• Mes lecturesVictor est un écrivaillon sans envergure. Chômeur, il pense qu'une place de concierge lui laisserait du temps pour écrire. Il rédige alors une petite annonce pour le journal local. Il est contacté pour devenir concierge d'un chateau "dans le plus laid village du monde." Mais la place n'est pas si paisible qu'il y paraît. Il faut parfois se méfier de l'eau qui dort...

    Résumé comme ça, on pourrait croire que le récit est un polar, un thriller voire un roman psychologique. Que nenni ! Dans la famille "romans déjantés et loufoques" je vous présente le fils !

    J'avais oublié que Nicolas Ancion vit dans un univers peuplé d'ours en peluche et de lapin blanc, qu'avec lui les gentils ne le restent jamais très longtemps et que l'humour décalé est sa marque de fabrique. Après un premier tressaillement de surprise, je me suis piquée au jeu et j'ai apprécié ce court roman burlesque.

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  • Mes lectures18 mars 1314. Jacques de Molay, le Grand Maître des Templiers est brûlé sur le bûcher en plein Paris. Philippe le Bel a tenu parole. Dans la foule, Pierre assiste à la scène aux côtés de son oncle Hugues de Valperthuis. Ce sont les derniers Templiers et ils doivent maintenant veiller sur le trésor. A douze ans, n'est-ce pas là une bien lourde mission ?

    L'histoire débute par un fait historique, l'exécution de Jacques Molay et de ses condisples. Très vite, l'aventure commence et emmène le lecteur aux côtés de Pierre, un jeune garçon à peine pubère, à qui incombe la lourde tâche de tenir la promesse faite par son oncle : veiller sur le trésor des Templiers. Mais cela n'ira pas sans mal car il est mal vu d'être Templier sous le règne de Philippe le Bel. Nous embarquons alors à travers une époque et une histoire passionnante. Les péripéties et rebondissements tiennent en haleine les jeunes lecteurs, qui s'identifient sans mal aux héros. Le mystère de l'Ordre du Temple interpelle. La langue est soignée et le style soutenu ; un bon récit d'aventure qui plaît vraiment aux garçons.

    Abordable dès 11 ans en ce qui concerne le récit d'aventure, le vocabulaire pointu et le côté historique seront cependant mieux compris dès 13-14 ans.

     

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  • Mes lecturesSébastien a treize ans. Ses parents étant de sortie, Justine, sa "baby sitter" vient d'arriver pour le garder. Elle est censée le faire travailler un peu. Mais un dangereux individu va s'introduire dans la maison...

    Mon avis :

    Un court roman (93 pages) présentant de grandes qualités. Le suspens en huis clos est très bien mené ; il alterne le point de vue de Sébastien dans la maison et celui de la mère inquiète qu'on ne lui réponde pas au téléphone ; l'écriture est agréable, riche, rythmée ; les métaphores sont nombreuses... Bref, un roman très bien construit et qui plaît. Il pourra être lu de 10 à 14 ans, chacun y trouvant des intérêts propres à son âge.

    Autres romans à lire où des enfants sont mis en danger : Drôle de samedi soir, de Claude Klotz, La villa d'en face, de Boileau Narcejac.

     

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  • Mes lecturesLe Gouverneur de Suchum a envoyé Igor, Alexandre, Alexis et David finir une guerre en république de Saint-Jean. Quatre ans plus tard, les valeureux guerriers sont de retour avec les trois soeurs Torturo. Mais voilà que Maladie-la-Mort, insidieusement, pénètre dans Suchum : les voyageurs et les malades sont exilés sur une île...  Le Docteur Buonasera qui a vu d'autres cieux et d'autres épidémies aidera de son mieux les malades et leurs familles.

     J'ai découvert ce roman dans une brocante. Il était neuf. A mon grand étonnement, il n'était pas répertorié dans la bibliographie de Xavier Deutsch sur Wikipédia. J'ai compris en le lisant. Pas de soleil en Alaska, était un défi, un ouvrage de commande (par l'Agence de Prévention Sida) sur un sujet précis (l'exclusion) et pour un public donné : les enfants. 

     

    Xavier Deutsch répond  à toutes ces contraintes. Ce conte est sensible, poétique et aborde de façon claire le thème du sida (sans jamais le nommer). Il n’en parle pas de manière médicale pointue mais il met l’accent sur les victimes, les malades et l’exclusion qu’ils subissent. Ecrit au présent, ce récit sensible est accessible aux enfants dès dix, onze ans.

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  • Mes lecturesOn prétend que les gens normaux n'ont pas d'histoire. Ce n'est pas le cas ici. Un grand père  cherche à tuer Bastos, le chat, chaque fois qu'il a fumé un joint ; sa fille qu'il n'a plus vue depuis 6 ans lui confie soudain son petit-fils afin qu'il le guérisse d'une maladie de peau ; son gendre meurt le même jour empalé par un cerf ; l'embaumeur des pompes funèbres qui cherche à rendre le corps présentable se découvre soudain une passion pour la photographie de cadavres... Vous l'avez compris le déjanté et le non conventionnel sont au coeur de cette histoire.

    Mon avis :

    Cherchant toujours un livre drôle à proposer à mes 4e, j'ai lu ce livre sur les conseils de nombreux collègues qui ne tarissaient pas d'éloges. Je ne dois sans doute pas aimer le même humour ou je m'attendais à plus mais je n'ai pas trouvé ce roman désopilant. A peine a-t-il réussi à me faire sourire quelques fois. Le rythme est soutenu, trop peut-être. Je n'ai pas eu le temps de m'attacher aux personnages ni d'entrer vraiment dans leurs aventures. J'ai trouvé ça vraiment trop loufoque.

    J'ai apprécié le fait que les personnages prennent la parole à tour de rôle pour nous raconter leur vision des choses. Je n'ai pas aimé le langage parlé, frisant la vulgarité, même s'il est en accord avec le milieu dans lequel se déroule l'histoire.

     

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  • Mes lecturesMes lectures

     

    Les vacances ne sont-elles pas synonyme de dépaysement ?

    J'ai choisi de passer quelques heures à Amsterdam. Non dans son port mais dans la ville, bien plus gaie, animée et riche. Impossible de ne pas faire un passage à la maison d'Anne Frank (même si le musée a tellement changé qu'on ne reconnait quasi plus la maison d'origine) et à la maison de Rembrandt, où le temps, par contre, semble s'être arrêté en 1669. Deux moments forts parmi d'autres...

     

     

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  • Mes lecturesLe rideau s'ouvre sur deux immeubles en vis-à-vis. Ces deux immeubles sont gérés par l'improbable Mr Naudet. Le jour où Max Corneloup et Eugène Fluche emménagent chacun dans leur immeuble respectif, des cartons sont endommagés, les déménageurs se battent, des bordées d'injures sont échangées... C'est le début d'une haine féroce entre les deux hommes, persuadés l'un et l'autre que l'autre l'épie. La paranoïa fera vite place à la vengeance sournoise et aux basses manoeuvres. C'est à celui qui empoisonnera le plus la vie de l'autre. Le tout sous l'oeil attentif de Madame Ladoux, concierge du 5 rue de la Doulce Belette. Le compte à rebours est lancé.

    Mon avis :

    On a l'impression d'assister à un vaudeville tout au long de l'intrigue. Des personnages entrent en scène, d'autres sortent, les portes claquent, les rebondissements se succèdent. Le ton est ironique, la dérision présente à chaque page. C'est de plus bien écrit, enlevé, agréable à lire et drôle. La fantaisie règne à tous les étages ! Une belle surprise que ce roman.

     

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