• Mes lectures

    Allées et pelouses fleurissent de chrysanthèmes.

    Silencieux défilés, hommage à ceux qu’on aime.

     

    Pin It

    votre commentaire
  • Faites l’expérience. Demandez autour de vous que l’on vous cite un auteur belge en littérature. Je suis sûre qu’un nom se détachera du lot : Amélie Nothomb. Quelques audacieux se risqueront peut-être à oser Didier Van Cauwelaert (qui n’a de belge que son nom) et les plus érudits Alexis Curvers, Simenon ou Pierre Mertens.

     

    Force est de constater que les Belges méconnaissent leur patrimoine culturel. Sans doute ce complexe d’infériorité qui nous colle à la peau, cette belgitude mal assumée. A moins que ce ne soit cette volonté d’être différents des Français et de fuir tout chauvinisme au point de ne même plus oser revendiquer nos artistes comme étant de chez nous.

    De plus, le rayonnement de la culture française en Europe fait aussi de l’ombre à la minorité francophone que nous sommes. Un certain snobisme à croire que ce qui vient de France est forcément meilleur, également. Pourtant nos auteurs ont du talent. Et un talent multiple.

    Sont-ils pour autant donnés à lire dans nos classes ?

     

    En ce qui me concerne je dois bien reconnaître que non. Si je dresse la liste des livres donnés ces cinq dernières années en 4e, je ne vois apparaître qu’un Simenon et un Amélie Nothomb. Mea culpa. Je me rattrape cependant au 1e degré où Gudule se taille la part du lion. Ouf !

     

    Interpellée par une amie qui me proposait le défi de découvrir ou redécouvrir cinq auteurs belges cette année, je me suis d'abord penchée sur ma propre bibliothèque. Pour me rendre compte qu’adolescente, j’avais eu à lire trois ouvrages de France Bastia Le cri du hibou, L’herbe naïve, Vingt jours – quarante jours, un de Delperdange, Comme une bombe et deux Simenon, Le pendu de Saint Pholien, Les fiançailles de M.Hire. Plus que je n’ai jamais donné à lire à mes élèves.

    Pourquoi ? Probablement parce qu’en littérature jeunesse les auteurs abondent et que les Belges passent un peu inaperçus. Sans doute parce que je ne m’étais encore jamais posé la question du choix des livres à proposer en termes de nationalité d’auteur.

    Mais comme je m’y suis engagée, je vais remédier à cela. Je pars à la découverte et redécouverte de nos auteurs. Je vous tiendrai bien sûr informés.

     

     http://marecages.be/?p=2738

     


    7 commentaires
  • Accueil

    Retrouvons la joie enfantine de fêter Halloween.

    Sorcières, vampires, fées Carabosse sonneront sans doute à notre porte.

    Citrouilles, potirons et chats noirs, feront frémir le temps d'un soir.

     

    Pin It

    1 commentaire
  • Quand je repense à mon enfance et mon adolescence, et aux livres que je dévorais alors, je revois d'abord, les livres de la Comtesse de Ségur. Je les ai tous lus, parfois avec l'aide de ma grand'mère qui me faisait la lecture le soir au pied de mon lit.

    Viennent ensuite les Fantômettes, Club des Cinq, Clan des Sept, Signes de Pistes... Et enfin, les Sylvie (des éditions Marabout : tout un symbole), quelques Bob Morane puis la collection Travelling qui accompagna mon adolescence.

    Un foisonnement de récits d'aventures, éducatifs et initiatiques, à visée morale et assez éloignés du monde et des précoccupations des adultes. C'était alors une époque où l'enfant était considéré comme un être innocent à protéger. Les romans étaient donc plutôt édulcorés. Ce qui n'a pas empêché plusieurs générations d'enfants d'y trouver plaisir et délassement.

    Après la parution de Psychanalyse des contes de fées de Bruno Bettelheim (1976), les choses ne seront plus comme avant. Il convainc les éducateurs de l'époque que l'enfant a des angoisses existentielles et est capable de comprendre inconsciemment le message sous-entendu d'un récit pour donner du sens à sa propre existence.

    Que l'on adhère ou pas à cette vision des choses, force est de constater que désormais, la littérature de jeunesse va gagner en reconnaissance. Dès la maternelle, de bons albums, sensibles et intelligents seront proposés aux enfants. La littérature leur permettant de mieux comprendre le monde qui les entoure, de le rendre plus accessible et intelligible.

    Bien que le monde du livre soit en difficulté, la littérature de jeunesse est devenue un secteur phare de l'édition, l'un des plus dynamiques, et l'un des moins sinistrés en terme de ventes. Les adolescents d'aujourd'hui sont particulièrement gâtés par le choix qui s'offre à eux. Les bons auteurs se comptent par dizaines apportant leur touche et leur personnalité à divers genres littéraires. Les thèmes abordés sont vastes. Et les héros qu'on leur propose sont abordables.

    D'ailleurs, le fossé se comble entre les catégories, les tranches d'âge. Il y a trente ans, on entrait dans les livres "de grands" entre 14 et 18. Age où j'ai découvert la collection Travelling. Maintenant, la littérature jeunesse touche parfois des lecteurs plus âgés. Stephenie Meyer et sa saga peuplée de vampires est lue avec passion des pré-ados aux trentenaires. Marie Desplechin ou Agnès Desarthe écrivent à la fois des livres pour ados et des romans pour adultes. Anna Gavalda s'est aussi essayée avec brio à la littérature jeunesse.

    Si la Comtesse de Ségur était attachée à un objectif éducatif lorqu'elle écrivait pour ses petits enfants, il semble que cela soit moins le cas aujourd'hui. Mais les livres jeunesse de qualité conservent toutefois cette ambition.

     


    8 commentaires
  • Spes messis in semine

    Enseigner le français aujourd'hui n'est pas aussi facile que d'aucun pourrait le penser. Cela reste certes une passion en ce qui me concerne mais j'avoue être parfois démunie face aux lacunes et aux difficultés des élèves que j'ai en face de moi.

    Il y a d'abord les difficultés d'expression que connaissent les jeunes aujourd'hui. Une langue de l'immédiateté, une écriture qui transcrit phonétiquement leur langue parlée et achève de tordre le cou à la langue de Molière en mutilant la syntaxe et l’orthographe.

    Vient ensuite un manque de goût pour la lecture. Mes élèves de 4e ont été clairs cette année : ils n'aiment pas lire ! Ceci valant pour 55% de la classe. "Pourquoi devrait-on s'intéresser à des histoires inventées de toutes pièces ?" m'a demandé Quentin.

    Et comment en serait-il autrement ? On leur propose aujourd'hui tant de possibilités de se divertir, de s'amuser, de s'informer ailleurs que dans les livres, qu'il est normal qu'ils pensent que c'est une perte de temps. De plus, le bagage de mots que possèdent les jeunes a tendance à s’appauvrir et pour certains, lire un roman, même contemporain, relève du parcours du combattant.

    Le challenge, mon challenge, est donc de leur donner, un peu, le goût de la lecture. Mais il consiste aussi à trouver des ouvrages qui plairont aussi aux autres : les 45% qui aiment lire. Mais qui n'aiment pas les mêmes livres !

    Je me propose donc de vous faire part de mes lectures, de mes découvertes, de mes plaisirs et de mes déplaisirs, dans cette quête du livre idéal. Celui qui fera l'unanimité - ou presque - celui qui arrivera à les toucher, à leur faire découvrir un petit bout d'ailleurs, un moment de joie, une parcelle de bonne humeur...

    L'espoir de la moisson est dans la semence...

     

    Pin It

    3 commentaires
  • Je me lance aujourd'hui dans une nouvelle aventure, celle d'ouvrir et de gérer un blog.

    Mon objectif ? Partager avec vous mes passions, mes loisirs, mes découvertes et mes questionnements.
    Mes envies ? Echanger avec vous, lecteurs, amis, visiteurs de passage, quelques instants, quelques lignes voire plus si affinités.

    Mon rêve ? Donner aux jeunes qui liront ce blog, l’envie de découvrir les romans dont j’aurais parlé.

     

     




    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique