• Mes lecturesEtes-vous, comme moi, adepte du butinage littéraire ?

    De quoi s’agit-il ? me direz-vous. D’un moment de pur plaisir.

    Prenez un après-midi – pas trop pluvieux, pour éviter la foule – quelques heures devant vous sans aucune obligation – pour avoir l’esprit libre – et une librairie qui vous plait.

    (Je préfère de loin les librairies au rayon livres des grandes surfaces. L’atmosphère y est feutrée et accueillante et les odeurs de papier et d’encre plus plaisantes.)

    Choisissez, selon votre humeur, un rayon ayant peu vos faveurs d’ordinaire ou, au contraire, celui qui vous attire à lui inévitablement.

    Laissez d’abord vos yeux décider pour vous. Une couverture attrayante, un titre accrocheur, un auteur inconnu… ce sont vos yeux qui vous guideront.

    Prenez le livre entre vos mains, installez vous là où personne ne viendra vous bousculer et lisez. Au début, au milieu, peu importe. Laissez-vous emporter par la lecture.

    Reposez le livre et reproduisez la scène autant de fois que vous le souhaitez.

     

    Selon vos envies et votre bon plaisir, vous resterez seul maître à bord, piochant ça et là à l’aveuglette, dans l’unique but de découvrir le livre qui vous parlera personnellement, à ce moment précis. Ou vous suivrez les avis et commentaires que les libraires attentionnés auront disséminé sur les tables pour guider votre choix.

     

    Un des avantages du butinage littéraire est qu’il vous permet de vous familiariser en très peu de temps avec plusieurs publications et vous donne un avant-goût de lecture sans aucune obligation d’acquisition.

    Un second, et non des moindres, est que la perle rare que vous avez tant cherchée peut vous apparaître soudain par le plus grand des hasards.

    Enfin, ce butinage vous met en contact avec des livres dont vous n’auriez jamais soupçonné l’existence, tant la production est abondante.

     

    Si vous n’êtes pas un butineur littéraire, laissez-vous tenter par l’expérience… et venez me la raconter…

     

     

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  • Mes lecturesQuelle bonne idée que celle-là !

    Le Livre de Poche a demandé à Christian Lacroix d'illustrer neuf romans de son catalogue. Les livres sont proposés sous jaquette dessinée par le couturier, de même que les illustrations de couvertures, de page de garde et de rabats.

    Christian Lacroix a choisi neuf héroïnes féminines ayant marqué sa vie et son parcours de lecteur. Chacune s'est vue offrir une nouvelle tenue, pièce unique de l'artiste.

    Le résultat est des plus réussi. Un défilé de mode romanesque présenté dans un théâtre miniature à se faire offrir pour les fêtes !

     

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  • Je n'aime pas Michel Houllebecq !

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  • Mes lectures

    Chacune de nos lectures laisse une graine qui germe.

    Jules Renard

     

     

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  •    Quand j’interroge mes élèves de 4e sur la façon dont ils meublent leurs loisirs, lire arrive loin derrière la musique, l'utilisation de l'ordinateur et le cinéma.

       Pourtant Stephenie Meyers est aussi connue d’eux que ne le sont Will Smiths ou Soprano. Et la fantasy est un genre très prisé des garçons. Sans parler des mangas. L'immense popularité de Stephenie Meyers ou JK Rowlings met au jour un paradoxe : la lecture n'est peut-être pas l'activité favorite des jeunes, mais ils lisent. Les ouvrages populaires sans doute plus que les autres. Et les filles plus que les garçons.

    Mais lire peut-il devenir naturel et plaisant ?

       Chaque livre lu en classe est accompagné d’une présentation. Le contexte de l’œuvre est expliqué avant la lecture et le livre à posteriori. Je suis convaincue que c’est en démontant sa mécanique qu’on amène l’élève à en saisir la portée. L’école est donc un maillon important de la découverte et de la compréhension de la lecture.

    Malgré tout, 55% de mes élèves disent ne jamais acheter de livre. Normal, puisqu’ils n’aiment pas lire. Je me demande donc si l’école peut arriver à créer des lecteurs.

     

       Chaque rencontre avec un livre est singulière. Le texte littéraire apparaît comme un lieu où le lecteur se construit en apprenant à penser. De plus dans la littérature de jeunesse, la présence d'une trame narrative structurante permet à l'élève d'établir des liens avec son expérience personnelle, en même temps qu'elle favorise l'échange. Lire est donc fondamental et formateur.

    Mais l’école est-elle le lieu idéal pour donner le goût de lire ?

       Un jeune en difficulté n'a pas envie d'introspection, il développe donc des stratégies d'évitement pour ne pas avoir à faire un retour sur lui-même. Il fuit ainsi l'angoisse que cela lui procurerait.

    Pour l'aider à se confronter à ses craintes, il faut lui permettre de s'extérioriser, d'échanger suite à ses lectures. Mais cela lui donnera-t-il le goût de la lecture ?

     

       Pour qu’un adolescent devienne lecteur,  la lecture doit être un acte quotidien. Les lectures en classe, les cercles de lecture, les animations… font lire quelquefois des non lecteurs mais ne suffisent pas à établir durablement un comportement de lecteur. Le goût doit en avoir été donné en famille. Une histoire racontée avant de s’endormir, un conte lu sur les genoux d’une maman… créent des souvenirs inconscients de bonheur, de plaisir liés à la lecture. Le cadre scolaire, lui, n'inscrit pas la lecture dans le plaisir, mais dans l'apprentissage. Il reste alors lié à la scolarité. Si le livre ne fait pas partie de l’histoire du jeune, il ne sera pas associé au plaisir.

     

       Si l’école peut faire gagner des compétences en lecture, même apporter aux jeunes les moyens d’une meilleure compréhension, elle ne peut pas forcément, selon moi, leur en communiquer le goût.

     


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  • Mes lectures

     La lectrice, Steve Laws

    Que faire quand novembre se déchaîne au dehors et que les frimas s'annoncent ?

    S'installer confortablement, créer une atmosphère chaleureuse, quelques bougies, une douce lumière, un bon livre... Le secret du bonheur...

     

     

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  • Mes lecturesMes lectures

     

    Les vacances ne sont-elles pas synonyme de dépaysement ?

    J'ai choisi de passer quelques heures à Amsterdam. Non dans son port mais dans la ville, bien plus gaie, animée et riche. Impossible de ne pas faire un passage à la maison d'Anne Frank (même si le musée a tellement changé qu'on ne reconnait quasi plus la maison d'origine) et à la maison de Rembrandt, où le temps, par contre, semble s'être arrêté en 1669. Deux moments forts parmi d'autres...

     

     

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