• Il ne faut pas parler dans l'ascenseur, Martin MICHAUD

    Il ne faut pas parler dans l'ascenseur, Martin MICHAUDUne jeune femme s'éveille après vingt quatre heures passées dans le coma et se lance à la recherche d’un homme qui semble ne pas exister.
    Un meurtrier sans merci décide que chacun doit payer pour ses fautes et applique sa propre justice. Des meurtres commis à une journée d'intervalle tourmentent le responsable de l’enquête, le sergent détective Victor Lessard de la police de la ville de Montréal.

    Mon avis :

    C’est toujours un plaisir de lire Martin Michaud. Après « Sous la surface » et « Violence à l’origine », je m’attaque au premier tome mettant en scène Victor Lessard.
    Pour les amateurs de romans policiers, le personnage de Lessard paraitra stéréotypé. Le bon flic en lutte contre sa hiérarchie, tellement marqué par son job qu’il sombre dans l’alcool et voit sa famille s’éloigner, cela n’a rien de bien original. (Pour avoir lu le 4e tome, je peux vous dire que ce héros évolue et s’étoffe ; ne le condamnez pas trop vite). Mais l’intérêt du roman est ailleurs.
     
    Dans la construction d’abord. Martin Michaud choisit d’alterner différents récits qui, tel un puzzle, s’imbriquent les uns dans les autres au fur et à mesure. Le début du roman semble partir dans tous les sens mais les fils tendus se tissent déjà entre eux et créent la trame d’une intrigue cohérente et d’un mystère qui s’éclaircira lentement. Il en fait également un récit choral où les différents points de vue se succèdent, passant de la 3e à la 1e personne. Il faudra vivre de nombreux rebondissements troublants pour élucider cette affaire et mettre en lumière la vérité qui révèlera trois sombres destins.

    Dans la forme ensuite. L’auteur mêle habilement le surnaturel au genre policier sans que cela n’alourdisse ou ne court-circuite l’enquête. Il crée une atmosphère étrange, aux frontières du réel, qui surprend et brouille les repères. Elle a le mérite d’être originale et d’attiser la curiosité.

    Enfin, malgré quelques défauts inhérents à tout premier roman, Martin Michaud nous entraine dans une histoire sans temps mort où la tension est constante d’un bout à l’autre. Rien de spectaculaire dans ce récit mais un rythme soutenu par de courts chapitres, une écriture entrainante et le passage subtil d’une intrigue à l’autre qui nous pousse à tourner les pages fébrilement.

    Si ce n’est déjà fait, je vous invite vraiment à rencontrer Victor Lessard. Vous ne le regretterez pas.

     

    Il ne faut pas parler dans l'ascenseur, Martin MICHAUD 

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Samedi 30 Mai 2015 à 08:16

    Je ne connais pas mais je suis sûr que ce livre me plairait.

    Bon weekend. 

    2
    Samedi 30 Mai 2015 à 09:02

    L'intrigue me paraît intéressante en tous cas ! Bon week-end.

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    3
    Samedi 30 Mai 2015 à 12:14
    Anne (desmotsetdesno

    Je sens que mon goût pour les polars revient tout doucement, je lirai certainement celui-ci un jour ! (un bon prétexte pour aller chez TuliTu)

    4
    Samedi 30 Mai 2015 à 13:56
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