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Belgiques, Myriam LEROY
Un pendu à la tour Reyers, des vacances de cauchemar dans une station balnéaire espagnole peuplée de Belges en déshérence, ou encore un politicien bien de chez nous coincé dans une histoire de harcèlement… Voilà les Belgiques cyniques et grinçantes de Myriam Leroy !
Mon avis :
Après Luc Baba, Frank Andriat et Michel Torrekens, je viens de lire le recueil signé Myriam Leroy.
Comme toujours, le ton de Myriam Leroy est caustique et morose à l’image de la première nouvelle du recueil : Vomir. Elle critique, dézingue, déteste et l’écrit noir sur blanc. Tout y passe : les Belges, leurs habitudes de vie, Dutroux, la politique, la bourgeoisie belge « moche et démodée » …
De livre en livre, on a l’impression que Myriam Leroy n’aime rien et n’aimera jamais rien. On dirait qu’elle a une revanche à prendre sur la vie, des comptes à régler et se complait dans les écrits noirs, méchants, cyniques…
J’ai vraiment rencontré des difficultés à finir. Trop c’est trop, cela en devient lassant.
On ne sait pas exactement où se situe l’action de ses nouvelles, on devine Bruxelles pour quelques-unes. Visiblement, la Belgique de Myriam Leroy se limite à la capitale. Peut-être devrait-elle sortir davantage en province. Elle verrait que la Belgique n’est pas seulement l’image qu’elle en a.
Tags : littérature belge, nouvelles, Bruxelles, causticité, lisez vous le belge
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Commentaires
Je n'aime pas non plus la plume acide de Madame Leroy. Je vois beaucoup passer son dernier, La femme sans tête, mais il ne me tente pas du tout. Je n'ai aimé aucun des ouvrages que j'ai lus.