce qui concerne le suspens. On a affaire à un thriller psychologique, un vrai, qui nous plonge d’emblée dans le monde de la schizophrénie et de la psychanalyse. Et comme le héros, on n’a très vite plus qu’un seul but obsessionnel : connaitre le fin mot de l’histoire.
Un petit bémol cependant, il en faut bien un. Est-ce à cause de la traduction ou des dialogues que je n’apprécie pas outre mesure, mais j’ai trouvé l’écriture moins élégante, plus abrupte que dans le précédent roman que j’ai lu de l’auteur.
Ce thriller est cependant vraiment efficace et bluffant et n’est-ce pas ce qu’on demande avant tout à un thriller ?
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