• Piégés dans le train de l'enfer, Hubert BEN KEMOUN« Teddy s’assit, le sac rouge cadenassé bien posé sur le siège à côté de lui. Interdit d’ouvrir et d’ausculter ce bagage, il connaissait la règle. Un mulet transporte son chargement sans se préoccuper de ce qu’on lui a posé sur le dos. Il était 14h23 quand il prit place dans le wagon du train à destination de Toulouse. Celui-ci s’arrêterait à Bordeaux à 17h42. A peine plu de trois heures. Une affaire vite pliée. »
    Mais ce qui semblait tranquille, devient très vite un enfer...

    Mon avis :

    Je découvre ici Hubert Ben Kemoun dont j’ai entendu dire beaucoup de bien.

    Trois heures. C’est le temps du trajet en train de Teddy. C’est aussi le temps de la lecture de ce roman, un thriller haletant et bien construit, agréable à lire.

    Teddy a accepté de transporter des bagages dont il ignore le contenu et ne veut rien savoir. En échange, il est payé cent cinquante euros. Fils d’une mère célibataire, cela lui permet quelques extras. Ce jour-là, tout se passe comme d’habitude : il a récupéré le sac sans problème et a choisi le wagon de queue du train Corail en partance pour Toulouse.

    Dans ce wagon, sept autres personnes qui ne se connaissent pas : un couple de retraités suédois, un adolescent, une ingénieure d’une trentaine d’années, un homme vissé à son ordinateur et deux autres hommes. Tour à tour, on découvrira l’histoire de chacun et ce qui les a menés dans ce wagon, ce jour-là.
    On sent dès le départ que rien ne se passera comme prévu. Reste à savoir pourquoi.

    Roman idéal pour un voyage en train, il tient en haleine jusqu’au bout et accrochera les jeunes lecteurs. Du début à la fin, les actions s’enchainent sans temps mort ; cela devrait leur plaire.

    Bien sûr, l’efficacité dans l’action fait que les personnages souffrent un peu de superficialité. On voudrait en savoir plus sur eux d’autant que quelques pistes sont ouvertes que l’auteur ne suivra pas. On restera sur sa faim.

    Après une lecture en classe, une réflexion intéressante peut être menée sur l’importance de nos choix et leurs conséquences

    A découvrir. Très efficace.

     

     

     

     

     

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  • Silence Radio, Alice OSEMAN« Je suis Frances, Frances la sérieuse, la solitaire, la discrète. Je passe mes jours à étudier. J’ai un objectif : entrer à Cambridge après le bac.
    Mais je suis aussi Frances, celle qui, la nuit, écoute les podcasts du mystérieux Silence Radio. Celle qui aime rire et dessiner.
    Et puis je rencontre Aled. Avec lui, je peux enfin être moi. Avec lui, je vais enfin avoir le courage de trouver ce qui compte vraiment pour moi. »

    Mon avis :

    J’avais été séduite par le premier roman d’Alice Oseman, L’année solitaire et ses accents de sincérité. L’humour était présent et le traitement du sujet était moins naïf et enfantin que je l’avais craint. Ce deuxième roman est dans la même veine.

    Une fille + un garçon + une rencontre improbable + des goûts communs = une histoire d’amour sur fond d’études en cours. Et bien non. J’avais tout faux. Une fois encore Alice Oseman surprend.

    Frances, jeune lycéenne de terminale, représentante des élèves, passe pour une intello que seules les études intéressent. Il faut dire qu’elle a tout sacrifié pour préparer l’examen d’entrée à Cambridge et ce n’est pas le genre de fille à faire les choses à moitié. Sa seule distraction est le podcast Universe City qu’elle suit chaque semaine et dont l’univers particulier la touche et la séduit.
    Aled, jeune homme réservé, est un solitaire. Il vit en face de chez Frances mais ne lui a jamais adressé la parole. Un concours de circonstances va les mettre en présence l’un de l’autre. Ils se découvrent alors de nombreuses choses en commun -ils vivent notamment seuls avec leur mère. Mais leur caractère respectif les pousse à rester prudents et distants l’un envers l’autre. Chacun garde une part d’ombres que l’autre aimerait comprendre sans dévoiler la sienne.

    L’histoire, racontée par Frances de manière rétrospective, se déroule sur deux années scolaires, à la fin du lycée. Deux années qui ont radicalement changé la jeune fille, elle ne le cache pas. Cette distance avec les faits lui permet d’être plus objective et moins dans l’émotion même si on sent que ce furent des mois difficiles à gérer pour elle.
    Son récit est touchant à plus d’un titre. D’abord, il décrit parfaitement son hésitation entre sa volonté de réussir son entrée à Cambridge pour laquelle elle a tant travaillé et l’envie de choisir une voix qui l’épanouisse et la rende heureuse, comme le dessin pour lequel elle est très douée. Ensuite, il aborde des thèmes sensibles comme le passage à l’âge adulte, les relations familiales, l’autorité, le sens de la vie, la découverte de soi et de la sexualité. Le tout est raconté avec beaucoup de sincérité et cela fait mouche.

    Cette fois encore, l’auteure nous offre un roman jeunesse consistant où les jeunes lecteurs ne sont pas infantilisés. Elle aborde des sujets qui les touchent et crée des personnages attachants et vrais, à la psychologie développée. Les jeunes s’y identifieront sans difficulté.

    Frances et Aled traversent diverses émotions au fil du temps et l’auteure parvient habilement à les faire vivre aux lecteurs. Sa plume d’une grande sensibilité touche et décrit avec justesse, en évitant la sensiblerie.

    Ce roman réaliste sur l’amitié, l’acceptation de soi et l’identité pose à chacun une question intemporelle : doit-on se conformer à ce que les autres attendent de nous ou écouter sa voix intérieure ?
    A chacun de construire sa propre réponse.

     

    Silence Radio, Alice OSEMAN

     

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  • FRNCK, Brice COSSU & Olivier BOCQUETFranck a 13 ans et vit dans un orphelinat depuis son enfance. Alors qu’une famille est prête, pour la quatrième fois, à l’adopter, il entend la directrice avouer qu’on ne sait pas ce que sont devenus ses parents. Franck est stupéfait, il les croyait morts.
    Il décide alors de fuguer et de partir à leur recherche.

    Mon avis :

    Gamin déluré et révolté, Franck n’a qu’une idée en tête : retrouver ses parents. Alors qu’il va faire le mur, le jardinier lui confie que c’est lui qui l’a trouvé il y a douze ans, dans la forêt. Franck commence alors sa quête à l’endroit précis où il a été découvert.
    Il ignore qu’à cet endroit, un parc d’attractions préhistoriques est en pleine construction. Poursuivi par le chien du gardien, il tombe dans un précipice et se retrouve dans un lac. S’enchainent alors en moins de dix pages des péripéties incroyables qui l’emmènent au cœur d’une tribu d’homo sapiens. Franck comprend alors qu’il n’est pas dans un parc d’attractions mais est tombé dans une faille spatiotemporelle. Enfant du 21e siècle, Franck devra survivre dans ce monde hostile, très loin de ses repères.

    Cette bande dessinée m’a été conseillée par un enfant de neuf ans qui avait beaucoup apprécié. Il faut dire que le dessin est dynamique, les péripéties nombreuses et l’humour présent. Mais ce qu’il avait surtout aimé c’est le langage de la tribu préhistorique. Rien n’a été inventé à cette époque, même pas les voyelles. Il y a donc un effort de lecture à faire pour comprendre les dialogues.

    Connaissant le principe qui veut que la lecture ne soit pas gênée si on mélange toutes les lettres tout en gardant la première et la dernière des mots à leur place, Cossu et Bocquet ont imaginé ce langage original. Et il fonctionne chez les enfants qui y voient un côté ludique attrayant.

    Le scénario est particulièrement bien construit car les informations fournies par les homo sapiens ne sont pas vitales à la compréhension globale de l’album. Ce sont seulement des subtilités en plus. Les images apportent un maximum de renseignements et peuvent se passer de mots. Un superbe travail d’équipe !

    Les enfants se mettent facilement à la place de Franck, perdu dans un univers qui n’est pas le sien et doit réfléchir au meilleur moyen de se sortir de chaque situation inhabituelle. C’est une histoire bien construite, cohérente et intelligente. Ce premier tome laisse augurer d’une suite intéressante et pleine de surprises.

    Je vous conseille cet album d’aventure humoristique, frais, rythmé et qui s’adresse autant aux adultes qu’aux enfants.

     

     

     

     

     

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  • De l'arsenic pour le goûter, Robin STEVENS« Je n’aimais pas du tout ce grossier Mr Curtis, et d’après les vibrations de colère que je percevais chez Daisy, j’ai compris qu’elle partageait mon opinion... »
    Nouvelle affaire pour les détectives privées Daisy et Hazel !
    Daisy fête son anniversaire avec la famille au grand complet dans sa maison de Fallingford. Mais l’ambiance est étrange : Mr Curtis, un invité surprise que tout le monde déteste, ne semble vraiment pas digne de confiance.
    Le thé est servi, Mr Curtis tombe gravement malade, empoisonné. Que s’est-il passé ?
    Difficile d’enquêter quand on imagine que tout le monde a une bonne raison d’être coupable...

     

    Mon avis :

    Deuxième tome des aventures de Daisy et Hazel, jeunes filles de bonne famille, pensionnaires de Deepdean et fondatrices de son club de détective.
    Pour ses quatorze ans, la famille de Daisy s’est réunie à Fallingford et ses amies Beanie, Kitty et son inséparable Hazel ont également été invitées. A la surprise de tous, arrive Mr Curtis, un antiquaire que Mrs Hastings a invité. Que vient faire cet inconnu à cette fête de famille ? Pourquoi Mrs Alston, la gouvernante de Daisy, est-elle si distante envers lui ? Pourquoi Mrs Hastings, au contraire, semble-t-elle si familière ?

    Ce récit nous plonge à nouveau dans l’Angleterre des années trente. On retrouve avec délices le style de Robin Stevens qui m’avait déjà séduite dans « Un coupable presque parfait ». En quelques traits précis, elle dépeint avec maitrise une belle demeure anglaise du 19e siècle que le temps et le manque d’argent ont quelque peu fanée. Avec sérieux et humour, elle nous fait revivre les us et coutumes de la noblesse anglaise de l’entre deux guerres, les traditions vestimentaires, alimentaires et éducatives. Ayant dévoré les romans d’Agatha Christie, j’ai pris un grand plaisir à me plonger dans ce tome qui, par de nombreux aspects, lui rend hommage.

    En effet, on y retrouve des caractéristiques chères à la reine du crime : meurtre en huis clos, empoisonnement, étude des caractères et de la psychologie des personnages, enquêtrices observatrices et futées, charme british désuet qui se dégage de l’ensemble.

    Cet ouvrage (deuxième tome de ce qui semble devenir une série) est idéal pour familiariser les plus jeunes au roman policier et leur donner le goût de la découverte des classiques Christie et Conan Doyle. Cependant, par la personnalité des enquêtrices et le point de vue narratif, il risque fort de tenter davantage les filles que les garçons qui pourront plus facilement s’identifier à ce duo féminin.

    L’intrigue, une fois encore linéaire, permet aux jeunes lecteurs de progresser dans leurs observations et déductions en même temps que les héroïnes et d’émettre des hypothèses sur le coupable. Mais ils risquent bien d’être surpris par le dénouement.
    En parallèle, l’auteure aborde des thèmes intemporels qui parleront aux jeunes : l’amitié, les rapports familiaux, la relation mère-fille et le désir d’indépendance propre à l’entrée dans l’adolescence.

    Avec humour et intelligence, Robin Stevens nous propose une enquête trépidante so british qui ravira petits et grands.

    Merci aux éditions Flammarion pour cet envoi.
     

     

     

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  • Candidate, Christine FERET-FLEURYElle pensait être entrée en politique par amour, mais rien ne l’avait préparée à trouver son amant mort à côté d’elle, un matin d’hiver. Ni à se retrouver, du jour au lendemain, à la tête d’un parti. A devoir répéter des discours que d’autres avaient préparés pour elle. A devenir l’enjeu de toutes les passions.
    Trop de pressions, trop de secrets, trop de masques sur les visages qui l’entouraient. Elle ne voulait plus être leur marionnette.
    Ces masques, elle allait les arracher. Un à un.

    Mon avis :

    Ce roman de Christine Féret-Fleury arrive à point nommé, en pleine campagne électorale française. Après avoir dévoré la série « Les hommes de l’ombre » et vu « Chez nous », il me fallait absolument lire « Candidate » d’une auteure que j’apprécie beaucoup.

    Comment peut-on garder ses illusions, ses convictions, son honneur même, une fois qu’on entre en politique ? Comment rester fidèle à soi-même une fois la plongée dans le grand bain médiatique réalisée ? C’est à tout cela, et plus encore, que Laure Meziani va être confrontée. Cette brillante diplômée de Sciences Po ne s’attendait pas à entrer dans un univers aussi impitoyable, à être en buttes à autant de turpitudes. Mais elle apprendra vite.

    Ce thriller politique nous entraine inévitablement à établir un parallèle entre l’histoire qu’il nous narre et ce qui se joue sous nos yeux depuis le début de la campagne électorale. Il est l’occasion pour les jeunes adultes, peut-être peu enclins à parler politique, de découvrir l’envers du décor et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne donne pas envie. Je ne pense pas qu’il les réconciliera avec la politique.
    Mais au-delà des secrets, des ruses et des manipulations, Christine Féret-Fleury nous propose une histoire parallèle, un secret de famille au cœur duquel on retrouve Aubry et Renate, un frère et une sœur, décidés à comprendre, voire à venger, le passé.

    J’ai aimé le choix du thème principal, original en littérature young adult ; le rythme soutenu du récit, l’atmosphère pesante et malsaine qui s’intensifie peu à peu. J’ai apprécié l’évolution du personnage de Laure qui perd rapidement sa naïveté et gagne en lucidité déterminée mais ne cesse jamais de s’interroger sur ses réelles motivations. A chaque étape, la remise en question semble sincère, tout comme ses failles et ses forces. Je regrette cependant que la vie politique ne soit pas davantage décrite et soit même, par moment, occultée au profit des histoires de couple de l’un ou de l’autre. Sans doute y a-t-il trop de rebondissements et d’intrigues faisant trop souvent, à mon goût, perdre de vue l’essentiel.

    Cependant, une fois encore, Christine Féret-Fleury nous offre un récit haletant où le suspens est maintenu jusqu’au bout et servi par une écriture précise et souple qui captive d’un bout à l’autre.

    Je termine donc ce livre sur un avis mitigé. J’ai passé un agréable moment de lecture mais le récit n’a pas tenu, selon moi, toutes ses promesses.

    Merci à Babelio pour cet envoi.

     

     

     

     

     

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  • Stabat Murder, Sylvie ALLOUCHEComment Mia, Matthis, Sacha et Valentin, quatre jeunes pianistes, étudiants au Conservatoire national de musique de Paris, ont-ils pu disparaître sans laisser de trace, à un mois d'un concours international ? Ont-ils, sous la pression, décidé ensemble de tout plaquer ? Impossible, d'après les familles interrogées sans relâche par Clara Di Lazio. S'agit-il d'un enlèvement ? La commissaire, réputée coriace, a l'intuition terrible que dans cette enquête, chaque minute compte...

    Mon avis :

    J’ai découvert ce roman sur le blog de Will et je l’ai demandé aux éditions Syros qui me l’ont aimablement envoyé. Merci à eux.

    Clara Di Lazio, commissaire de police, est chargée, bien malgré elle, de l’enquête sur la disparition de quatre jeunes virtuoses. Même s’ils sont quasiment majeurs, elle a le pressentiment qu’il ne s’agit pas d’une fugue. Pas quatre jeunes sans histoire ayant voué leur vie à la musique. Et pas ensemble. Elle sera admirable de pugnacité, refusant de s’avouer vaincue jusqu’à la fin.

    L’histoire alterne enquête et vie des jeunes, avant et après l’enlèvement. La tension est ainsi maintenue d’un bout à l’autre, d’autant que la police se perd en conjectures, aucun indice n’ayant été trouvé par les inspecteurs. Le temps passe et on se demande si on les reverra vivants. On se surprend à trembler pour eux, à craindre le pire et à vibrer à chaque avancée, même minime.

    Voici un très bon thriller pour ados. La plume de l’auteure est acérée, fluide et maitrisée de manière très réaliste. L’intrigue bien ficelée nous entraine dans un récit rythmé, sans temps mort, où la tension monte crescendo, maintenant le lecteur en haleine jusqu’au point d’orgue, surprenant.

    Les personnages sont attachants, sensibles, chacun avec une personnalité propre. Que ce soit les jeunes, leurs parents, leur amie Elise, leur professeur ou Clara, tous sont crédibles. (Mention particulière pour Clara qui a su me séduire et me convaincre)
    On est immergé d’entrée dans le monde de la musique sans que ce soit pourtant excessif. J’ai apprécié cette découverte de l’univers fermé du conservatoire. On comprend le travail acharné de ses jeunes, les enjeux majeurs, les fausses notes à éviter et l’amitié qui, malgré tout, les soude au-delà de la compétition.

    Un Stabat Murder entrainant et bouleversant à conseiller sans réserve aux adolescents.

     Si les blessures faites à l’âme ne guérissent jamais, la musique, comme un baume, se pose doucement sur les cœurs.

     

     

     

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  • Danny, champion du monde, Roald DAHLDanny vit seul avec son père dans une vieille roulotte de gitan en pleine campagne, avec un petit garage pour réparer les voitures et une pompe à essence. L'homme et l'enfant sont liés par une grande tendresse, par une commune passion pour la mécanique, par les jeux partagés, et bientôt par leur complicité dans le braconnage des faisans.

    Mon avis :

    Cela fait quelques années que je propose ce roman à mes 2e et je m’émerveille chaque fois du plaisir qu’ils ont à le lire. Ecrit dans les années 60, ce récit n’a pas pris une ride et les élèves ne s’y trompent pas. Même si la vie de Danny est bien éloignée de la leur, la relation qui le lie à son père leur parle, soit par l’analogie qu’ils peuvent faire soit parce qu’ils aimeraient nouer la même avec leur propre père.

    Orphelin de mère, Danny vit auprès d'un père aimant et généreux qui le comble de cadeaux faits de ses propres mains. Garagiste dans un petit village, il n'est pas bien riche mais il a un cœur grand comme ça. Les jours passent, heureux, pour cet enfant insouciant. Jusqu'à ce qu'il découvre que son père a un secret. Il braconne !
    Danny est alors partagé entre la déception d'apprendre que son père commet un acte illicite et la peur qu'il ne lui arrive un accident, la nuit, dans les bois.
    Ce récit est un hymne à l’amour paternel. Pour Danny, ce père est un héros. Il l’a non seulement élevé seul mais en plus, il fait de son quotidien un conte de fées grâce aux histoires qu’il lui invente ou aux cadeaux qu’il réalise pour lui.

    Les courtes phrases de Roald Dahl en font une histoire rythmée, facile à lire. Les comparaisons et métaphores foisonnent sans alourdir le texte, -c’est le livre idéal pour les aborder avec les élèves- et les descriptions sont d’une grande justesse.

    Une merveilleuse histoire d’amour, au style impeccable ; un vivifiant moment de bonheur tout simple. A lire absolument vers 12-13 ans et au-delà.

     

     

     

     

     

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