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Paper Money, Ken FOLLETT
Londres, années 1970. Un homme politique s’éveille au côté d’une rousse sulfureuse, tandis qu’une Rolls-Royce guette au pied de l’immeuble. Au même moment, un mafieux rassemble ses hommes de main et un magnat de l’édition décide de se retirer des affaires. Alors que le soleil se lève, leur vie va basculer. Détournement de fonds, chantage, tentative de suicide, OPA, tirs de chevrotine… Des événements en rafale, sans rapport apparent, que les journalistes de l’Evening Post parviendront à recouper de justesse en une seule et même histoire pour l’édition du soir. Ils ne se connaissent pas tous mais, avant le crépuscule, tous seront emportés dans la course folle d’un convoi de billets de banque…
Mon avis :
Merci à Livraddict et au Livre de Poche de cet envoi. Je pensais lire un nouveau Ken Follett mais il s’agit en fait de son deuxième roman qui vient d’être republié après être sorti quasiment dans l’anonymat il y a plus de trente ans, sous le pseudonyme de Zachary Stone.
Un ensemble de courts chapitres nous content tour à tour la journée de divers protagonistes qui n’ont en apparence, rien à voir les uns avec les autres. Puis, peu à peu, des liens tenus se profilent et une véritable toile d’araignée apparait. Nous voilà plongés dans le Londres des années 70 tel que le voit l’auteur, avec ses collusions et ramifications entre politique, finance et crime sous la surveillance de la presse.
Ce roman de jeunesse laisse présager ce que seront le style de Ken Follett et ses points forts. Malgré la profusion de personnages, l’intrigue tient la route et reste ingénieuse et logique de bout en bout, se construisant lentement jusqu’au final abouti.
Son style journalistique nous offre des descriptions détaillées des événements et des lieux qui nous plongent au cœur de l’intrigue avec aisance mais sans en ralentir le rythme soutenu. Quant aux personnages, ils se dévoilent tant par leurs actes que leurs pensées intimes, l’auteur ayant particulièrement soigné leur psychologie. Précision et concision dans un récit de 336 pages que l'on lit avec plaisir, simplement.
Tags : paper money, policier, ken follett, londres
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Commentaires
Ma soeur me l'a passé. C'est un roman jeunesse? Beaucoup de personnages? Ca,n je n'aime pas!
Un roman sur la City de Londres, son 2e roman quand il était tout jeune. Sept ou huit personnages clés, quand même.
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