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Radiale, Valérie FORGUES
Le cœur branle. Il tient à un fil, va tomber ou être arraché. Valse-hésitation entre état de crise et métamorphose, entre aimer et se défenestrer, c’est un livre comme un rite de passage, des flammes salvatrices, un accident. Une histoire à laquelle il faut croire pour rester en vie.
Mon avis :
J’avais beaucoup aimé « Janvier tous les jours » de la même auteure. Son écriture poétique et mélancolique m’avait plu. J’ai donc lu avec curiosité et intérêt le recueil de poèmes qu’elle vient de publier au Lézard amoureux.
Beaucoup d’implicite dans ce recueil où l’auteure se cache derrière des chapitres intitulés sobrement « Le feu », « Archipel », « L’accident » et « Dent de lait ». Elle y dissèque les épreuves de la vie. Histoire d’amour, de passion, de femme bafouée, de colère et de blessures… l’écriture vive et lumineuse de l’auteure aborde tout cela dans des poèmes qui parlent de rites de passages et d’apprentissage.
J’ai été séduite par les mots de Valérie Forgues même si j’avoue que je ne suis pas sûre d’avoir perçu toutes les métaphores de ses poèmes. Mais l’ensemble m’a laissé un sentiment de plénitude et de cohésion. Je me suis laissé transpercer par ces mots comme des flèches, des ondes de choc qui décrivent de petites et de grandes collisions. Violentes, intenses, passionnées, les collisions du quotidien décrite dans l’urgence et donnant une impression de parte de contrôle. C’est fort, beau, intense.
A lire par les amoureux de la poésie.
« A pleine pognées je collectionne
les fragments froids de bombes
les abeilles prises dans les cheveux
la stupeur me serre au collet
soulève les débris
le cri du moteur
Tu te tiens juste derrière
Tu es toujours là. »
Tags : Poésie, Québec en novembre, amour, rupture
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Commentaires
La poésie n'est pas toujours accessible et je n'apprécie pas tout. Mais souvent je suis charmée.
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Moi, rien à faire, la poésie n'est pas mon tripe. Je suis rarement touché par des vers...