Suite au travail sur Magritte, les élèves de 2e ont découvert d'autres artistes célèbres. 

Ils ont choisi parmi une trentaine d’ouvrages le peintre qu’ils souhaitaient étudier.

Ils ont dû chercher des informations sur l’artiste pour établir sa carte d’identité puis sur son style et le courant artistique dans lequel il s’inscrit.

Un premier travail a été rendu, une synthèse de leur lecture, puis une présentation orale a eu lieu devant la classe.

Enfin, en vue d’une exposition pour les Portes Ouvertes du D1, ils ont imaginé des panneaux présentant l’artiste choisi et quelques œuvres qu’ils apprécient.

Ce fut un travail de longue haleine, en lien avec le cours de projet qu’ils ont dans leur grille horaire. Ce ne sont pas des jeunes qui aiment lire et certains rencontrent des difficultés avec la lecture mais tous s’y sont mis et finalement, ils ont apprécié se dépasser et en apprendre plus sur les peintres et sculpteurs choisis.

Quant à leur « exposition » elle a attiré les encouragements de ceux qui l’ont vue et cela les a rendu fiers.

Depuis deux semaines, mes 2^e découvrent l'univers de Magritte. Les faire entrer dans le monde poétique et étrange de l'homme au chapeau melon est la finalité de cette séquence. L'occasion aussi de rencontrer le surréalisme et son univers onirique.

Il y a eu un travail sur des textes, articles, extraits de livres d’art… pour connaitre l’artiste et tracer sa biographie, ensuite une plongée dans ses tableaux et enfin une création personnelle « à la manière de ».

Ce dernier travail fut plus difficile pour eux car imiter sans copier n’est pas chose simple à 13 ans et le dessin n’est pas leur domaine de prédilection. Malgré tout, il y a eu quelques chouettes réalisations.

Après le congé, un prolongement aura lieu autour d'autres artistes. Un choix d’ouvrages a été opéré avec les bibliothécaires de l’école pour leur permettre de découvrir d’autres peintres et d’autres courants artistiques. L’occasion aussi de les faire lire l’air de rien car cette année, beaucoup ont vraiment de grosses difficultés en lecture. 

Cliquez sur les photos pour les voir en grand.

Travailler sur les émotions, je le fais chaque année mais je n'étais pas satisfaite, trouvant ma séquence trop théorique.

L'arrivée du PECA (parcours d'éducation culturelle et artistique) dans nos programmes m'a donné l'idée d'exercer les émotions à travers des œuvres d'art. Les reconnaître, certes, mais aussi les exprimer.

Les élèves recevront des bulles découpées et pourront écrire, avec un marqueur effaçable, une phrase exprimant les pensées ou paroles du personnage. Le but est qu'à partir de la phrase, les autres élèves trouvent quelle émotion est ainsi exprimée.

Douze émotions principales seront travaillées dans un premier temps puis d'autres viendront s'y ajouter au fur et à mesure.

D'une pierre deux coups : travailler les émotions et permettre aux élèves de découvrir des œuvres d'art et des artistes.

Régulièrement, j’invite le jeu à entrer dans ma classe de français. Pour moi, ce n’est pas du temps perdu, bien au contraire. Jouer est parfait pour apprendre et pratiquer le vocabulaire, revoir la grammaire, développer la solidarité et la camaraderie. De plus, il booste l’énergie et réduit le stress. En favorisant la résolution de problème en groupe, il booste la coopération et oblige chacun à défendre son point de vue en développant des arguments.

Ajouter des moments de jeu aux cours plus traditionnels crée en contraste dans le travail et permet aux étudiants de réviser tout en s’épanouissant dans divers types d’apprentissage.

Je vous présente ici quelques jeux parmi ceux que j’utilise.

Taboo et Time’s Up amène les élèves à parler et à pratiquer le vocabulaire. Les étudiants doivent être précis dans leurs explications pour faire deviner à leur équipe le mot ou la personnalité indiqué sur leur carte. Le temps jouant contre eux, ils doivent cibler rapidement l’essentiel pour avoir la possibilité de reprendre une deuxième ou une troisième carte et faire progresser leur équipe.

Cela permet de pratiquer les compétences du cours : parler et écouter.

Qui suis-je ? permet de découvrir de grands personnages et de grands événements de l’histoire. Grâce à un système d’indices que je lis, ils doivent déduire de quel personnage ou lieu il s’agit. Moins je donne d’indice, plus l’équipe engrange des points.

Après une ou deux parties, les élèves sont appelés à rédiger quatre carte chacun qui permettront de jouer une partie ultérieure. Cela les motive beaucoup.

Compétences exercées  : révision des connaissances générales, savoir lire et savoir écrire (dans la préparation de leurs cartes).

Crack List : Ce jeu est un mélange du Petit Bac ou des 7 colonnes de notre enfance et du jeu UNO. Il mélange culture générale et stratégie grâce aux cartes pénalités et actions qui permettent de bloquer les adversaires. Le but est d’être le premier à se débarrasser de toutes ses cartes.

Compétences exercées : révision de la culture générale, savoir écouter, logique.

Des hauts et débats ! : Ce jeu permet de susciter des discussions intéressantes et de découvrir de nouvelles choses sur les personnes présentes ; 50 questions liées à la vie de famille dans cette version, ou aux relations amicales dans l’autre. Des sujets légers, amusants, réfléchis ou profonds sont proposés. Je pose les questions à la classe et après une ou deux réponses, on en discute ensemble. Jugement de valeur interdit. On s’exprime en « je ». Très bon moyen de briser la glace à la rentrée. Permet de développer l’empathie et la compréhension mutuelle.

Compétences exercées : l’écoute, l’échange, l’argumentation.

Story cubes : selon les moments, nous jouons oralement ou pour favoriser l’écrit.

On lance les dés. Dans le sens des aiguilles, d’une montre chacun raconte un moment d’histoire à partir des images révélées par les dés. Le premier commence par « Il était une fois » les suivants embrayent en ajoutant un connecteur logique avant de dévoiler la suite. Quand les neufs dés ont été utilisés, on recommence une nouvelle histoire pour que chacun puisse s’exprimer. Permet de booster l’imagination.

Compétences exercées : savoir écouter (ou savoir écrire), révision de la structure narrative et de l’emploi des connecteurs logiques.

Just One : ce jeu interactif travaille la réflexion et la stratégie. Un joueur détermine, par le lancement de dé, le mot mystère qu’il devra découvrir sur une carte qu’il est le seul à ne pas voir. Les autres joueurs voient le mot mais ne peuvent le dévoiler. Chacun va écrire sur un carton, UN mot susceptible d’aider le joueur à trouver le mot mystère. Après, ils se concertent en silence pour éliminer les mots identiques. Avec les mots restant, l’élève joueur va essayer de deviner le mot mystère. Il est donc important de choisir un mot qui ne soit pas trop évident pour éviter que les autres joueurs aient le même et réduisent les indices.

Compétences exercées : vocabulaire, déduction, implicite.

Bon amusement !

Afin de faire connaître Klimt et son univers à mes élèves de 2S, je leur ai proposé la lecture et l’analyse de l’album « Le gardien de l’arbre ». Ce conte oriental est illustré par Anja Klauss à la manière de Klimt. On y retrouve des formes, des personnages, des couleurs caractéristiques du peintre autrichien. Il s’adapte parfaitement à l’aspect onirique et symboliste de l’œuvre « L’arbre de vie ».

Ce fut l’occasion d’effectuer ensuite des recherches sur internet à propos de l’artiste, de ses œuvres, du palais Stoclet de Bruxelles, de l’Art nouveau … et de sensibiliser les élèves à un mouvement artistique fondamental pour la modernité de l’art du XXe siècle. Les élèves ont abordé le vocabulaire des couleurs, des formes, de l’architecture, de la description des oiseaux… afin de rédiger ensuite un avis argumenté de l’univers de Klimt.

Ils ont enfin laissé libre cours à leur créativité et réalisé leur propre arbre de vie.

En ce début d’année, nous avons revu la formation et l’emploi du subjonctif.

Nous avons commencé par écouter et corriger la chanson d’Odelaf « Le subjonctif » qui les a bien fait rire. Puis nous avons observé les verbes au subjonctif pour déterminer leurs terminaisons, comment ils se formaient et quand utiliser ce temps.

Sur une idée de Julie, ils ont ensuite rédigé des vœux de début d’année adressés aux élèves du 1^er degré. Les retours des autres classes et de leurs professeurs ont été positifs et leur ont fait plaisir.

Un peu de sourire et de douceur en ces journées sombres d’hiver.

Je poursuis mes ateliers ludiques pour accrocher le plus possible mes élèves.

Cette fois, ils ont revu la conjugaison des temps du récit grâce à une idée de jeu de Carnior. Merci à elle !

Ils se sont frottés à des énigmes et des textes résistants dans lesquels l’inférence tenait une place importante.

Et ils ont uni leurs talents pour écrire une histoire en commun. Chaque groupe devant rédiger la situation initiale d’un récit puis passer à la table suivante et imaginer la suite en respectant le début créé par les copains et ainsi de suite.

Une heure trente de réflexion, travail, échanges et collaboration.

C’était non seulement très chouette mais aussi très productif.