• Sur le seuil, Patrick SENECALII se nomme Thomas Roy. C'est l'écrivain le plus adulé du Québec. La parution de ses romans d'horreur est toujours un événement médiatique majeur. Or voici qu'on le retrouve chez lui, horriblement mutilé et catatonique. Tentative de meurtre ou suicide manqué ? Pendant que la police enquête, Roy est placé en observation dans un hôpital de Montréal. Paul Lacasse, le psychiatre qui traite l'écrivain, considère au départ le cas comme banal. La découverte de faits troublants l'oblige cependant à reconsidérer peu à peu son opinion. Bientôt, ce sont toutes ses certitudes, tant personnelles que professionnelles, qui chancellent. Car, au-delà du drame de Roy, quelque chose de terrifiant se dévoile lentement, quelque chose d'inimaginable et aux conséquences monstrueuses...

     

    Mon avis :

     

    Une fois de plus, je suis restée scotchée. Cela me fait le même effet à chaque fois, dès que j’entre dans un roman de Patrick Senécal, je n’arrive pas à le poser. Je l’ai fini en moins de vingt quatre heures, lisant dès que je pouvais faire une pause. Merci Cajou pour ce cadeau !

     

    Ce roman, paru en 1998, est son troisième et celui qui a vraiment fait décoller la carrière de Patrick Senécal. La critique québécoise fut unanime et en 2003, il fut adapté au cinéma. C’est vrai qu’une fois encore, l’intensité dramatique est au rendez-vous, allant crescendo au fil des pages. Plus on entre dans le récit, plus on a envie de comprendre et de trouver la clé de l’énigme.

    Dans ce milieu médical où seules les données scientifiques ont droit de citer, l’irrationnel va peu à peu se mêler aux faits et faire vaciller les certitudes des uns et des autres. Le doute s’immisce dans l’esprit du médecin en charge du cas de Thomas Roy et il n’a de cesse de lutter pour rester lucide et objectif.

    Un suspense d’une redoutable efficacité se met en place révélation après révélation et l’on se demande où l’auteur nous entraîne. Jusqu’au dénouement final, l’emprise du surnaturel sur les événements reste crédible, gardant le lecteur en haleine.

    La fin m’a moins enthousiasmée ; je m’attendais, je pense, à une chute plus fine. Elle n’en reste pas moins dans la logique du récit. Mais je n’en dévoilerai rien pour maintenir le suspense entier.

     

    Un roman de plus (le 5e que je lis) vers la découverte de cet auteur et un autre bon moment de lecture. Même si « Le passager » reste mon préféré jusqu’ici, ce roman de belle facture est à lire pour découvrir l’univers de Senécal.

     

     

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  • La Mariée mise à nu, Nikki GEMMELLPersonne n’est totalement honnête en matière de sexe et d’amour. Une femme, la quarantaine, disparaît, laissant un journal intime qui relate son mariage au quotidien. Pour tous ceux qui la connaissaient, elle incarnait l’épouse parfaite, heureuse et épanouie; mais son journal révèle fantasmes et frustrations… Un roman d’une vérité troublante sur le couple et le désir féminin.

     

    Mon avis :

     

    Issu du colis swap Eros et Thanatos, ce roman est le premier à m’avoir intriguée par sa quatrième de couverture. Ce fut aussi le cas tout au long des pages. J’ai été surprise par le ton, la mélancolie et même le désespoir qui suintaient à chaque page. J’ai lu ce récit en une soirée.

    Pourtant, une fois refermé, je ne peux dire si j’ai aimé ou non. Ce roman me laisse une impression indéfinissable.

      

    J’ai d’abord été surprise par le style. D’accord, c’est un journal intime et les chapitres courts, présentés comme des leçons de vie, se justifient donc. Mais la 2e personne du pluriel utilisée tout au long de l’histoire m’a un peu perturbée. L’auteur voulait-elle me prendre à témoin, moi, lectrice ? Avais-je envie d’être ainsi sa confidente privilégiée ?

    Cette jeune femme est mariée à un homme égoïste, aveugle au désarroi de sa femme et infidèle. Avant de découvrir son infidélité, elle est déjà en souffrance devant la froideur qui s’est installée dans son couple et se remémore les joyeux moments d’insouciance du début. On ne peut alors que se sentir en empathie avec cette jeune femme. Qui n’a pas vu son couple changer de visage au fil du temps, du quotidien et de la vie qui passe ? L’amour le plus fort ne s’exprime certes plus de la même manière après dix ou quinze ans de mariage. Malheureuse et solitaire, elle va décider d’écrire, inspirée d’un livre anonyme du 16e siècle « De la valeur des femmes », un livre effronté pour l’époque prouvant que les femmes surpassent les hommes. Est-ce ce livre qui va la révéler à elle-même ? En tout cas, il lui donnera l’occasion de rencontrer celui qui la sortira de sa solitude et de son désespoir. Et là, suivant les étapes de la relation qui se noue, puis sa perdition dans le plaisir physique qui la trouble et semble la faire renaître, jusqu’à la perdre, j’ai eu la désagréable sensation d’être le voyeur au cœur de cette chambre. Et cela m’a mise mal à l’aise. Cette troublante complicité, je ne l’ai pas vraiment choisie, en fait. Elle m’a été imposée peu à peu et je n’ai pas vraiment gouté cette expérience.

      

    Le livre est bien écrit, sans langue de bois mais sans vulgarité aucune, l’histoire pourrait être authentique - même si la vision du couple est ici très pessimiste voire déprimante - mais l’emprise que cette écriture a sur le lecteur a provoqué chez moi un sentiment ambigu que je n’ai pas aimé. J’en ressors donc avec un avis mitigé et un sentiment indicible.

     

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  • Swap Eros & Tanathos : les colis

    Il y a presque deux mois, Canel initiait un swap pour le moins original. En vue de la St Valentin à venir, elle proposait, ni plus ni moins, de réaliser en binôme, des échanges portant sur l’amour et la mort. Eros et Thanatos prenaient alors les commandes de nos pensées.

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  • La fin n'est que le début, Katarina MAZETTIDix-huit ans déjà. Linnea prépare son bac. Entre sa grand-mère victime d’une grave attaque et sa copine Malin qui prend des cours de self-défense pour se protéger de son petit ami, tout concourt à lui rappeler que la vie d’adulte n’est pas aussi douce qu’espéré. Et voilà qu’elle croise le sosie de Pia, son amie disparue, en uniforme de lieutenant de marine ! Il s’agit de Per, son frère ainé, qui l’agace à peu près autant qu’il lui plait. Ils ne sont d’accord sur rien et se disputent sur tout, mais restent en contact quoi qu’il arrive – n’est-ce pas le moment rêvé de tomber amoureuse ?

     

    Mon avis :

     

    Troisième et dernier épisode retraçant la jeunesse de Linnea, ce récit la pousse doucement vers l’âge adulte. Fini la crise d’adolescence, les fugues et les coups tête irréfléchis, Linnea a mûri. Mais alors qu’elle est arrivée à oublier Pia et la douleur causée par son suicide, elle fait la connaissance de son frère et inévitablement, retourne dans ses souvenirs. Joyeux comme douloureux.

    Avec la même grâce et le même humour, l’auteur nous conte une tranche de vie supplémentaire de cette adolescente suédoise à laquelle on s’est attaché dès le premier livre. Elle vit sa première vraie histoire d’amour et on aurait pu basculer dans le récit pour midinettes mais il n’en est rien. Premiers regards, premier baiser, rendez-vous secrets sont bien au rendez-vous mais Linnéa reste elle-même et ne se voile pas la face. Elle voit aussi les zones d’ombres, les petits arrangements avec sa conscience, les incompatibilités d’humeur… et son ton franc et direct, parfois grinçant n’est jamais loin. Ce n’est pas un récit à l’eau de rose et c’est plaisant.

    J’avais trouvé le deuxième épisode un peu moins bon, un peu plus "long" que le premier, celui-ci renoue avec la finesse de description, l’humour et le plaisir ressenti à la lecture du premier. Le plaisir aussi de retrouver cette héroïne vive, intelligente, engagée dans divers combat et ayant un avis personnel sur le monde qui l’entoure. Une jeune adulte enfin bien dans sa peau, prête à tourner une page de sa vie et qui sait désormais ce qu’elle veut

     

    Cette chronique sur un roman des Editions Babel/Actes Sud s'inscrit dans l'hommage rendu à Hubert Nyssen sur plusieurs blogs (Anne, Denis, Nahe, Nina...) tout au long de l'année 2012.

    J'inscris aussi ce roman au challenge "voisins-voisines" en Suède. 

      

      

    La fin n'est que le début, Katarina MAZETTILa fin n'est que le début, Katarina MAZETTILa fin n'est que le début, Katarina MAZETTI

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  • Messie malgré tout, Alain BERENBOOMÇa y est ! Après trois mille ans d’attente, le Messie arrive – enfin ! – en ce début du XXIe siècle. Conformément à la promesse de la Bible, c’est un vieil homme à la barbe en broussailles, juché sur un âne fatigué qui vient annoncer l’avènement de la paix universelle, la fin des tragédies humaines. Mais, surprise (pour lui), au lieu d’être accueilli dans la liesse, son message ne rencontre que l’indifférence générale. Pas moyen même d’intéresser un journaliste et de transmettre son message au monde.

    En dix étapes, de Buenos Aires à Bonn, d’Odessa (Ohio) à Odessa (Ukraine), Bruxelles ou Venise, le Messie parcourt le monde, désespérant qu’on l’écoute, jusqu’au moment où il arrive à Jérusalem. Et là, …

     

    Mon avis :

     

    Avocat de formation, Alain Berenboom est aussi un écrivain belge de talent. Il nous livre ici un réquisitoire sur le manque d’idéal et l’absence d’éthique de notre société, en imaginant le retour du Messie sur la terre, comme la Bible le promet. Mais au 21e siècle, les hommes ont bien d’autres choses à faire…

    En dix lieux et dix chapitres, nous suivons le Messie dans son périple pour délivrer son message d’amour et de paix au monde. Dix paraboles modernes où humour et finesse déjouent la violence de notre temps.

    L’auteur, de par sa profession, est confronté quotidiennement à la violence ordinaire. Elle le gêne, le dérange, comme ces combats fratricides incompréhensibles que se livrent les hommes aux quatre coins de la planète. Quand il était petit, son père lui racontait la belle histoire du retour du Messie, venu au plus fort des combats apporter la paix. L’époque n’est-elle donc pas propice ? L’histoire est née d’elle-même, un récit plein d’humour où le Messie croisera des personnages haut en couleurs, bornés ou ouverts à la discussion, mais toujours clairvoyants, je trouve.

    A l’aide de cette photographie actuelle de nos sociétés, l’auteur exprime son incompréhension du monde actuel. C’est fin, habile et divertissant. Un bon moment de lecture.

      

    J'inscris ce livre dans le challenge "Voisins-voisines" en Belgique

      

      

    Messie malgré tout, Alain BERENBOOM

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  • Sombre éclat, Simon TOLKIENLondres 1958. Le jeune David Swain est condamné à la prison à perpétuité pour le meurtre de l’amant de son ex petite amie, Katya. Sa culpabilité ne fait aucun doute, sauf pour l’inspecteur Trave, qui ne peut cependant rien prouver. Oxford, 1960. Le prisonnier s’évade. La même nuit, on retrouve le corps de Katya, sauvagement assassinée. Une chasse à l’homme est lancée contre Swain. Pourtant, les soupçons de Trave se dirigent dans une toute autre direction : l’oncle de Katya, Titus Osman, un riche diamantaire et son mystérieux beau-frère, Franz Claes, qui semble prêt à tout pour cacher ses anciennes amitiés nazies. Mais les motivations du policier son suspectes : la jalousie de voir sa femme lui préférer Titus l’aveuglerait-il ?

     

    Mon avis :

     

    Simon Tolkien est le petit-fils de JRR Tolkien. Avocat anglais passionné d’histoire, il nous livre ici son deuxième roman. Je le découvre sans aucun a priori, étant sans doute parmi les rares qui n’ont pas adhéré au mythique « Seigneur des anneaux ». Je n’ai jamais été tentée par les romans et le premier film n’a fait que me conforter dans cette idée.

     

    Nous sommes un peu plus de dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les blessures ne sont pas refermées pour tout le monde et alors que certains veulent obstinément passer à autre chose, d’autres cherchent toujours à comprendre ce qui a bien pu arriver aux leurs. L’Europe entre dans l’âge d’or, les Golden Sixties, la guerre est un mauvais souvenir à oublier et l’avenir est plein d’espoir. Macmillan est premier ministre en Angleterre, De Gaulle, ce héros, est président de la République française, Kennedy s’apprête à le devenir aux Etats-Unis. Remuer le passé ne plaît à personne, chacun cherchant à aller de l’avant.

    C’est dans ce climat que l’inspecteur Trave, refusant de s’en tenir aux apparences, va se mettre à creuser dans le passé de certains protagonistes de l’affaire.

    Tolkien nous propose une histoire en deux temps : d’abord les meurtres ensuite une plongée dans la Seconde Guerre mondiale. C’est en effectuant cette dernière que peu à peu les pièces du puzzle se mettent en place et nous dévoilent les liens secrets unissant les uns et les autres.

    Une partie des faits a lieu en Belgique sous l’Occupation. Les faits révélés sont hélas réels ; l’horreur nazie et les camps n’ayant pas épargné la Belgique. Le commandant SS Philipp Schmitt dont il est question a bel et bien existé et a dirigé la caserne Dossin à Malines et le camp de Breendonk dès 1942. De même l’officier SS Asche avait en charge « les affaires juives » à Bruxelles. Aidés d’une dizaine de SS Allemands (dont Ernst Ehlers) et d’autant de SS Flamands, ils y feront régner la terreur durant deux ans.

     

    Impressionnée depuis toujours par la cruauté dont les hommes ont fait preuve durant cette période de l’Histoire, j’ai été particulièrement intéressée par cette partie du roman. Hélas, je suis restée sur ma faim, n’ayant rien appris que je ne savais déjà et trouvant que l’auteur aurait pu davantage développer ces chapitres. Vous me direz que ce n’était pas le propos principal. Certes. Mais quand même…

    Malgré tout, mis à part quelques erreurs de traduction (beau-frère au lieu de beau-père par exemple) et d’orthographe, j’ai trouvé le style agréable et entrainant. Il s’inscrit dans la lignée des classiques du genre, dosant avec parcimonie descriptions indispensables et dialogues révélateurs. L’intervention de divers personnages au fil de l’histoire a aussi pour résultat de créer un réel dynamisme dans l’action et d’entrainer le lecteur à tourner frénétiquement les pages.

    Cependant, si j’ai aimé le style, le rythme et le décor historique, je suis un peu déçue par l’intrigue en elle-même qui aurait pu être moins évidente. J’aime quand une histoire me résiste, quand arrive une fin que je n’avais pas vu venir ou qu’un élément m’a échappé. Ce ne fut pas vraiment le cas ici.

    Néanmoins, j’ai passé un excellent moment de lecture.

    Merci aux Editions Michel Lafon pour cet envoi.

     

    Je l’inscris dans le challenge « Voisins-Voisines » d’Anne et dans celui du « Polar Historique » de Samlor.

      

     

     Sombre éclat, Simon TOLKIENSombre éclat, Simon TOLKIEN

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  • La chartreuse de Parme, STENDHALÀ Parme, l'ombre de la chartreuse s'étend sur la cour et sur les intrigues aristocratiques : Gina la belle duchesse, le comte Mosca, mais surtout le jeune Fabrice del Dongo, qui suscite l'amour de tous ceux qui le croisent. Comment ne pas l'aimer, ce jeune rêveur plein de grâce, qui transfigure la réalité ? Mais lui, que tout le monde aime, qui saura-t-il aimer ? C'est la question qui hante Fabrice, et Stendhal nous entraîne dans sa quête, qui le conduira de Milan à Parme, de Waterloo au lac de Côme, jusqu'à la prison de la tour Farnèse où son destin va basculer...

     

    Mon avis :

     

    Je me suis finalement décidée, forcée même, à lire ce roman dans lequel je n'étais pas arrivée à entrer étant jeune. Dès la première phrase, on sent que la lecture sera ardue : « Le 15 mai 1796, le général Bonaparte fait son entrée à Milan ».

    Avant de commencer à lire, se rappeler son histoire ! A l’époque, l’Italie n’est pas encore le pays unifié que nous connaissons. De multiples royaumes cherchent à dominer.

    Bonaparte est marié à Joséphine. Marie-Louise viendra plus tard. La campagne d’Egypte n’a pas eu lieu… Bon tout se remet en place. En 1814 il abdique et part pour l’île d’Elbe

    Fabrice Del Dongo nait en 1797. En 1815, voyant un aigle dans le ciel, Fabrice l’interprète comme un signe. Il décide de suivre l’empereur. Napoléon est revenu au pouvoir pour 100 jours. Waterloo est une défaite. Il sera exilé à Sainte Hélène.

    L’Italie, elle, est monarchiste et être bonapartiste est mal vu.

     

    Impossible de comprendre ce roman si on n’est pas au fait de l’Histoire. Or, cette période n’est plus abordée aux cours d’Histoire en Belgique et il est donc très difficile de proposer cette lecture aux jeunes sans commencer par leur donner quelques notions historiques. Et bien souvent, cela les rebute d’emblée.

     

    Le roman est truffé de péripéties et d’embuches et cette lecture en 2012 relève d’un vrai défi. J’avoue, je n’ai pas aimé. Louvoyer sans cesse entre intrigues politiques, assassinats, complots, duperies… se déroulant à une époque révolue et que je ne maîtrise pas, cela m’a épuisée.

    L’inconstance des personnages est aussi assez lassante. D’abord soldat, puis prélat, ses voeux n'empêchent pas Fabrice d'avoir un certain nombre d'aventures, dont une se solde par l'assassinat de l'acteur Giletti. Malgré le mariage de Clélia, Fabrice continue à la désirer et finira par en faire sa maîtresse. Un enfant naîtra de cette union.

    Une fois de plus, je trouve, Stendhal dépeint un héros peu sympathique et peu attachant. Fabrice est égoïste, obsédé par ce qui l’intéresse et complètement hermétique au reste. Il agit sans cesse en enfant gâté et irréfléchi et je n’ai pas pu le trouver émouvant une seule fois.

     

    Dès la 2e partie, j’ai lu le roman en sautant de longs passages descriptifs, cherchant surtout à connaitre le fin mot de l’histoire. Autant, j’avais apprécié « Le Rouge et le Noir » et aimé les nouvelles comme « Vanina Vanini » autant ce récit m’a ennuyée. Très (trop) ancré dans son époque, je crains que sa longueur et sa lourdeur ne provoque un oubli de l’œuvre pour les générations à venir. A moins que les classiques résumés que l’on trouve aujourd’hui, ne lui donnent une seconde jeunesse. Mais j’ai des doutes.

     

    Ce récit est le 3e ouvrage de Stendhal que je lis en huit mois. je pense avoir réussi mon pari et le challenge de George.

      

     La chartreuse de Parme, STENDHAL

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