Par argali
De mes séjours au Canada, j’ai gardé un réel plaisir à visionner des films québécois. Je profite donc de la Semaine québécoise que les Grignoux proposent chaque année dans ma ville, pour en découvrir de nouveaux.
Celui qui m’a le plus bouleversée est indéniablement « Incendies » de Denis Villeneuve (2011) dont j’ai parlé ici. Un scénario sans faille pour une histoire tragique magistralement interprétée. Wajdi Mouawad est l’auteur du livre éponyme que Villeneuve a adapté.
Dans un autre genre, j’ai beaucoup aimé « La grande séduction » de Jean-François Pouliot (2003) inspiré par le roman d’Arlette Cousture « Tout là-bas » dont je vous parle aussi. Ce film nous montre comment des villageois se mobilisent pour sauver leur village de l’agonie, en séduisant un médecin de Montréal afin qu’il s’installe parmi eux. Car sans médecin, aucune chance de voir une usine s’implanter sur leur île. Un remake français est en plein tournage avec Denis Podalydès et Elie Semoun, entre autres. Sera-t-il à la hauteur ?
Mais les films québécois qui me séduisent le plus sont les films pour enfants. Intelligents, tendres, ils divertissent sans prendre les enfants pour des idiots. Que ce soit « Les bons débarras », « La guerre des tuques », « Vincent et moi », « La grenouille et la baleine », « Bach et Bottine », « Les aventuriers du timbre perdu », les aventures de Mademoiselle C ou encore « Maman est chez le coiffeur », tous m’ont émue et amusée à la fois.
Deux grandes catégories se dégagent de ces films, les contes modernes à l’imaginaire stimulant et les « films vérité » abordant des réalités sociales et psychologiques pas toujours drôles, souvent dures mêmes. Tous sont des films de qualité, prenant le public enfantin au sérieux. Des valeurs positives et la culture québécoise sont les points communs de toutes ces œuvres.
A découvrir et à redécouvrir en ciné club ou en DVD.
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