• Mes lecturesSalomé, treize ans, aime chatter avec ses copains et ses copines. Si elle confie ses secrets aux pages de son journal, sur le net, elle peut passer des heures à discuter de tout et de rien, avec Florine, sa meilleure amie, et leurs amis Saïd et Philippe. Pour Salomé, Internet, c’est encore mieux que la vie réelle, c’est une porte ouverte sur le monde, et sur ceux qu’elle ne pourrait pas rencontrer autrement.

     

    Mon avis :

     

    L’alternance des passages du journal intime de Salomé et des discussions MSN plaira sans doute aux jeunes habitués à ce mode de communication. Le style et les sujets de discussions devraient aussi les accrocher.

    Au-delà de cela, il porte bien sûr un message, un rôle de prévention à l’intention des jeunes : « faites attention aux dérives d'Internet, ne vous fiez pas aux apparences ».

    Interpellant et agréable à lire à la fois, à faire lire aux jeunes dès 12 ans.

     

     

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  • Mes lecturesEn Belgique, la peine de mort a existé jusqu’en 1996 mais n’a que très rarement été appliquée. D’ailleurs, les dernières exécutions remontent à 1950.

    Dans cet essai, Jérôme de Brouwer, juriste et historien, met en lumière huit faits divers bruxellois du 19e siècle. De sa plume vive et sensible, il nous raconte les faits comme s’il y était, avec sa véracité d’historien et nous confie les vies de ceux qui furent livrés au bourreau.

    Le Bruxelles miséreux de l’époque défile sous nos yeux avec ses taverniers ripoux, ses filles de joie, ses artistes… On s’y croirait. Son talent de romancier ne doit cependant pas nous faire oublier qu’à l’époque où la guillotine trônait porte de Hal, chaque exécution était jour de kermesse et de réjouissance. Quelque peu sordide, non ?

     

     

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  • Demain s'ouvre à Tour et Taxis, la 41e Foire du Livre de Bruxelles.

    Sans doute cette institution n’a-t-elle jamais si bien porté son titre. Au fond, qu’est-ce qu’une foire ? Si au Moyen Age, il s’agissait d’un grand marché public ayant lieu à date fixe, aujourd’hui, on parlerait plutôt de manifestation commerciale. N’appelle-t-on pas aussi « foire » un grand désordre ?

    Nous y voilà donc.

     

    Dans un lieu immense où l’intimité a été spoliée au profit d’un tourisme pseudo culturel de masse, des exposants étalent à l’envi les ouvrages qui sont ou devront être les best seller de l’année. Qu’ont-ils de « best » ? Chacun jugera. Ils auront, en tout cas, eu la chance d’être entourés d’un marketing imparable, d’une couverture médiatique implacable voire d’un pseudo prix littéraire qui aura attiré sur eux les sunlights.

    Ne vous fiez pas aux chants des sirènes, la Foire du Livre n’est rien d’autre qu’un attrape-gogo. Il y fait trop chaud - ou froid selon les années et les jours – les allées sont bondées, le personnel surmené et peu aimable et les prix identiques à ceux de votre librairie habituelle où vous auriez eu, en prime, le sourire du libraire, le conseil espéré et l’au-revoir de la caissière. Et je ne parle pas de l’écot qui vous sera réclamé pour pénétrer dans le saint des saints !

     

    A grands coups de pubs, on vous annonce que tous les grands noms de la littérature y seront, (et les petits ? Il m’intéresse aussi moi, les petits !) que ce sera l’unique occasion de rencontrer en chair et en os les hommes et les femmes qui nourrissent notre savoir et nos loisirs,  (rencontre de loin, le temps d'un débat ou celui d'une signature attendue des heures) et que cette année, la Foire fait la part belle aux femmes. (Il était temps !)

     

    Vous l’aurez compris, il y a peu de chance que l’on m’y croise. Pour la 4e année, je boycotterai sûrement. A moins qu'un lutin malin ne vienne glisser des entrées dans ma boite aux lettres. 

    Je n’aime pas cette ambiance de marketing forcené, je n’aime pas le lieu anonyme et froid, je n’aime pas cette impression qu’on me donne que je dois y être et que je dois aimer puisque je suis lectrice, je n’aime pas le changement de jours qui fait qu’il n’y a plus de mercredi dans ce rendez-vous et je déplore que les enseignants ne puissent plus bénéficier de réduction.

    J'attendrai que ma librairie organise une rencontre avec un écrivain. Je sais qu’on y sera bien, qu’on pourra se parler, s’écouter, se rencontrer vraiment et que le souvenir en sera impérissable !

     


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  • Mes lecturesDans ce récit, Jean-Philippe Blondel fait le point sur vingt années d’enseignement. Professeur d’anglais dans un lycée français, il retrace ses souvenirs de classe, de salle des profs, de manifestant et de pédagogue, parfois malmené par le système et sans cesse occupé à se remettre en question au gré des fantaisies administratives ou pédagogiques à la mode.

    Pas de rancœur, ni de regret, juste une réflexion plutôt optimiste sur le temps qui passe, sur l’évolution du métier, en bien comme en mal, sur les jeunes d’aujourd’hui différents de ceux d’hier et si proches à la fois…

    Jean-Philippe Blondel met le doigt avec justesse sur ce qui fait le métier de prof, sur ses paradoxes, ses charmes et ses difficultés. Il nous renvoie, à nous prof, une image miroir où on ne peut que se reconnaître et qui nous amène à réfléchir également.

    Son amour du métier transparaît à chaque ligne dans son style simple, rempli d’émotion pudique. Pas de pseudonyme ici, il parle de lui en « je ». On reconnaîtra certains personnages de ses récits précédents mais c’est bien le prof de lycée expérimenté qui parle ici et non un collègue.

    Ce qui a retenu mon attention en particulier, ce sont les liens qu’il crée si bien avec ses élèves à partir des lectures qu’il leur donne. La littérature nourrit l’enseignement et l’enseignement nourrit la littérature. Je le rejoins pleinement.

    On referme le livre en se disant que le message est optimiste et plein de vie et cela fait un bien fou.

     

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  • Mes lecturesDes princesses délaissées, un mendiant qui demande des comptes au ciel, une reine jalouse d'une colombe...Onze contes, tour à tour enchanteurs, drôles ou terrifiants, associés à des proverbes populaires.

    Mon avis :

    Enfant, Gudule entendait sa mère lui servir des proverbes à tout bout de champ. Elle a fini par en être exaspérée. Mais elle s'est mise à aimer les contes. Et un jour, elle s'est aperçue que conte et proverbe avaient un but commun : transmettre un savoir ancestral. L'idée lui est venue d'associer les deux. Ils sont témoins de la sagesse populaire qui essaie depuis toujours de rendre harmonieuse la vie en société.

    Des origines diverses nous ont apporté ces contes : Belgique, Andalousie, Irlande, Liban, Arménie... Les voir se cotoyer ici les rend encore plus savoureux et nous montre que la sagesse est sans frontière.

     

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  • Mes lecturesQuand le roman débute, Oscar Drai, quinze ans, a disparu pendant une semaine du pensionnat où il est interne. Où est-il allé et que lui est-il arrivé ?

    Solitaire, Oscar aime déambuler après les cours dans les rues envoûtantes de Barcelone. Un jour, il rencontre la jolie et mystérieuse Marina. Liés par un amour de plus en plus fort, les adolescents n’ont peur de rien, pas même de suivre une femme au comportement bizarre… Qui est-elle et pourquoi se rend-elle chaque mois, sur une tombe gravée d’un papillon noir ? Lancés sur la piste d’une énigme qui hante la ville depuis trente ans, Oscar et Marina risquent de se perdre…

     

    Mon avis :

     

    J’ai découvert Carlos Ruiz Zafon avec « L’ombre du vent » que j’ai adoré. Il me tardait de retrouver son style et l’ambiance brumeuse de Barcelone dont il parle si bien. Décrivant les vieux quartiers à l’abandon, ceux que l’on ne retrouve pas dans la Barcelone d’aujourd’hui, il oscille sans cesse entre rêve et réalité. La Barcelone qu’il dépeint semble sortie d’un rêve intemporel. Mystères, secrets, non-dits… font la force de ce roman où la beauté des descriptions fait oublier certains passages sans réelle action. Le style est maitrisé, la poésie présente. Et la touche de fantastique vient épicer l’histoire juste ce qu’il faut pour la rendre palpitante et un peu oppressante.

    J’ai passé un très agréable moment en compagnie de Marina, au charme incontestable. Je regrette juste un peu sa fin.

     

    Ecrit en 1999, bien avant « L’ombre du vent », ce roman est le préféré de l’auteur. Accessible aux jeunes malgré ses 300 pages, je le conseillerais dès 14 ans aux amateurs de belle littérature.

     

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    Mes lecturesEn cette veille de St Valentin, faites-moi une confidence ! Dites-moi…

    Quels sont vos romans d'amour préférés ?

     

    On a toutes été bercées par des histoires de prince charmant. Avec l’âge et la maturité, nous avons appris qu’il n’existait pas. Cela ne nous empêche cependant pas de soupirer devant un récit chevaleresque, une histoire bien écrite, de palpiter face à des sentiments contrariés, des destins brisés ou au contraire transformés par la passion amoureuse.

    Classiques ou contemporains, roses ou noirs, tragédies ou comédies,... pour quel récit avez-vous le plus vibré ?

     

    Je vous laisse deviner le mien. Indice phonétique « aime, aime »

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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