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    Quais du Polar

    Après une semaine consacrée à « La langue française en fête », voici venir des jours colorés en noir. En effet, le week-end prochain, aura lieu à Lyon, la 8e édition du festival Quais du Polar.

     

    Roman, BD, cinéma, animations urbaines, expositions… la ville vibrera au rythme du polar tout au long de la semaine et du week-end prochain. Chacun y trouvera son plaisir, du lecteur assidu, voire boulimique, au détective amateur.

    Cette année, les Etats-Unis sont à l’honneur et 14 auteurs seront les invités du festival. L’occasion sans doute de revisiter les mythes alors que les séries policières américaines envahissent nos petits écrans.

      

      

    Quais du Polar

      

      

      

      

      

      

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    Challenge "Une histoire de famille"

    Sharon nous invite ces jours-ci à nous inscrire au challenge qu’elle initie « Histoire de famille ». Le but de ce challenge est de lire des ouvrages écrits par des membres d’une même famille afin de comparer les styles ou de sortir de l’ombre les petits frères et sœurs ou parents méconnus.

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  • Les sorcières sont N.R.V, Yak RIVAISAttention ! Ce livre est spécial ! Les sorcières sont cachées dans l'encre d'imprimerie ! Pourtant, l'une veut devenir bonne - c'est la seule. Une autre cherche partout son balai magique. Une autre va au mariage de sa sœur. Une autre veut devenir institutrice pour martyriser les enfants. Quel malheur ! Les sorcières content de drôles de comptes. Elles détestent la musique et les ascenseurs qui marchent. Elles ont pour amis des ogres, des fantômes... et un nain très malin. Elles mettent leur désordre partout. Elles mélangent les articles, les adverbes, les pronoms. Elles font des calembours, des charades, des anagrammes, des combles, des mots-valises, des lipogrammes et des tantogrammes, des marabouts, des chiasmes, etc. Elles détournent les bandes dessinées, caviardent les histoires ; elles font semblant de gommer les gros mots pour mieux les souligner.

     

    Mon avis :

     

    Cet ouvrage n’est pas neuf. J’ai le mien depuis 1988 ! Mais c’est toujours un véritable plaisir de le feuilleter, de relire des passages oubliés ou de le faire découvrir à de nouvelles générations d’enfants.

    Mes élèves, cette année, ont particulièrement aimé les phrases abécédaires. Cela ressemble très fort aux texto (vous imaginez la révolution en 1988 ??) mais on ne peut utiliser que des lettres et leur sonorité. Cela parait simple mais essayez !

    Toujours est-il que mes élèves, peu amis avec l’orthographe, ont adoré. Et de petits messages circulent dans ce code secret qu’ils croient avoir inventé. J 

     

    !-L-è- N-R-V. L-A-1-R-é-B-T.

      

      

     

     

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  • Mes élèves ont joué avec les mots

    Une de mes classes est composée de jeunes élèves en difficulté scolaire. Quel trésor de patience, il me faut parfois déployer pour leur faire lire ou écrire quelques phrases. Mais cette fois, la plume a glissé sans encombre sur le papier.

    Consigne : Ecrire un poème en commençant chaque strophe par « J’écris à l’encre », joindre une couleur et citer ce que l’on aurait envie d'écrire dans ce ton.

     

     

     

    J’écris à l’encre verte, un jardin de découvertes

    J’écris à l’encre jaune, le soleil qui vient s’y perdre

    J’écris à l’encre bleue, le bonheur d’un jour heureux

    Logan

     

     

    J’écris à l’encre violette, des chansons sans queue ni tête

    J’écris à l’encre bleue, des textes bien plus sérieux

    J’écris à l’encre noire, mes pensées de désespoir

    J’écris à l’encre grenat, des mots que je ne vous dirai pas !

    Nicolas

     

     

    J’écris à l’encre jaune

    Un souvenir d’été, une plage ensoleillée, un vélo accidenté

    J’écris à l’encre violette,

    Une mystérieuse cachette, un rendez-vous secret, de joyeuses galipettes

    J’écris à l’encre verte,

    L’odeur de l’herbe coupée, les bottes de paille rassemblées, l’automne qui va arriver

    J’écris à l’encre grise,

    Le premier jour de l’année, la fin de la liberté, les leçons à réciter

    Mélanie

      

      

    Une idée inspirée du poème de Germaine Beaumont "Avec l'encre couleur du temps"

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  • Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceau-les-Mines, Pierre THIRYA cette époque, Montceau-les-Mines était bien différent d'aujourd'hui. Oui, on sait déjà tout ça !!! répondrez-vous. C'était la campagne, il n'y avait personne à part quelques lapins, il ne se passait rien du tout... Ce n'est pas si simple, il se passait même bien des choses. Il y avait Arthur, Theobald et Justin, il y avait aussi la belle Ermelinde, il y avait encore... Isidore, il y avait enfin... Mais je ne vais pas vous raconter toute l'histoire maintenant, il faut aussi lire Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceau-les-Mines et vous apprendrez des choses qui vous étonneront peut-être. 

     

    Mon avis :

     

    Il y a quelques semaines, j’ai reçu un livre pour enfant que l’auteur m’avait gentiment proposé. A l’époque, je croulais sous les envois et je l’ai un peu négligé. Je viens de le lire, bien au calme et j’ai vraiment apprécié.

    Pierre Thiry a imaginé l’histoire de trois frères vaillants et courageux, ayant chacun un métier très différent. L’un est poète, l’autre marchand de glaces fantaisiste et le troisième est gendarme. Tous les trois sont amoureux de la même princesse. Leur histoire débute comme un conte, à une époque merveilleuse où les humains n’existaient pas encore.

    Le texte, ornés des illustrations de Myriam Saci, s’adresse aux plus jeunes et joue avec la langue et ses sonorités. Des poèmes ponctuent le récit et l’humour est bien présent. On se plonge avec délice dans cette lecture enfantine qui nous parle de temps, d’ennui, d’amour et de courage. On s’attache aux trois lapins amoureux de la cruelle mais si belle hermine et entravés dans leur quête par un vilain crocodile. On sourit de voir ce dernier prendre au pied de la lettre l’expression « tuer le temps »

    J’ai apprécié aussi la morale de l’histoire, mais je vous la laisserai découvrir.

     

    Petits bémols cependant, je n’ai pas vibré aux illustrations qui ne sont pas de mon goût et je me demande si les jeunes enfants comprendraient vraiment les richesses de cette fable. Il faudrait que je fasse le test.

     

    Je vous invite malgré tout à découvrir cette histoire pleine de fantaisie et d’humour, où la langue est si joliment mise en musique. Encore une belle découverte en cette semaine de « La langue française en fête ».

     

     

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  • Swap de printemps chez AsphodèleLe printemps arrive et le swap me titille. C’est donc avec plaisir que je me suis inscrite au swap de printemps de notre amie Asphodèle qui fête de cette jolie façon le premier anniversaire de son blog.

     

      

      

    Me voici donc en binôme avec Estellcalim que je vais découvrir et je m’en réjouis déjà.

    Au menu du colis : deux livres et quelques petites attentions au couleur du printemps. Le colis sera dévoilé à votre curiosité le 22 avril prochain.

     

      

      

    Il flotte un doux parfum de printemps dans l’air…

     

     

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  • Les mots s'emballent

    Petites énigmes sans prétention…

     

     

    J’ai la peau vraiment dure

    Mais je marque l’allure :

    Pour la guerre ou la fête,

    Je marche à la baguette.

      

     

    Il a quatre pieds mais ne marche pas.

    Il a une tête et n’a pas de voix.

      

     

    Je commence la nuit et

    Finis le matin.

    On me trouve au bout du jardin

    Mais seulement deux fois dans l’année.

      

      

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