• Crimes à la Croix-Rousse, Jacques MORIZE

    Crimes à la Croix-Rousse, Jacques MORIZEUn concessionnaire automobile, affairiste sans scrupule, reçoit une lettre de menaces qu’il oublie au fond d’un tiroir jusqu’à ce qu’il subisse une série d’agressions à la peinture rouge, dont la dernière se terminera tragiquement. Dans le même temps, Luron, son avocat, est égorgé par deux inconnus. Le commissaire Abel Séverac, patron de la brigade criminelle, est chargé de retrouver les auteurs de ce crime.

    Plusieurs pistes sont explorées, du vieux truand, qui s’est juré d’avoir la peau de l’avocat, en passant par la maîtresse de celui-ci, avant de glisser vers le trafic de drogue auquel se livre l’un de ses amis, lequel sera, lui aussi, occis avec une cruauté barbare. Mais la vérité est tout autre 

     

    Mon avis :

     

    Lyonnais depuis 2001, Jacques Morize a quitté la grande distribution pour l’écriture. Tombé sous le charme de la ville, il a eu l’idée d’une série de polars où l’on suit le commissaire Abel Séverac de la brigade criminelle, dans une série d’enquêtes se déroulant dans chaque arrondissement de Lyon.

    Ce roman publié en 2015 situe l’enquête à la Croix-Rousse, dans le 4e. Le commissaire et son équipe ont fort à faire suite à l’assassinat d’un avocat bien connu et aux menaces reçues par un de ses derniers clients. Quel lien y a-t-il entre les deux hommes si ce n’est professionnel ? Quelle affaire ont-ils en commun ? Qui peut bien leur en vouloir ?

     

    Ce policier de facture classique nous emmène de rebondissement en rebondissement à un rythme soutenu, à travers les rues de la Croix-Rousse. C’est ce qui m’a le plus plu dans ce roman, aimant Lyon et m’y rendant souvent. Mais que cela ne rebute pas ceux qui ne connaissent pas la ville.

    Pour en revenir au roman, il n’est pas exempt de clichés propres au genre : commissaire masculin, séparé de sa femme restée à Paris, caractère entier et bourru, séducteur, une seule femme dans l’équipe sur cinq enquêteurs, vocabulaire argotique, violence, hiérarchie obtuse, sexe… Cela aurait pu être un peu plus original et j’aurais goûté à un peu moins de réflexions grivoises (n’est pas Audiard qui veut) mais cela reste agréable à lire.

    Ce roman est le 4e de la série, un lecteur m’a confié que l’écriture de l’auteur et ses intrigues s’affinent au fil du temps. Je me laisserai peut-être tenter par un autre tome la prochaine fois que je me rendrai à Lyon.

     

     

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  • Commentaires

    1
    Misstrip
    Vendredi 29 Décembre 2023 à 18:43

    Suis en pleine lecture de Le Diable de Montchat et je me force pour terminer. Effectivement, archétype du flic graveleux et libidineux qui ne voit dans toute femme qu'il croise que des inspirations sexuelles et qui évolue dans une enquête où les crimes sont d'une violence inouï. Premier roman d'une série qui nous promène dans les différents arrondissements de Lyon, je n'aurai pas la curiosité d'en lire un deuxième...

      • Vendredi 29 Décembre 2023 à 18:53

        Si le tien n'est pas meilleur alors j'en resterai là.

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