Par argali
Londres, 1889. Enola Holmes, sœur du célèbre Sherlock, ayant échappé à la vigilance de ses frères, a ouvert sous une fausse identité un cabinet de « Spécialiste en recherches, toutes disparitions ». Son premier client : le Dr. Watson en personne !… Il cherche précisément à retrouver la piste d'Enola, qu'il ne reconnaît pas.
Si Enola ne peut aider Watson, elle s'intéresse à un autre cas qu'il lui mentionne : la disparition de la jeune fille d'un baronet, Lady Cecily Alistair, une adolescente loin d'être bien comme il faut…
Mon avis :
Nancy Springer est une amoureuse de Sherlock Holmes et une lectrice avertie. Cela se sent à de petits détails disséminés au fil des pages et que seule une connaisseuse aurait pu insérer.
Imaginer une sœur au célèbre détective est une idée originale. Elle l’est d’autant plus que cette sœur est très jeune et dotée d’un caractère bien trempé. L’écriture est alerte, l’intrigue dynamique et on se laisse vite emporté par cette jeune intrépide qui n’a pas froid aux yeux. Féministe et rebelle, elle se promène dans les rues du Londres du 19e siècle dénonçant l’hygiène, la misère et les conditions de vie infamantes d’une frange de la population qui semble n’intéresser personne. C’est là qu’elle cherchera la jeune Lady Alistair, à peine plus âgée qu’elle et qui a disparu mystérieusement.
Bien qu’indépendante et très mature, Enola n’en est pas moins une jeune fille de quatorze ans et il lui arrive – heureusement – d’avoir des réactions de son âge. Cela apporte une fraîcheur bienvenue au récit.
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