• iM@mie, Susie MORGENSTERNA seize ans, Sam est un junkie, un accro, un drogué d’Internet et des jeux vidéo. Pour le sevrer de l’écran et sauver son âme, ses parents ont décidé de l’envoyer à Nice, en pension chez Martha, sa grand-mère, qui coule une retraite paisible, sans ordinateur ni télévision ni portable. Arrivé là-bas, Sam n’a rien d’autre à faire que de lire, réviser son bac de français et jouer du piano tout en se faisant dorloter par sa grand-mère. Comme cure de désintoxication, on a connu pire, et Sam admet qu’il n’est pas vraiment malheureux… Juste terriblement en manque des moyens de communication que des milliers d’années de progrès technique ont mis à la disposition de l’homme moderne. Mais ça, comment le faire comprendre à Martha…

    Mon avis :

    Quelle joie de retrouver Susie Morgenstern et sa verve inimitable. Cette vénérable grand-mère semble parler d’elle dans ce roman. L’amour que Martha porte à son petit-fils et son côté acariâtre simulé font, plus d’une fois, penser à l’auteur. Elle est d’ailleurs le point central de ce roman. Bien que vivant en veuve solitaire, Martha déborde d’amour. Pour la lecture d’abord, la bonne cuisine, la musique classique et, bien sûr, sa famille. Surtout Sam, ce jeune homme fougueux venu s’installer chez elle en guise de punition et qui bouleverse son petit confort quotidien.

    Cette cohabitation va les rapprocher et leur permettre d’entrer dans l’univers de l’autre. Martha va tenter de faire aimer la littérature à Sam et celui-ci essayera d’initier sa grand-mère aux nouvelles technologies.

    Cette rencontre intergénérationnelle empreinte de tendresse et d’humour sonne juste et donne envie, dès le début, de partager l’intimité des deux protagonistes. Certaines situations sont vraiment cocasses et que l’on soit jeune ou moins jeune, on ne peut que se trouver des points communs avec ces deux héros. Les chapitres très courts et la narration alternée rendent la lecture rythmée et fluide.

    Sans être un grand roman et malgré quelques invraisemblances, ce récit est agréable et divertissant. Un roman à lire quelle que soit la génération du lecteur.

     

     

     

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  • Le jardin d'Amsterdam, Linda AMYOTIl existe des endroits où la vérité se dévoile plus facilement qu’ailleurs. Le jardin d’Amsterdam est manifestement un de ces lieux propices aux confidences, un jardin où les révélations s’égrènent au rythme d’une tendre amitié. Amyot entrecroise le récit d’Adèle, une vieille femme hantée par un amour d’enfance, et celui de la jeune Élaine, la même héroïne que dans La fille d’en face. 
    Transporté de l’époque de la Deuxième Guerre mondiale à aujourd’hui, de l’Europe à l’Amérique, d’une génération qui s’éteint tranquillement à une autre qui s’engage vers le monde des adultes, le lecteur se trouve confronté à l’écho de son premier amour.

    Mon avis :

    Sur les conseils de mon fils, j’ai ouvert ce court roman et très vite, j’ai su qu’il allait m’emmener dans une histoire tout en tendresse et en poésie.

    Tous les jours, Elaine passe devant la maison d’Adèle. Mais c’est un peu par hasard qu’un jour, elles engagent la conversation. Peu à peu, Elaine et Adèle vont s’apprivoiser et leur rendez-vous deviendra hebdomadaire.
    Autour d’un chocolat chaud hollandais, au milieu des fleurs du jardin d’Adèle, elles vont se confier leur premier amour : celui qu’Elaine rêve en secret de concrétiser et celui dont Adèle se souvient, comme si c’était hier.

    L’écriture empreinte d’arôme de chocolat, de vieux papiers et de pivoines est franche et directe. Le récit est linéaire et ne nous réserve pas de péripéties inattendues. Pourtant, on s’y attache tant les personnages sont touchants et vrais. De plus, la part d’ombre qui plane sur le récit d’Adèle nous ferre et on ne lâche plus le livre avant d’avoir reçu la confidence.

    Une belle histoire tout en douceur, faite de rires et de larmes, aux couleurs de l’amour et de la vie.

    L'amour n'est jamais compliqué. C'est ce qui est autour qui est compliqué.



    Le jardin d'Amsterdam, Linda AMYOT

     

     

     

     

     

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  • Harry Potter et l'enfant maudit, JK ROWLING, Jack THORNE, John TIFFANYÊtre Harry Potter n'a jamais été facile et ne l'est pas davantage depuis qu'il est un employé surmené du Ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus, doit lutter avec le poids d'un héritage familial dont il n'a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus

    Mon avis :

    J’ai pris le temps avant d’ouvrir ce 8e roman pour mieux en profiter. Le plaisir de retrouver l’univers d’Harry Potter et tous les personnages nous étant peut-être offert pour la dernière fois.

    Cette pièce de théâtre est évidemment très différente des romans par son style et son sujet. Elle est aussi plus courte et l’écriture ne s’encombre pas de longues descriptions. Tout doit passer par les dialogues, l’action comme les émotions. Un exercice pas si facile qu’il n’y parait.
    Il ne faut pas non plus oublier que la pièce a primé sur le livre. Elle n’était pas vouée à être publiée ; elle l’a été sous la pression des fans qui ne pouvaient assister aux représentations. Certes, les dialogues sont parfois légers mais au théâtre, l’important c’est le visuel. Les nombreux personnages, les sortilèges, les changements de décors fréquents... en font une pièce à grand spectacle.

    Je n’avais aucune attente particulière en débutant cet ouvrage. Je savais que ce serait différent et je ne me suis pas attachée à la comparaison. J’ai savouré les retrouvailles.

    Le dramaturge Jack Thorne et JK Rowling n’ont pas cherché à refaire la même chose, c’est leur choix. Harry a 40 ans, il est père de famille et a des responsabilités. Il est fier de ses enfants mais le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a du mal à le montrer et encore plus à le dire. Albus, le plus jeune de ses fils, en souffre. Il a l’impression d’être le mal aimé, le vilain petit canard et le vit très mal. Il s’apprête à intégrer la prestigieuse école de Poudlard mais il ne parvient pas à y trouver sa place. Très vite, il se met à la détester. De manière inattendue, il devient ami avec Scorpius, le fils de Drago Malefoy Grief supplémentaire entre son père et lui.

    Je voulais faire durer cette lecture mais je me suis surprise à tourner les pages à un rythme effréné tant les auteurs ont réussi à rendre la narration fluide et attrayante. Les nombreux rebondissements tiennent en haleine, sans réel temps mort. Les auteurs savent ménager leurs effets. Ce n’est déjà pas si mal.

    J’ai été séduite par les relations pères-fils tourmentées, la recherche d’identité d’Albus et Scorpius et les conséquences que leurs actes ont risqué de faire courir au monde des sorciers. Comment être « le fils de » quand on a un père célèbre ? Comment trouver son rôle de père et le jouer au mieux quand on n’a pas connu le sien ? Deux interrogations qui sous-tendent l’intrigue.

    Au final, j’ai apprécié ce livre qui parle d’amitié, d’amour de filiation, d’aveuglements et d’identité, avec humour et intelligence. Ce n’est certainement pas le meilleur des huit mais le plaisir qu’il m’a procuré valait bien celui éprouvé avec les autres tomes.

     

    Harry Potter et l'enfant maudit, JK ROWLING, Jack THORNE, John TIFFANY 16e

     

     

     

     

     

     

     

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  • Dis-moi si tu souris, Eric LINDSTROM« Je suis Parker, j’ai 16 ans et je suis aveugle. »
    « Bon j'y vois rien, mais remettez-vous : je suis pareille que vous, juste plus intelligente. D'ailleurs j'ai établi Les Règles :
    - Ne me touchez pas sans me prévenir ;
    - Ne me traitez pas comme si j'étais idiote ;
    - Ne me parlez pas super fort (je ne suis pas sourde) ;
    - Et ne cherchez JAMAIS à me duper.
    Depuis la trahison de Scott, mon meilleur pote et petit ami, j'en ai même rajouté une dernière. Alors, quand il débarque à nouveau dans ma vie, tout est chamboulé. Parce que la dernière règle est claire : Il n’y a AUCUNE seconde chance. La trahison est impardonnable. »

    Mon avis :

    Parker Grant est une jeune fille comme les autres, si ce n’est sa cécité. Elle a perdu la vue à 7 ans, suite à un accident qui a couté la vie à sa mère et vit avec son père. Quand celui-ci décède, sa tante vient habiter chez elle avec sa famille. Il va falloir s’habituer à tous ces changements et gérer sa peine. Elle se réfugie dans la course à pied, qu’elle pratique régulièrement et sera remarquée par le professeur d’athlétisme qui lui proposera d’entrer dans son équipe.

    Parker a la faculté de voir clair dans l’attitude des autres. Afin de ne pas être traitée différemment, elle a inventé des règles et les impose à son entourage. Pas question de se couper des autres ni d’accepter leur pitié. Elle veut être appréciée (ou non) pour ce qu’elle est et non à cause de son handicap, tout en vivant comme n’importe quelle adolescente.
    Quand Scott, son ex petit ami, réapparaît soudainement après des années d'absence, elle sait qu'il n'y a qu'une seule chose à faire : l'éviter à tout prix. Pas question de pardonner l’impardonnable.

    Ce roman dynamique et sans temps mort se lit avec plaisir. D’un bout à l’autre, on traverse avec l’héroïne divers sentiments, parfois douloureux mais sans jamais tomber dans le pessimisme ou le mélodrame.

    Un récit vivifiant que l’humour piquant de Parker rend optimiste malgré des passages émouvants ou sombres. On y parle bien sûr de la cécité et de ses difficultés mais aussi de la vie des ados d’aujourd’hui avec leurs petits et grands soucis, leurs sentiments à fleur de peau, leurs rêves... et chacun pourra y trouver des points communs avec sa propre vie.
    Un récit qui plaira à coup sûr aux adolescents.

    Merci aux Editions Nathan pour cet envoi

     

     

     

     

     

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  • Le mystère du livre disparu, Au secours de Peter Pan, P.BACCALARIO, E.JAUREGUIAnna et Gabriel sont bouleversés : la plus belle histoire jamais écrite, dont ils attendaient la sortie en librairie avec impatience, a disparu ! Pire encore, les héros et les histoires de leurs livres préférés sont tous mélangés… L’enquête commence, au cœur d’une aventure incroyable et magique, qui les mènera jusqu’au Pays imaginaire pour porter secours à Peter Pan.

    Mon avis :

    C’est avec plaisir que j’ai retrouvé Pierdomenico Baccalario, après l’avoir découvert grâce à Typos. Cette fois, il s’adresse à un public un peu plus jeune mais le style et le langage restent soutenus.

    Le propos n’est pas neuf : Gudule avait déjà proposé un voyage au cœur des livres dans La bibliothécaire et Christian Grenier un conflit « livres contre écrans » dans Virus LIV ou La mort des livres. Comme ces prédécesseurs, ce livre pose la question de la place de la lecture dans la vie des jeunes, de l'imaginaire et de la créativité. L’originalité ici vient de l’insertion d’éléments anachroniques au cœur même des classiques de la littérature jeunesse.

    Plongeant d’emblée dans le fantastique, ce roman d’aventures entraine les jeunes lecteurs dans une odyssée au Pays Imaginaire. Ils (re)découvrent ainsi l’univers de Peter Pan, l’original de J.M. Barrie.

    Ce roman est le premier tome de la série. Nous y faisons la connaissance d’Anna et de son frère Gabriel, deux lecteurs passionnés dont la tante Béa est libraire au cœur du quartier gothique de Barcelone. Délaissés par des parents très pris par leur travail, ils meublent leur temps libre dans sa boutique ou en arpentant les rues de la ville pour recenser les dragons ornant les façades. La plume de l’un et le coup de crayon de l’autre remplissent de nombreux carnets dont ils voudraient faire un livre. Observateurs et perspicaces, ils sont tout désignés pour tenter de sauver la littérature dont l’inquiétant Zargo voudrait s’emparer. Son but : rendre ses tablettes indispensables aux écoliers afin qu’ils abandonnent la lecture. Les deux enfants seront-ils de taille pour rivaliser ?

    Le plaisir de lecture est au rendez-vous et il y a fort à parier que les enfants dès 9 ans, plongeront avec joie dans cette lecture aventureuse et rythmée. La question que je me pose, après ce premier tome qui ne résout qu’une partie du problème, est celle du renouvellement de l’intrigue. Ce serait dommage d’assister à une répétition du schéma narratif dans chaque récit.

    Un grand merci aux éditions Flammarion pour l’envoi de ce roman paru le 5 octobre dernier.
    Pensez à le mettre sous le sapin.

     

    Le mystère du livre disparu, Au secours de Peter Pan, P.BACCALARIO, E.JAUREGUI13e

     

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  • Pavel, Matthieu SIMARDIl y a Martin qui aime Anouk, sans retour. Le quotidien d’un collège, des jeunes prisonniers de leur vie. Et il y a Pavel, le plus mystérieux de tous les adolescents de seize ans, qui bouleverse l’existence de tout ce beau monde. Entre réalité et fantastique, Pavel parle d’amour, d’amitié et de liberté.

    Mon avis :

    Pavel, c’est l’histoire de Martin, 16 ans. Etudiant au collège privé du quartier Côte-des-Neiges, c’est un ado comme les autres -un plus solitaire peut-être- qui aime Anouk qui l’ignore. Elle traine avec le gang jet-set que celui-ci ne peut pas sentir.
    Un jour d’automne, arrive au collège un jeune Russe mystérieux, Pavel, qui se tourne naturellement vers Martin et devient son ami. La vie de Martin ne sera plus jamais la même.

    Pavel, c’est aussi un feuilleton littéraire paru en 2008-2009 : treize courts épisodes d’une trentaine de pages chacun, qui paraissaient toutes les deux semaines.

    Comme tout roman jeunesse, il mêle amour, amitié, humour, drame... aux petites et grandes histoires de collège que nous avons tous vécus. Matthieu Simard y ajoute un zest de mystère et de surréalisme et nous ferre ainsi à son récit qu’on ne lâche pas avant le dénouement.

    J’ai bien aimé cette histoire inattendue empreinte d’émotions multiples. L’auteur a le sens du détail tant au niveau de la description des lieux que dans les réactions et attitudes de ses personnages. Il parvient à nous attacher à eux dès le premier épisode. Son langage jeune accroche ; son ironie, parfois cynique, fait mouche aussi et l’autodérision dont fait preuve Martin fait sourire malgré la noirceur de certaines situations.

    J’ai apprécié le rythme, la construction répétitive, l’originalité de l’histoire et le style de l’auteur. C’est un roman attachant et riche, qui dépeint avec justesse la vie dans un collège et dont les accents fantastiques plaisent très certainement aux adolescents. Seul bémol, la version numérique que j’ai achetée ne fait pas la part belle aux illustrations de Daniel Plaisance, toutes concentrées sur une page. Dommage.

     

    Pavel, Matthieu SIMARD 8e

     

     

     

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  • Camille, Patrick ISABELLELa jeune Camille grandit dans un univers de tensions, de craintes et de désirs. Témoin des disputes et des réconciliations de ses parents, elle devient la cible de son père. A l’école, elle doit cacher ce corps qui, lui, ne peut mentir. Couvrir ses jambes, ses bras. Souvent, elle voudrait s’effacer, confie-t-elle à son journal intime.
    Une nuit, sa mère s’introduit dans sa chambre pour la réveiller. On s’en va. S’annonce alors une fuite désespérée qui les conduit en Acadie où Camille s’abandonne aux splendeurs du paysage, à la mer, à l’amour. Puis, du jour au lendemain, elle disparaît.

    Mon avis :

    Une fois commencé, on ne peut s’arrêter de lire « Camille » avant d’avoir atteint le dernier mot. C’est comme une urgence qui vous prend aux tripes et ne vous lâche pas avant de tout savoir, de tout comprendre.

    Une fois de plus Patrick Isabelle réussit la prouesse de parler d’un sujet dur et bouleversant avec les mots justes et le ton adéquat. Comme Camille, on se sent pris dans une souricière, on étouffe, on manque d’air, on a envie de hurler nous aussi. Devant la passivité des uns, la naïveté des autres et la lâche violence dans laquelle elle baigne depuis toujours.

    L’histoire est simple, presque banale, mais Patrick Isabelle a eu l’idée d’en bouleverser la chronologie. Cela crée une tension qui s’accroit de page en page et tient le lecteur en haleine d’un bout à l’autre. Le roman commence par la fin : Mathis recherche Camille qui a disparu. Pourquoi, est la question que tout le monde se pose. Sa mère trouve le cahier dans lequel Camille se confie depuis la fin de l’année scolaire et le lit. On a donc, dans des chapitres numérotés, la narration à la 3e personne des 36h où tout le monde cherche la jeune fille et en parallèle, dans des chapitres datés du 30 juin au 20 août, le récit de Camille où elle raconte son été et les événements qui se sont enchainés jusqu’à cette fameuse journée.

    Comme dans « Eux », Patrick Isabelle nous immerge dans la vie d’un adolescent confronté à la violence. Ici, il s’agit de celle d’une famille dysfonctionnelle où amour et abus s’imbriquent de manière incompréhensible pour les personnes extérieures à cette cellule. Camille n’a jamais rien connu d’autre et vit en permanence avec une boule au ventre. Témoin et victime, tour à tour, de la colère éthylique de son père, elle cache en permanence son corps meurtri sous des jeans et des pulls à manches longues. Une nuit d’audace, sa mère l’emmène dans une fuite effrénée loin de ce père violent. Camille va alors se découvrir une famille qu’elle ne soupçonnait pas et le calme paisible d’une vie ordinaire au bord de la mer. Nait alors le fragile espoir d’une vie nouvelle. Pour combien de temps ?

    Patrick Isabelle réussit à nouveau le pari risqué de se fondre dans son personnage principal afin de coller au plus près à ses réactions et ses émotions. Se glisser dans la peau d’une adolescente présente toujours le risque du décalage, dans le ton comme dans le ressenti. Mais tout sonne vrai et permet au lecteur d’appréhender les choses de l’intérieur et de vivre la dualité des sentiments de Camille sans jamais tomber dans le mièvre ou le pathos. La dynamique des relations familiales est particulièrement bien décrite, soutenue par des personnages à la psychologie étudiée. On sait toute la préparation, l’observation qu’il y a derrière un tel roman sans jamais que cela ne se perçoive. Signe d’un sujet maitrisé et d’une réelle empathie de l’auteur pour ses personnages.

    Un récit fort, superbe, à lire absolument, d’autant qu’il est empli d’espoir et de résilience.

     

    Camille, Patrick ISABELLE1e

     

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