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  • La Fureur de lire

    En ce Mois Belge, je voudrais vous parler d’un événement devenu une institution en Belgique francophone : La Fureur de lire.

    Chaque année, en automne, se déroule « La Fureur de lire ». Il s’agit d’une semaine d’animations, rencontres, ateliers… (plus de 300) qui donnent envie de lire, de découvrir, d’imaginer et de partager des histoires. Tout cela se déroule dans des librairies, des bibliothèques, des centres culturels, des écoles… et s’adresse aux lecteurs de 3 à 99 ans.

     

    Parmi toutes ces activités, il y en a une en particulier que j’affectionne, ce sont les plaquettes publiées à chaque édition. Chaque année, six nouvelles, poèmes, albums d’auteurs et d’illustrateurs de Wallonie et de Bruxelles sont mises à la disposition des lecteurs. Ces textes courts ou mini albums sont réalisés par des auteurs belges. Une version papier est envoyée sur demande aux écoles et associations, une version numérique est disponible en ligne pour tous.

    Lors de la dernière édition qui a eu lieu du 16 au 20 octobre dernier, la lecture pour adolescents a été mise à l’honneur de même que l’humour belge. Cette année, j’ai abordé en classe « La boum de John-John » de Mathieu Pierloot qui nous relate avec humour les craintes d’un adolescent invité à sa première boum et qui se demande quelle attitude adopter, quels vêtements porter…

     

    Parmi les nouvelles publiées lors des éditions précédentes, je vous conseille de découvrir « Distorsions harmoniques » de Paul Colize, « Oasis » de Katia Lanero Zamora ou « Un boulot d’été » de Patrick Delperdange. Et en poésie, la plaquette reprenant des poèmes de Maurice Carême.

     

    Pour les lire, rien de plus simple, rendez-vous sur la page d’Objectif Plumes, portail des littéraires belges, qui les a recensées et mises en ligne.

     https://objectifplumes.be/complex/la-fureur-de-lire/#.XoxZM4gzZPZ

     

    Bonnes lectures.

    La Fureur de lire

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  • Journée internationale des droits des femmes & Féminismes

     

    En cette journée du 8 mars, j’ai vu fleurir de nombreux messages sur les murs Facebook. J’ai lu des choses très fortes, très belles, très vraies mais aussi des mots durs, radicaux, violents qui me font m’interroger sur ce qu’on met aujourd’hui derrière le mot « féminisme ».

     

    Je me suis toujours sentie féministe. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été libre, indépendante, informée et active dans la défense des droits des femmes.

    A l’adolescence, j’admirais Simone Veil, Rosa Parks, Sophie Scholl, Marie Curie. A 20 ans, je découvrais les écrits d’Elisabeth Badinter. A 21 ans, je vivais seule, travaillais dans un milieu essentiellement masculin où je n’ai jamais eu peur de m'affirmer et de me faire entendre puis me suis assez vite engagée dans des associations qui aidaient les femmes à s’émanciper, se former, prendre une place dans la société…

    Je n’ai jamais eu besoin d’être accompagnée pour aller au cinéma, au théâtre, au restaurant ou partir en voyage. Je vivais à ma guise et cela a peu changé.
    C’était une autre époque sans doute. Nous étions dans l’action plus que dans la vocifération. Bien sûr, les médias n’étaient pas ce qu’ils sont et les réseaux sociaux n’existaient pas. Mais être féministe c’était une manière d’être au quotidien et pas seulement une manière de penser.

     

    Je ne me reconnais pas dans le féminisme qui s’affiche aujourd’hui parfois, et dans les écrits haineux que j’ai pu lire en ce jour. On assiste à un féminisme victimaire et sexiste dont la violence n’a parfois rien à envier à celle des hommes envers les femmes. Être féministe pour certaines c’est endosser la cape de Fantômette et se faire la justicière des temps modernes. J’ai entendu parler de « lutte contre le mâle blanc dominant » cet après-midi, ce monstre dominateur, harceleur, violeur, castrateur, raciste et tout puissant. Et d’appeler à une réaction punitive envers cet ennemi susnommé. Et pire, j’ai entendu réduire au silence par des moqueries acerbes, une femme qui prétendait apporter quelques nuances au discours.

     

    Donc aujourd’hui, on est en lutte contre le mâle blanc dominant (avec tous les excès que cela amène parfois et le manque de recul) ou on n’a pas le droit de se dire féministe ?
    Mais je ne suis absolument pas contre les hommes, moi. Je ne l’ai jamais été. Je me bats pour un respect de chacune par tous, pour une amélioration des conditions de vie de celles qui en ont besoin, pour une égalité des droits. Et je n’ai pas besoin de me conduire comme certains d’entre eux en agissant bêtement, vulgairement, médiocrement ou violemment. Je me refuse à devenir comme ceux que je combats depuis toujours, les agressifs, les prédateurs, les violents. Je ne souhaite pas me substituer à eux. Ni infantiliser les femmes en leur disant que celles qui ne pensent pas comme moi sont forcément à côté de la plaque.

     
    On ne peut pas vouloir lutter contre un système binaire rigide qui punit quiconque ne s’y conforme pas et lui substituer un autre qui opprime ceux qui ne s’identifient pas complètement au modèle donné.


    Ma manière de voir n’est pas celle-là. Mon combat quotidien n’est pas celui-là. Le mien passe par l’éducation, l’apprentissage de l’esprit critique, l’ouverture aux autres, le respect de l’autre dans sa différence et un refus de l’homogénéisation.

     
    Même si je ne me reconnais pas dans ce mouvement féministe excessif, je respecte les choix différents du mien. Mais je dénie à quiconque le droit de me dire que faire et que penser ou de m’imposer une définition du féminisme qui se voudrait la seule et l’unique.

     

     

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  • Coups de cœur et bilan 2019

    Comme chaque année, c’est l’heure de jeter un œil dans le rétro. Force est de constater qu’au début du blog, je lisais beaucoup plus, une quarantaine de livres en plus que maintenant. Mais j’avais aussi moins de projets professionnels sur le feu et je ne gérais pas deux groupes professionnels sur FB, occupations chronophages.

    Je continue cependant à choisir mes lectures avec soin pour éviter de perdre ce temps précieux que je consacre à la lecture avec des livres qui ne sont pas pour moi. Cela m’est arrivé cependant trois fois cette année de me tromper de roman ou d’être déçue au point d’abandonner en cours de route.

    Il y eu d’abord « L’amie prodigieuse » que je n’ai même pas chroniqué, ayant abandonné très tôt tant l’ennui me faisait bâiller. Puis ce fut le tour de « Civilizations » qui me lassa par le côté didactique et doctoral du récit. Enfin, plus récemment, j’ai laissé tomber, au bord de la nausée, « Ce que tu as fait de moi ». Ces trois romans ont pourtant beaucoup de succès mais visiblement, ils n’étaient pas pour moi.

    Malgré tout, j’ai lu un peu plus que l’an dernier. 88 romans et BD cette année pour 83 l’an dernier. Cela reste nettement plus élevé que la moyenne de mes concitoyens.

     

    Parmi ces lectures, mes coups de cœur de l’année sont :

     

    Mes lectures :

    Les bâtisseurs du vent, Aly Deminne

    Cobre, Michel Claise

    Dans la tête de Sherlock Holmes, Liéron et Dahan (BD)

    De pierre et d’os, Bérengère Cournut

    La guerre des Lulus, 6, Lucien de Haudière et Hardoc (BD)

     

    Romans jeunesse 

    Snap killer, Sylvie Allouche 

    Signé poète X, Elizabeth Acevedo

    Anna Caritas, Patrick Isabelle

     

    Romans policiers

    Né d’aucune femme, Franck Bouysse 

    Surface, Olivier Norek

    Rivière Tremblante, Andrée A. Michaud 

     

     

     

     

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    Voilà, le mois québécois s'achève dans quelques minutes.
    J'ai lu deux romans de moins que l'an dernier, faute de temps. Le dernier n'est pas achevé et j'en parlerai donc dans les jours prochains. Il s'agit d'un roman de Patrick Isabelle. Par contre, j'ai lu de très belles choses, j'ai fait des découvertes (comme la poésie de Vanessa Bell) retrouvé avec plaisir un ami de plume, été secouée par Larry Tremblay et eu un coup de cœur pour le roman de Andrée A. Michaud. Un bon cru donc.

    Et parce qu'un bonheur ne vient jamais seul, je retourne au Québec cet été. On s'est enfin décidé. Que demander de plus ?




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  • Top 10 à la Québécoise

     

    Pour ce mois québécois qui débute aujourd’hui, il nous est demandé d’établir notre TOP 10. Or, il y a deux ans, j’avais déjà établi celui de mes lectures préférées. Et ce fut un choix cornélien.

    Pour ce premier billet du mois québécois, je vais donc établir le TOP 10 de mes envies québécoises, tous domaines confondus. 

     

    - Retourner au Québec 

    - Avoir la possibilité d’y rencontrer des Québécois que je suis et qui me suivent sur les réseaux sociaux, le blog, Instagram…

    - Rencontrer des autochtones dans leur cadre de vie et échanger avec eux

    - Assister à un concert des Cowboys fringants

    - Être invitée par une maison d’édition québécoise à visiter ses bureaux, ses installations…

    - Avoir le temps de lire enfin « Le plongeur » de Stéphane Larue…

    - … et « La fiancée américaine » d’Eric Dupont

    - Découvrir le dernier roman de Patrick Senécal

    - Avoir la possibilité de trouver en Europe les films adaptés des romans de Martin Michaud

    - Voir plus de films québécois distribués en Belgique

     

     

     

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  • Sabordage, Nicolas ANCION & Collectif mensuel

    C’est l’histoire d’une île. D’une petite île. 21km² perdus en plein océan Pacifique. Tellement isolée que ses habitants n’imaginent même pas qu’il y a un monde ailleurs. Les ressources y sont abondantes, l’existence paisible, en accord avec la nature et les traditions ancestrales.

    Et puis, des étrangers débarquent. Des Européens. Ils apportent la « civilisation » et tout dérape. On défriche, on construit… jusqu’à ce qu’on découvre un véritable trésor : du phosphate ! A ce moment-là, c’est l’Australie qui est propriétaire de l’île, passée de mains en mains au fil des siècles.

    Ces mines de phosphate et leur exploitation vont propulser l’île au premier rang des pays les plus riches du monde. Qui dit riche, dit « confort » : supermarché, télévision, voiture, frigo… L’état dépense sans compter. Il est riche.

    Jusqu’au jour où…

     

    Mon avis :

     

    Faut-il encore présenter Nicolas Ancion (l’auteur) et Le Collectif mensuel (les acteurs et musiciens) ? Après les succès de L’Homme qui valait 35 milliards et Blockbusters on sait que leurs noms sur une affiche sont gage de qualité.

    Une fois encore, ils surprennent le public par des formes théâtrales innovantes qui mélangent les genres. Tout se fait en direct : le doublage, le bruitage, la musique… et soutient le jeu des acteurs dans un spectacle scénique et cinématographique à la fois.

    Cette histoire vraie, l’histoire de l’île de Nauru, pose une question plus large qui est celle de notre rapport à la Terre. Alors que le climat est aujourd’hui un enjeu majeur pour les jeunes générations, cette histoire nous montre que nos sociétés capitalistes croissent chaque jour en exploitant outrancièrement les ressources du sous-sol au détriment de l’environnement. Elle met aussi en évidence notre surconsommation irraisonnée et le recyclage bien insuffisant des déchets. L’argent appelle l’argent mais qui détruit pour l’argent mourra par l’argent.

    Le spectacle insiste aussi sur l’individualisation de nos sociétés et la volonté, exacerbée par la publicité, de posséder toujours plus d’objets. Tous ces thèmes extrêmement d’actualité n’ont pas manqué de questionner mes élèves.

    Alors que nous abordons la dystopie en classe, il leur a été facile de créer des liens entre les lectures faites, les extraits du film d’animation Wall-E analysés et Sabordage.

    Une majorité d'élèves a beaucoup apprécié ce spectacle qui, malgré la gravité et la complexité du sujet, est très abordable pour les spectateurs adolescents en raison de l’humour et des trouvailles scéniques dont je parlais plus haut.

    Un spectacle à voir absolument et à promouvoir autour de soi.

     

    Sabordage, Nicolas ANCION & Collectif mensuel

     

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