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Le jardin d'Amsterdam, Linda AMYOT
Il existe des endroits où la vérité se dévoile plus facilement qu’ailleurs. Le jardin d’Amsterdam est manifestement un de ces lieux propices aux confidences, un jardin où les révélations s’égrènent au rythme d’une tendre amitié. Amyot entrecroise le récit d’Adèle, une vieille femme hantée par un amour d’enfance, et celui de la jeune Élaine, la même héroïne que dans La fille d’en face.
Transporté de l’époque de la Deuxième Guerre mondiale à aujourd’hui, de l’Europe à l’Amérique, d’une génération qui s’éteint tranquillement à une autre qui s’engage vers le monde des adultes, le lecteur se trouve confronté à l’écho de son premier amour.Mon avis :
Sur les conseils de mon fils, j’ai ouvert ce court roman et très vite, j’ai su qu’il allait m’emmener dans une histoire tout en tendresse et en poésie.
Tous les jours, Elaine passe devant la maison d’Adèle. Mais c’est un peu par hasard qu’un jour, elles engagent la conversation. Peu à peu, Elaine et Adèle vont s’apprivoiser et leur rendez-vous deviendra hebdomadaire.
Autour d’un chocolat chaud hollandais, au milieu des fleurs du jardin d’Adèle, elles vont se confier leur premier amour : celui qu’Elaine rêve en secret de concrétiser et celui dont Adèle se souvient, comme si c’était hier.L’écriture empreinte d’arôme de chocolat, de vieux papiers et de pivoines est franche et directe. Le récit est linéaire et ne nous réserve pas de péripéties inattendues. Pourtant, on s’y attache tant les personnages sont touchants et vrais. De plus, la part d’ombre qui plane sur le récit d’Adèle nous ferre et on ne lâche plus le livre avant d’avoir reçu la confidence.
Une belle histoire tout en douceur, faite de rires et de larmes, aux couleurs de l’amour et de la vie.
L'amour n'est jamais compliqué. C'est ce qui est autour qui est compliqué.
Tags : Le jardin d'Amsterdam, confidences, souvenirs, amours, littérature jeunesse, Amyot
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Commentaires
D'habitude, ce sont les parents qui conseillent les enfants. Si chez toi c'est le contraire, c'est génial !
Bon weekend.
Oui, cela arrive de temps en temps. Bon we Philippe !