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Les chroniques de Wildwood, Colin MELOY
Prue a toujours été une jeune fille obéissante. Et lorsque son père lui demande de ne jamais s'aventurer dans les Territoires infranchissables, elle l'écoute sagement. Jusqu'au jour on son frère est mystérieusement kidnappé dans son berceau par des corneilles qui l'emmènent au-delà de la frontière défendue. Avec son ami Curtis, elle décide de braver l'interdit et de partir à son secours. Ils découvrent alors un monde magique où des animaux, pas toujours bien intentionnés, règnent en maîtres. La mission de sauvetage devient rapidement une lutte pour la libération de cette contrée enchantée que l'on appelle Wildwood.
Mon avis :
Ce roman que m’a prêté Nahe est un merveilleux objet : papier épais et irrégulier, illustrations noir et blanc ou couleur, couverture joliment décorée… donnent envie de prendre en main et de feuilleter ce qui ressemble à un grimoire. Carson Ellis qui illustre ce roman est l’épouse de Colin Meloy, l’auteur. Un beau travail d’artistes.
J’ai pris plaisir à entrer dans cet univers particulier. Prue, une jeune fille ordinaire voit sa vie basculer le jour où son petit frère est enlevé sous ses yeux alors qu’elle en a la garde. Elle décide de le cacher à ses parents et se lance à sa recherche, aidée bien malgré elle par Curtis, un copain de classe. Déterminée, elle mettra tout en œuvre pour retrouver son frère et comprendre pourquoi il a été enlevé. Elle arrive ainsi dans les Territoires infranchissables, un monde fantastique où les animaux sont au pouvoir se débattant avec des soucis semblables aux nôtres. On retrouve un peu de l’univers de Narnia dans cette étrange forêt, un peu de l’univers de Tolkien aussi. Des clans s’affrontent pour la domination des autres espèces, mentent, complotent, volent et se battent.
Ce conte initiatique foisonnant d’actions, de rebondissements et d’intrigues met en scène l’éternel combat entre le Bien et le Mal. Prônant le respect de la nature, le courage, la vaillance, l’intelligence et les qualités de cœur, ce récit épique a tout pour plaire aux plus jeunes que 500 pages à lire ne rebutent pas.
Personnellement, je lui ai trouvé certaines longueurs et redondances, sans doute parce que l’univers de la fantasy me plait davantage à l’écran qu’en littérature, sûrement parce que les histoires sont finalement toujours un peu les mêmes.Une lecture cependant agréable qui me laissera un bon souvenir.
Tags : Les chroniques de Wilwood, fantasy, magie, animaux, Colin Meloy
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