• Brume rouge, Nicolas FEUZUn tueur en série sévit entre Paris et Genève, s'attaquant aux personnes prénommées Greta. Chargé de l'enquête, le procureur Jemsen est empêtré dans une procédure disciplinaire pour avoir fait libérer une de ses proches, activiste écologiste. Le meurtrier est bientôt identifié mais son nom est celui d'un petit garçon décédé depuis longtemps. La traque commence. 

     

    Mon avis :

     

    L’originalité de ce roman, le 4e mettant en scène le procureur Jemsen et son équipe, est qu’il se déroule en même temps que « Les larmes du lagon » qui viendra après mais que j’ai lu récemment. Alors que ce dernier se déroule à Bora Bora, « Brume rouge » se passe en Suisse et à Paris. Le procureur Norbert Jemsen et sa greffière Flavie Keller, enquêtent sur des crimes odieux. Des femmes et des enfants de 0 à 20 ans sont sauvagement assassinées. Leur seul tort est de s’appeler Greta. L’assassin serait un climatosceptique un peu fou qui chercherait à se venger des théories des activistes qu’il réprouve car ils sont hypocrites et qui l’entravent.

     

    L’écriture de Nicolas Feuz est vraiment agréable et son récit est addictif en diable. Sans grande description glauque, il est cependant dur voire gore.

    Cette fois, Nicolas Feuz plante son enquête au cœur du milieu des activistes écologiques et des lanceurs d’alerte climatique. Collant à l’actualité, l’histoire se passe en 2021 et fait état des inondations qui ont ravagé l’Allemagne et la Belgique cette année-là. Mais l’intrigue ne se limite pas à ça. L’auteur nous a concocté un récit incroyable et retors qui trompe le lecteur jusqu’à une fin qui l’est encore plus.

    La morale et nos valeurs sont mises à mal au fil de cette lecture. L’assassin n’a plus rien d’humain, ayant reçu en héritage des drames familiaux, des déviances et une violence innommables.

     

    Un excellent polar qui me fait regretter de ne pas avoir lu cet auteur plus tôt.

     

     

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  • De bois debout, Jean-François CARONLe coup est parti. Alexandre a vu mourir son père, abattu par erreur. Alors il a couru, fonçant à travers les branches, affolé, vers la première maison, chez celui qu'on appelle Tison. La chasse à l'aube, les sandwichs de pain blanc, les bûches qu'il faut corder droit, en un instant tout s'est évanoui dans la paix de la forêt. Alexandre quitte Paris-du-Bois, marche dans la solitude, il a perdu les gens qu'il aime. Des voix ? des chœurs, des airs volatiles ? se joignent à la sienne durant ses lectures. Engoncé dans le silence de ce père sans passé, il se tourne vers l'unique refuge possible : les livres. Le père, lui, il n'aimait pas les livres.  

     

    Mon avis :

     

    Après le drame, Alexandre fuit et frappe à la première porte venue. Entre lui et Tison, défiguré par un incendie et qui vit en reclus, une complicité forte se noue grâce à la littérature. Il le connait à peine mais découvre chez lui un havre de paix et fait des livres son refuge. Son père, homme taiseux, lui interdisait les livres, jugés inutiles. Peu à peu, cet ado orphelin va changer, grâce au pouvoir de l’imaginaire que la lecture va développer, et se prendre en main.

    Au fil des pages, la vie du père d’Alexandre se dévoile peu à peu et on comprend mieux la relation filiale qui les unissait.

     

    J’ai mis longtemps à lire ce roman qui est dans ma bibliothèque depuis deux ans. Pourquoi ? Je l’ignore mais je suis heureuse de l’avoir enfin ouvert.

    Si la narration est déstabilisante au départ, j’ai vraiment apprécié l’atmosphère de ce récit et l’écriture fine et précise de Jean-François Caron. Terriblement bien écrit, dans une langue savoureuse qui chante à mes oreilles, ce roman nous décrit des paysages à couper le souffle comme seul le Québec en possède. Au cœur de ces forêts splendides, la vie des hommes n’est pourtant pas simple. Euphémisme certain, tant l’isolement et la pauvreté rendent la vie rude et austère. Cela rend les émotions d’autant plus exacerbées.

    Ce roman initiatique est un hymne à l’amour filial, à ce qu’il y a de beau dans l’humain et au pouvoir de la littérature. Le tout au cœur d’une nature sauvage et âpre.

     

    « L’héritage le plus fort du père : son silence. C’est lui qui m’accompagne chaque jour de ma vie, sur lui que je marche, en lui que je lis. C’est une marque profonde : entre guillemets, des points de suspension. » 

     

     

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  • Les larmes du Lagon, Nicolas FEUZTanja Stojkaj a quitté Neuchâtel et s'est exilée en Polynésie française avec sa mère et son fils pour les protéger de la mafia balkanique. Sur un motu de Bora Bora, elle mène une vie paisible jusqu'à la découverte d'un corps près du récif corallien. La gendarmerie conclut rapidement à une attaque de requin. Refusant que l'affaire soit classée, Tanja cède à ses anciens réflexes d'enquêtrice et découvre, derrière les eaux turquoise et les plages de sable blanc de la Perle du Pacifique, l'envers de la carte postale : trafics, pauvreté, croyances occultes, matériel militaire à l'abandon, pollution du lagon. Au-dessus de tout cela plane l'ombre d'un mensonge : celui de la politique métropolitaine et des essais nucléaires français. Du paradis à l'enfer, il n'y a qu'un pas. Et un torrent de larmes.

     

    Mon avis :

     

    Le prologue nous annonce d’emblée qu’un drame s’est produit. En bon procureur, Nicolas Feuz remonte la piste des indices et des rencontres effectuées par la victime pour comprendre ce qui s’est passé.

    Tanja s’est refugiée à Bora Bora où personne ne sait qui elle est. Elle a emmené sa mère et son fils et fait croire à tous qu’ils étaient décédés. Seule Flavie, sa conjointe sait qu’elle est en vie mais, pour sa propre sécurité, ignore où elle se cache.

    Sur la plage, son fils découvre, un jour, un doigt humain. Elle, le corps d’une jeune femme mutilé. Elle en informe la police qui déclare trop vite à son goût qu’il s’agit d’une attaque de requin et classe l’affaire. Contre la promesse faite à sa mère, elle va mener l’enquête et se mettre en danger.

    En parallèle, elle aide Flavie sur une enquête suisse qui lui mène la vie dure. Pour elle, elle arpente le darknet à la recherche d’un prédateur sexuel. Enquête qui fait l’objet d’un roman parallèle « Brume rouge ».

     

    J’ai aimé l’intrigue et la manière dont Nicolas Feuz l’a construite. On découvre à la fois la Polynésie, ses habitudes et ses croyances, mais aussi son histoire avec un retour en arrière sur l’affaire du Rainbow Warrior qui défraya l’actualité durant de long mois dans les années 80. Ce bateau de Greenpeace était le fer de lance de l’organisation dans son combat contre les essais nucléaires dans le Pacifique avant qu’une attaque des services secrets français ne l’envoie par le fond.

     

    Je découvre l’auteur avec ce roman et me rend compte que son héroïne n’en est pas à sa première aventure. Qu’à cela ne tienne, je ne respecterai pas la chronologie mais les lirai malgré tout. Un auteur à noter sur la liste de mes préférés.

     

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  • Les effacées, Bernard MINIEREn Galice, un tueur kidnappe des femmes qui se lèvent tôt pour aller travailler. Des invisibles. Des effacées.

    A Madrid, un autre assassin s’en prend à des milliardaires et laisse sur les murs de leurs résidences ce message : « TUONS LES RICHES ».

    Deux tueurs, deux mondes. Et le spectre d’un embrasement général, d’une confrontation de classes inédite et explosive. Les enjeux sont vertigineux.

    Quand elle reçoit les messages d’un expéditeur anonyme, la question se pose à Lucia : serait-elle devenue un simple jouet entre les mains des deux tueurs ?

     

    Mon avis : 

    Quand j’ai reçu le roman de Bernard Minier, j’étais en joie. J’allais enfin découvrir cet auteur que j’ai rencontré trois fois en salon mais jamais lu (par manque de temps). J’ai un peu déchanté en apprenant qu'il s’agissait d’un second roman, la suite de Lucia. Malgré tout, je me suis lancée et même si certaines références m’ont manqué, j’ai pris un certain plaisir à lire ce 2e tome dont l’intrigue est indépendante de 1er.

    Dans le nord de l’Espagne, en Galice, des jeunes femmes disparaissent. Ce sont des femmes ordinaires, sans histoire, séquestrées avant d’être tuées. Lucia Guerrero est chargée de l’enquête. Mais voilà qu’à Madrid, des milliardaires sont assassinés. Y a-t-il un lien entre ces deux dossiers ? Il faut que Lucia laisse son premier dossier pour enquêter. Elle va se retrouver au cœur des deux affaires, de ces deux lieux, de ces milieux différents.

     

    J’ai découvert une enquêtrice au caractère bien trempé, entière et parfois sur le fil des procédures. Lucia « la guerrière » ne pratique pas la langue de bois et cela lui joue parfois des tours. C’est une femme forte, dans un milieu d’hommes. Elle fait face au sexisme, à la pression de ses supérieurs et tente de gérer sa vie privée malgré un travail envahissant. Humaine, elle est touchée, tout comme nous, par la cruauté et les horreurs qu’elle affronte dans son quotidien.

    J'ai aimé une incursion dans le monde de l'art (un des enquêteur appartient au groupe du patrimoine historique de la Guardia Civil) et ai découvert avec plaisir le musée d'art abstrait de Cuenca.

    J’ai apprécié l’écriture de Bernard Minier, soignée, énergique, rythmée au service d’une histoire sans temps mort. Dans son récit, il jette un regard sans concession sur la société espagnole et ses inégalités et dénonce la violence faite aux femmes. Lucia en fera elle-même les frais. A cette occasion, Bernard Minier aborde le phénomène des Incels (Involuntary celibates) qui prônent la haine des femmes et leur soumission et cela fait froid dans le dos.

    Comme tout bon thriller, il nous étonne par ses rebondissements et ses surprises et nous plonge dans les tréfonds de l’âme humaine, parfois difficilement supportables.

     

    Merci à La Foire du Livre et aux éditions XO pour ce service presse.


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  • Jessica PONCIN, bibliothécaire, bloggeuse et autriceLa Foire du livre m’a donné l’envie d’aller à la rencontre de Jessica, du blog The Eden of Books*.

    Bibliothécaire, elle organise régulièrement des rencontres littéraires auxquelles j’ai eu l’occasion de participer plusieurs fois. Mais aujourd’hui, c’est en tant qu’auteure pour enfants que j’ai envie de vous la présenter.

     

     

    Comment t’est venue l'envie de blogguer ? 

    L'aventure a débuté en 2016. Je suivais la blogueuse Carbookine et j'étais admirative de son travail. Puis, je suis tombée enceinte et j'ai dû rester couchée à partir du troisième mois à cause d'un souci médical. Rester six mois enfermée me semblait compliqué. J'ai donc tenté l'aventure des blogs pensant que ce serait une activité provisoire, puis je me suis prise au jeu et je suis toujours présente huit années plus tard !

     

    Est-ce tout naturellement que tu es passée à l'écriture ? 

    Cela faisait un moment qu'une histoire tournait dans ma tête (« Un été déconnecté »). J'ai profité du confinement pour me lancer et lors de la reprise, j'ai laissé mon récit dans un tiroir. Un an plus tard, un soir, j'ai ressenti l'envie de terminer mon histoire avec l'idée d'un twist final.

     

    Est-ce difficile d'écrire pour les enfants ? À quoi fais-tu le plus attention ? 

    Écrire pour les enfants demande une attention particulière, mais ils restent pour moi le public le plus facile car dans mon travail de bibliothécaire, je suis sans cesse en animation avec les enfants.

     

    Je fais particulièrement attention à la sonorité des mots : en animation, il faut que la lecture d'albums soit dynamique. Il faut aussi bien surveiller que le vocabulaire soit adapté à leur âge. D'une année à une autre, le type d'histoire qu'ils peuvent suivre ou apprécier peut être radicalement différent.

    Ensuite, j'accorde une grande importance aux thématiques. Les sujets doivent parler aux enfants, selon leurs préoccupations.

    Par exemple, mon premier livre parle du temps passé sur les écrans, de l'addiJessica PONCIN, bibliothécaire, bloggeuse et autricection vers une consommation plus modérée et responsable.

    Le second « Une année compliquée » aborde la timidité, l'arrivée dans un nouveau groupe, l'intégration et la lecture.

    Le dernier « Super Roméo » parle du parcours d'un jeune lecteur et du monde magique des bibliothèques.

     

    Où as-tu puisé l'inspiration pour les différents thèmes de tes albums ? 

    Il y a une grande part de moi-même dans mes livres. De mon vécu familial : j'ai un fils de 7 ans qui me raconte son quotidien, mais aussi tout ce que j'observe lors de mes animations à la bibliothèque ou lorsque je me déplace dans les classes. Et dans « Un été déconnecté », j'ai voulu rendre hommage à mon grand-père à travers le personnage de papy Gaston.

     

    Comment travaillez-vous avec l'illustrateur ? En parallèle ? Ou bien ne dessine-t-il qu'une fois l'histoire reçue ?

    L'illustrateur de mes trois histoires, c'est Maty*, un illustrateur français. Nous nous sommes connus via les éditions Prunelle, la maison d'édition de mes deux premiers albums. J'écris l'histoire, il y a ensuite le séquençage puis Maty reçoit le projet et s'occupe des illustrations.

     

    Jessica PONCIN, bibliothécaire, bloggeuse et autriceQuel est ton meilleur souvenir d'autrice ? 

    Il y en a tellement ! Je me rappelle, par exemple, la première fois où j'ai tenu mon livre dans les mains ou ce que j'ai ressenti en le lisant moi-même à mon fils et devant un public d'enfants. Leur réaction a eu un effet incroyable sur moi. Tout comme dans les salons, où j'ai aussi la chance de rencontrer des lecteurs potentiels et d'être en contact avec le public.

     

    As-tu d'autres titres en préparation ?

    J'ai quelques idées en tête pour de nouveaux projets et je suis actuellement plongée dans l'écriture de trois d'entre eux. Cependant, mon blog, The Eden of Books, occupe une grande partie de mon temps. Au fil des années, j'ai établi de nombreux partenariats avec des maisons d'édition, ce qui demande une attention particulière. Donc, même si je suis excitée par les nouvelles idées en gestation, je dois jongler habilement entre mes écrits et mes engagements avec le blog.

     

    Merci beaucoup de m’avoir offert un peu de ton temps. Et surtout, bonne continuation dans l’écriture et tes autres occupations.
    A bientôt.

     
    *cliquez sur les photos pour les agrandir

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  • Souviens toi de nous toujours, Sylvie ALLOUCHEUne fête foraine, une grande roue et la vie qui défile...

    Zoé a avalé une importante dose de médicaments et attend qu'ils fassent effet dans la cabine de la grande roue où elle a trouvé refuge. Lui reviennent alors tous les événements de sa vie qui l'ont conduite à cette tentative de suicide...

     

    Mon avis :

     

    L’adolescence est une période à la fois enthousiasmante et fragile durant laquelle les jeunes passent par diverses émotions qui soufflent le chaud et le froid. C’est ce dont parle ce court récit de Sylvie Allouche qui, pour la collection Court Toujours de Nathan, fait une petite infidélité à Syros.

     

    Le récit commence le jour des 16 ans de Zoé. Elle va mal et a avalé des médicaments. Alors que son esprit s’embrume, elle revoit par flash-back les événements des dernières années. Son monde a changé le jour où ses parents ont divorcé. Elle avait alors douze ans et a vu voler en éclats tout ce en quoi elle croyait.

    Dans son délire, elle aperçoit une petite fille qui lui ressemble beaucoup quand elle était enfant et la surnomme Rose. Par ses interventions, Rose parviendra-t-elle à la maintenir en vie malgré elle ?

     

    Vous l’avez compris, ce récit tient en haleine jusqu’au bout. Comment Zoé en est-elle arrivée là ? Quel est l’événement de trop qui l'a fait flancher ? La fin est-elle inéluctable ?

    Ce récit m’a beaucoup touchée car il fait écho à des histoires vécues par certains de mes élèves. D’ailleurs, tous les romans de Sylvie Allouche ont des accents de vérité et les jeunes ne s’y trompent pas. Celui-ci rappelle qu’il ne faut pas minimiser la souffrance des ados ni les traiter trop vite comme des adultes responsables. Ils sont plus fragiles qu’on ne croit. Même si elle a fait bonne figure longtemps, Zoé est fragilisée par plusieurs événements. Un de plus, un de trop et elle bascule. Ce récit interpelle les adultes dont je suis.

    Un récit intense, concentré sur peu de pages, qui devrait trouver son public une fois encore.

     

     

     

     

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  • Le passager d'Amercoeur, Armel JOBEn 1988, dans la vallée de l'Aisne, le cadavre de Grâce Modave est découvert au pied d'une falaise, près de sa villa isolée. Si les gendarmes concluent rapidement à un suicide, l'attitude du veuf engendre certaines questions. Ancienne gloire du football local et propriétaire d'un magasin de chaussures, Maurice Modave a également une relation fusionnelle avec sa mère. 

     

    Mon avis :

     

    « Le passager d’Amercoeur » est le 11e Armel Job que je lis. A chaque roman, on découvre un tranche de vie, celle du héros ou de la victime, celle d’un village… Ici, un narrateur omniscient nous divulgue par petites touches la vie de Maurice Modave, dit Momo, commerçant et footballeur amateur. Comme chaque fois, l’histoire se déroule dans un passé relativement proche et cette fois dans des quartiers que je connais bien. Ce qui a ajouté du plaisir à ma lecture.

     

    Nous sommes fin des années 80. Momo qui tient un magasin de chaussures à Liège, vit à Forville dans la vallée de l’Aisne. Un soir, en rentrant chez lui, il est accueilli par la police qui lui annonce le suicide de son épouse. Mais le randonneur qui a découvert le corps commence à mener l’enquête car certains détails l’intriguent.

    Aux deux tiers du roman, j’avais compris l’intrigue. Enfin, je le pensais. Armel Job allait m’étonner avec un élément que je n’attendais pas.

     

    De facture classique, cette enquête nous permet de rencontrer des personnages à la psychologie fouillée et comme souvent chez l’auteur, avec des blessures et des fêlures cachées. C’est ce qui me plait dans les romans d’Armel Job : derrière l’histoire, l’enquête, il y a des personnages vrais, qui pourraient être nos amis ou voisins, et dont la vie, un jour, est impactée par un fait accidentel et imprévisible. Et outre l’enquête, c’est aux relations humaines qu’il porte son attention. Et c’est chaque fois différent et réussi. Quant au suspens du livre, il doit beaucoup à la manière dont l’auteur nous raconte l’histoire et nous mène vers cette fin. Une narration imparable.

    Un vrai plaisir de lecture, une fois encore.

     

     

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