Aracena, Emmanuelle GENIETS

Soleil, transat, musique dans les oreilles, Evangelina reprend son souffle après plus de 6 mois de travail acharné sur une enquête qui piétine. Mais l’annonce de la mort de son père vient perturber ce moment réparateur. 
Tandis que les funérailles la rappellent en Europe, des rebondissements dans son affaire devenue une obsession se succèdent. Plus que jamais, ses collègues du FBI auraient bien besoin de son expertise de psycho-criminologue.
A la traque d’un prédateur sexuel dont dépend la vie d’un enfant, s’ajoutent des doutes sur les circonstances du décès de son père et d’un étrange testament.

Mon avis :

J’ai mis quelques dizaines de pages à plonger dans ce roman. Evangelina entend des voix dans sa tête. Quatre voix qui, selon leur personnalité, l’encouragent, la poussent à être la meilleure, l’apaisent ou se moquent d’elle et de ses craintes. Cette manière de faire originale est aussi très perturbante. Au fil du temps, elles se font moins présentes et l’intrigue prend de l’ampleur.
Eva est partagée entre deux mondes, deux enquêtes : celle qu’elle mène à New-York et qui l’obsède, sur un sérial killer pédophile et celle qu’elle se sent obligée de mener sur la vie de son père, perdu de vue depuis des années et qui laisse à ses trois enfants, un étrange testament. Quels secrets familiaux va-t-elle découvrir ?
Face à elle-même, elle se trouve devant des choix à poser pour sa vie familiale et professionnelle et qui impacteront forcément son entourage. 

J’ai apprécié ce roman de 442 pages dans lequel les deux affaires s’imbriquent parfaitement, nous emmenant d’un continent à l’autre et d’une époque à l’autre car elles font appel à de nombreux flash-back. Le rythme est soutenu, les rebondissements intrigants et pas trop nombreux, de quoi relancer l’intérêt de l’enquête. 
Ce premier roman est ma foi très réussi et m’a tenue en haleine jusqu’au bout. 
Une bonne idée à glisser sous le sapin.