Par argali
Étienne, séparé depuis peu, voit sa vie prendre un nouveau départ lorsque le cégep de Drummondville lui propose un poste de remplaçant pour un cours de littérature d'horreur. Étienne accepte le poste et fait l'aller-retour trois fois par semaine entre Montréal et Drummondville. Sur sa route, deux fois par semaine, il prend Alex, un autostoppeur de son âge avec qui il a des conversations très intéressantes. Jusqu'au jour où Étienne croit reconnaître en Alex un ami d'enfance, ami qu'il aurait oublié suite à un accident lorsqu'il avait 8 ans. Les choses déboulent à une vitesse folle pour Étienne et plus les jours passent et plus les événements prennent une tournure tragique.
Mon avis :
Ayant trouvé 5150, rue des Ormes, palpitant, je me suis laissé tenter par un autre roman de Patrick Senécal. Ici aussi, j'ai été prise dans l'histoire au point de ne pouvoir m'arrêter de lire avant d'avoir tourné la dernière page.
Après avoir planté le décor calmement, Patrick Senécal nous entraîne dans une aventure où on assiste impuissant, à l'inexorable descente du héros dans l'horreur. L'horreur et la violence - latente au début - se font de plus en plus poignantes jusqu'à étouffer le héros et enchaîner le lecteur.
Seul bémol, l'explication finale avec les parents manque d'originalité. On aurait pu amener la fin autrement même si la chute reste inattendue. Plus fin dans la psychologie des personnages, et mieux "mis en place" que 5150, rue des Ormes, c'est un roman troublant qui nous hante encore plusieurs jours après l'avoir refermé.
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