• L'île des disparus, La fille de l'eau, Camille & Viveca STEN

    L'île des disparus, La fille de l'eau, Camille & Viveca STENLa timide Tuva n’a pas grand-chose en commun avec ses camarades de classe. Elle ne se sent pas bien sur l’ile où elle habite, dans l’archipel de Stockholm, dont elle connait chaque recoin. Mais, alors que l’automne arrive, le changement e profile ans ce havre si tranquille. Des gens disparaissent en mer, es ombres se cachent sous les vagues et d’étranges lueurs éclairent la forêt. Lors d’une sortie, l’un des élèves s’évapore à son tour. La jeune fille se retrouve embarquée dans une terrible aventure, là où les vieilles superstitions des marins rencontrent la mythologie nordique.

    Mon avis : 

    Viveca Sten nous avait habitués à des polars nordiques. Ici, avec sa fille Camille, elle nous offre le premier tome d’une trilogie fantastique.

    Tuva a 13 ans et, le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle n’est pas intégrée à sa classe. Depuis son plus jeune âge, les autres se moquent de sa réserve, de ses silences et des cicatrices qu’un accident lui a laissées dans le cou. Elle a donc appris à vivre à l’écart et n’a pas d’ami.
    Depuis la rentrée, elle fait d’étranges cauchemars dont elle s’éveille suffocante et terrifiée. Elle se voit à chaque fois se noyer en mer. Quand Alex, un garçon de sa classe disparaît, cela ne fait qu’empirer. Elle a maintenant des visions et entend des voix. Est-elle en train de devenir folle ?

    Ce roman jeunesse est efficace d’un bout à l’autre. Une fois ouvert, impossible de le refermer sans connaitre le fin mot de l’histoire. Et on n’est pas déçu par les rebondissements et les surprises. Les auteures nous proposent ici un récit au réalisme magique tout à fait plausible pour qui aime les légendes, les mystères et la mythologique scandinave. Dans cette religion panthéiste offrant une large place à la femme et à la nature, on accorde une place privilégiée aux elfes, lutins et autres créatures magiques. Les unes étant bonnes et protectrices des humains, les autres maléfiques et souhaitant leur fin. Encore faut-il que les hommes les respectent et y croient et s’appliquent à protéger leur territoire : la nature. Or, la pollution n’a jamais été si grande et la mer Baltique se meurt, asphyxiée par les déchets et les produits chimiques qui y sont déversés.
    Le décor est planté.

    Ce premier tome se clôt sur des révélations bouleversantes mais que les auteures ont habilement amenées tout au long du récit. On n’est donc pas surpris mais on se demande qui finira par l’emporter et résoudra le problème qui a amené les forces du mal à se réveiller d’un si long sommeil.

    Ce roman fantastique est également un récit initiatique. Il permet à Tuva de trouver sa place parmi les autres et la verra s’éveiller à une série de sensations et sentiments dont elle se pensait exclue.
    Le tome se termine par un mini dossier plaidoyer pour la sauvegarde de la mer Baltique. Il nous livre des chiffres et des faits concernant la pollution qui y sévit et les raisons d’une prise de conscience urgente pour sauver cet écrin. 90 millions d’habitants vivent dans les neuf pays qui l’entourent.

    J’ai pris plaisir à découvrir ce roman jeunesse et suis curieuse de connaitre la suite. Il mêle avec doigté aventure, découverte amoureuse, légendes, mythes fondateurs et mystère. Un cocktail mesuré que j’ai trouvé rafraîchissant.

     

     Merci aux Editions Michel Lafon pour cet envoi.

     

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 16 Février 2018 à 20:24

    Fantastique, initiatique, je ne sais pas si c'est pour moi...

    Bon weekend. 

      • Samedi 17 Février 2018 à 00:29
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