• Tant que la terre pleurera, Yaël HASSANSamy est juif. Depuis son agression, il n’a plus qu’une idée en tête : aller vivre en Israël. Il s’envole pour Tel-Aviv, laissant derrière lui sa famille et son ami Kamal. Non loin de Bethléem vit Intissar, jeune Palestinienne dont le père subit la pression des militants islamistes. Et puis il y a Leila, une fillette qui traverse chaque semaine la frontière en attendant une greffe de rein.
    Trois destins qui se croisent, rattrapés par la réalité tragique du conflit israélo-palestinien…

    L’avis de Pierre-Yves :

    Voici l’histoire de deux amis, l’un juif, l’autre musulman. Suite à une agression, Sam découvre l’autre visage de la France, celui du racisme. Il décide alors de partir vivre à Jérusalem. Il croit un peu naïvement que sa vie y sera différente.
    Je trouve que ce roman nous montre bien la gravité des problèmes entre Israël et la Palestine. A chaque chapitre, un point de vue différent est donné. D’abord celui de Samy puis celui de Kamal, ensuite celui d’Intissar, une jeune Palestinienne…
    A la fin du roman, vous trouverez un dossier de treize pages sur les origines et le développement du conflit israélo-palestinien.
    Un roman dur qui fait réfléchir et nous apprend beaucoup.

     

     Tant que la terre pleurera, Yaël HASSANTant que la terre pleurera, Yaël HASSAN




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  • Argali dans un salon du livre, c’est un peu comme Alice au pays des merveilles.
    Quel plaisir de découvrir les stands, les livres, les auteurs ! Quelle joie de se retrouver au milieu de milliers d’ouvrages aux couleurs chatoyantes et de s’y sentir un peu chez soi. Y a-t-il meilleur remède à la mélancolie, à la morosité ambiante ?
    Malgré la foule, les gamins qui courent, les files et la chaleur (pensée compatissante pour ceux qui y travaillent) ce fut un vrai bonheur. Que de belles rencontres encore une fois !

    Tout Supersalon du livre jeunesse à Montreuildébuta samedi à 9h sur le stand Michel Lafon. Invitée par Camille, l’attachée de presse qui chouchoute les blogueuses, je me suis retrouvée parmi une quinzaine de lectrices pour un petit déjeuner bien sympathique : jus d’orange, croissants et superbes cupcakes ornés des couvertures des romans qui seraient proposés à la dédicace. L’occasion de me rendre compte que j’étais bien la plus âgée des blogueuses mais de suite mise à l’aise par Camille puis Karen et une jeune grenobloise charmante Elo Marly. Nous avons parlé blogs, romans, impressions de lecture… pendant près d’une demi-heure. Puis, étant venue en famille, je me suis résignée à m’occuper un peu de mes hommes.

    Supersalon du livre jeunesse à Montreuil
    Ma première rencontre littéraire fut celle d’Anne Percin, une auteure plus jeune que moi mais qui partage le même métier, la même sensibilité et les mêmes souvenirs musicaux. Elle m’a gentiment dédicacé « Comment (bien) gérer sa love story » suite des aventures de Maxime.

    Supersalon du livre jeunesse à MontreuilLa seconde fut celle de Jean-Claude Mourlevat, un auteur que j’affectionne et que mes élèves apprécient tout autant. Sachant que j’allais le rencontrer à Montreuil et vu qu’ils venaient de terminer la lecture de « La balafre » et un travail sur ce roman, mes élèves ont choisi les meilleurs travaux, les ont recopiés et me les ont confiés pour les lui remettre. Il m’a dit aimer particulièrement avoir un retour des jeunes lecteurs et se rendre le plus souvent possible dans les classes pour discuter avec eux. Un jour peut-être…

    A 11h, je retrouvai Anne (des mots et des notes) venue elle aussi en famille. Même si nous avons toujours des tas de choses à nous dire lors de nos rencontres, nous avons été raisonnables. Quatre paires d’yeux nous implorant en silence de ne pas être trop longues. (J’ai hâte de lire ou d’entendre comment elle a vécu son salon.)

    Supersalon du livre jeunesse à MontreuilArrivée ensuite aux éditions Oskar, afin de rencontrer Sophie Benastre (dont j’avais beaucoup aimé le premier roman) et Claire Mazard, il m’est alors arrivé une anecdote autant incroyable qu’extraordinaire à mon sens. Ayant choisi le dernier roman de cette dernière « Le mas du paon bleu » ainsi qu’un livre pour mon fils « Les mythes romains », je me rendis compte au moment de payer, que je n’avais pas suffisamment de Supersalon du livre jeunesse à Montreuilliquide et eux pas de lecteur de carte bleue. Embarrassée, je me voyais déjà sortir du salon et arpenter la rue de Paris à la recherche d’un hypothétique distributeur de billets, quand le directeur de chez Oskar me dit « Ne vous inquiétez pas pour ça, voilà notre numéro de compte vous paierez en rentrant » Abasourdie, je lui précisai quand même que j’étais belge et ne serais pas de retour avant dimanche soir. Détails qu’il balaya d’un geste de la main en disant « C’est avec joie que nous rendons service à nos clients.» J’aimais déjà les éditions Oskar pour la qualité de leurs publications, je les apprécie maintenant pour la gentillesse de leur directeur. Inutile de dire, qu’en quittant le salon, j’ai cherché un distributeur et ce matin à l’ouverture, j’ai payé mes dettes illico. Mais je n’oublierai pas un tel geste de confiance.
    Supersalon du livre jeunesse à MontreuilSupersalon du livre jeunesse à MontreuilSupersalon du livre jeunesse à Montreuil

    Puis, pendant que mon fils faisait la file (1h30) pour obtenir un dessin dédicacé de Laurence Baldotti (La quête d’Ewilan), je suis allée à la rencontre de Jean-Philippe Blondel, un auteur dont j’ai presque tout lu et que mes élèves apprécient également beaucoup. Une occasion de plus de rencontrer un écrivain accueillant et sympathique.
    Retrouvant mon fils toujours dans sa file, j’eus la chance de croiser George et Antoine et de discuter avec eux un petit quart d’heure. Quel plaisir ce genre de rencontre ! J’adore !
    J’ai ensuite rencontré l’attachée de presse de chez Nathan avec laquelle j’ai pu discuter également et la remercier pour le partenariat qui nous lie depuis deux ans.
    Nous sommes ensuite allés rencontrer Malika Ferdjoukh, que mon fils apprécie autant que moi.
    Et enfin, Tania Sollogoub, à laquelle j’ai dit le bien que je pensais de son dernier roman (Le dernier ami de Jaurès) que je n’avais hélas pas emmené avec moi. Une jolie rencontre, tout en spontanéité.
    Aujourd’hui, deux rencontres seulement, celle de Thierry Coppée (dessinateur de Toto) et, dernière mais non des moindres, Yaël Hassan, une auteure que mon fils et moi adorons. Un très bel échange, notamment entre elle et mon fils.
    Et aussi, des discussions passionnées avec des vendeurs et libraires (entre autre sur le stand du Québec, Mijade et Syros), des livres ajoutés à ma liste de souhaits, la visite de l’exposition sur les héros, la remise des Pépites aux ouvrages primés…

    Nous avons quitté Montreuil vers 14h30, des étoiles plein les yeux. Vivement l’an prochain !

     

     

     

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