• Treize poèmes drôles comme tout publiés dans le cadre de "La Fureur de lire". Treize petits bijoux qui m'ont beaucoup plu.

    Ludovic Flamant est Belge, né à Namur en 1978. Je ne connaissais de lui que "Chafi" un album pour enfants que possède mon fils. L'histoire d'un papa éboueur. Blessé et obligé de rester à la maison où il s'ennuie, il va recycler ce qu'il découvre dans les poubelles pour en faire des jouets, des sculptures, des objets improbables... Son fils lui soufflera alors l'idée d'en faire une exposition pour les habitants de leur quartier. Un album tendre et gai à faire découvrir aux plus petits.

    Mais Ludovic Flamant, ce sont aussi des livres pour adultes. Il me faudra les découvrir prochainement. 

    Mes lectures

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  • Mes lecturesEn 1913, à Sainte-Maria-de-Saskatchewan, Rhéauna apprend de sa grand-mère que sa mère souhaite l'avoir près d'elle à Montréal. Il lui faudra quitter cette famlle d'adption où, en compagnie de ses soeurs Béa et Alice, elle grandit entourée d'amour, au milieu d'infinis champs de maïs. En trois jours et trois rêves, elle va traverser le continent et rencontrer des personnages aux ailes felliniennes. A son arrivée à Montréal, une des pages les plus importantes de sa jeune viue aura été tournée...

     

     

    Par le voyage initiatique de Rhéauna, nous plongeons dans l'atmosphère du début du siècle dernier, celui des voyages en train à vapeur. Les personnages que la petite fille va rencontrer sont haut en couleurs. Chacun à sa façon va lui ouvrir les portes d'un monde qu'elle ignore, d'une société qu'elle ne soupçonnait pas. C'est un roman où la femme a beaucoup de place : mère, grand'mère, tantes... l'univers féminin est omniprésent dans ce roman plein de tendresse.

    J'ai retrouvé ici avec plaisir l'accent chantant du Québec et les tournures de phrases typiques. Un régal.

     Romans policiers

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  • Mes lecturesUn homme vous sauve la vie. En échange, il exige votre engagement à faire tout ce qu'il vous demandera... pour votre bien. C'est ce qui arrive à Alan alors qu'il est prêt à se jeter dans le vide, du haut de la tour Eiffel...

    C'est un roman. Mais c'est aussi un traité de psychologie. Il y a du suspens, des rebondissements et pas mal de conseils pour mieux vivre en accord avec soi-même.

    L'histoire est tellement prenante qu'on a du mal à le poser tant qu'on n'a pas tourné la dernière page. Il se lit facilement, l’écriture est très fluide et tient en haleine jusqu’au bout.
    Il nous transmet le message que chacun d'entre nous est important et que le regard des autres ne devrait pas influencer notre façon de vivre.
    Par des exercices concrets liés à la vie quotidienne il nous donne le moyen de changer pour devenir soi-même, approfondir et augmenter l'estime de soi ; et donc de s'imposer en tant que personne morale, et physique.
    Il nous enseigne a créer de nouvelles habitudes de l'esprit plus positives et plus valorisantes pour apprendre à s'aimer.
    Pour être heureux, il est nécessaire de s'affirmer dans ses différences.

     

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  • Mes lectures

    Allées et pelouses fleurissent de chrysanthèmes.

    Silencieux défilés, hommage à ceux qu’on aime.

     

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  • Mes lecturesBruxelles est une ville en plastique, comme le reste de la planète : on y voit courir des petits bonshommes dérisoires, emportés dans le courant de leur vie comme des bouteilles vides à la surface du canal. On rit, on se bat, on se débat, puis on se laisse aller et on se retrouve noyé dans la vase, sans avoir rien remarqué. A moins qu'un soubresaut ne change le cours des choses...

    Ce n'est pas moi qui le dit, mais la 4e de couverture de ce recueil de nouvelles.

    Mon avis :

    Dix nouvelles. Dix tranches de vie. C'est moi, toi, vous, cela peut être n'importe qui. Amusantes, déroutantes, scabreuses, surprenantes, ces nouvelles ne laisseront pas indifférent. On aime ou on déteste, on y voit du talent ou au contraire on pense que Nicolas Ancion brade le sien ici. La nouvelle est un genre difficile et je pense que Nicolas Ancion y excelle. Mention spéciale pour Moi je dis qu'il y a une justice et Haute pression, mes préférées.

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  • Mes lecturesLes parents de Fabrice sont séparés et leurs métiers ne leur permettent pas de s'en occuper convenablement. Il est donc confié à sa grand'mère. Persuadé que ses parents l'ont abandonné, il devient solitaire et méchant. Un jour, il découvre un hibou blessé, cloué sur la porte d'une grange. Il décide de le recueillir et de le soigner. Mais Fabrice tombe gravement malade.

    Mon avis :

    Ce livre débute comme un roman policier mais très vite, on comprend que l'auteur s'attache surtout à Fabrice, à sa quête identitaire, à ses difficultés de vivre. Un classique du roman d'apprentissage qui plaît encore, vingt-cinq ans après sa sortie, à de jeunes lecteurs.

     

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  • Faites l’expérience. Demandez autour de vous que l’on vous cite un auteur belge en littérature. Je suis sûre qu’un nom se détachera du lot : Amélie Nothomb. Quelques audacieux se risqueront peut-être à oser Didier Van Cauwelaert (qui n’a de belge que son nom) et les plus érudits Alexis Curvers, Simenon ou Pierre Mertens.

     

    Force est de constater que les Belges méconnaissent leur patrimoine culturel. Sans doute ce complexe d’infériorité qui nous colle à la peau, cette belgitude mal assumée. A moins que ce ne soit cette volonté d’être différents des Français et de fuir tout chauvinisme au point de ne même plus oser revendiquer nos artistes comme étant de chez nous.

    De plus, le rayonnement de la culture française en Europe fait aussi de l’ombre à la minorité francophone que nous sommes. Un certain snobisme à croire que ce qui vient de France est forcément meilleur, également. Pourtant nos auteurs ont du talent. Et un talent multiple.

    Sont-ils pour autant donnés à lire dans nos classes ?

     

    En ce qui me concerne je dois bien reconnaître que non. Si je dresse la liste des livres donnés ces cinq dernières années en 4e, je ne vois apparaître qu’un Simenon et un Amélie Nothomb. Mea culpa. Je me rattrape cependant au 1e degré où Gudule se taille la part du lion. Ouf !

     

    Interpellée par une amie qui me proposait le défi de découvrir ou redécouvrir cinq auteurs belges cette année, je me suis d'abord penchée sur ma propre bibliothèque. Pour me rendre compte qu’adolescente, j’avais eu à lire trois ouvrages de France Bastia Le cri du hibou, L’herbe naïve, Vingt jours – quarante jours, un de Delperdange, Comme une bombe et deux Simenon, Le pendu de Saint Pholien, Les fiançailles de M.Hire. Plus que je n’ai jamais donné à lire à mes élèves.

    Pourquoi ? Probablement parce qu’en littérature jeunesse les auteurs abondent et que les Belges passent un peu inaperçus. Sans doute parce que je ne m’étais encore jamais posé la question du choix des livres à proposer en termes de nationalité d’auteur.

    Mais comme je m’y suis engagée, je vais remédier à cela. Je pars à la découverte et redécouverte de nos auteurs. Je vous tiendrai bien sûr informés.

     

     http://marecages.be/?p=2738

     


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