• U4, Koridwen, Yves GREVETCela fait dix jours que le virus U4 accomplit des ravages. Plus de 90% de la population mondiale ont été décimés. Les seuls survivants sont des adolescents. L’électricité et l’eau potable commencent à manquer, tous les réseaux de communication s’éteignent. Dans ce monde déserté, Koridwem, Yannis, Jules et Stéphane se rendent, sans se connaitre, à un même rendez-vous. Parviendront-ils à survivre et pourront-ils changer le cours des choses ?

    Mon avis :

    Koridwen a survécu à tous les habitants de son hameau de Bretagne. Le jour de ses 15 ans, suivant les dernières volontés de sa mère, elle ouvre une enveloppe laissée par sa grand-mère. Dans ce courrier, il est question d’un long voyage et de mondes parallèles. De filiation aussi et de dons. Peu avant le black out, Kori, passionnée de WOT, un jeu vidéo en ligne, a reçu un message du maître du jeu donnant rendez à tous les Experts, le 24 décembre à Paris. Isolée dans la ferme de ses parents, à la merci des bandes qui se sont formées et font régner la terreur, elle décide de partir pour la capitale. Auparavant, elle passe prendre son cousin Max, un jeune handicapé placé en institution, et prend la route à bord du tracteur familial. Un long voyage semé d’embuches commence.

    Ce roman est un des quatre parus sous le titre U4. Quatre auteurs ont rédigé un récit croisé dont les romans se déroulent sur une même période et mettent en scène un adolescent, un des survivants au terrible filovirus U4 qui a ravagé la Terre. Dans un monde post-apocalyptique, chacun tente de survivre et, sans connaitre les autres, se rend au même rendez-vous.
    Pour une raison inconnue, ce virus n’a pas atteint des adolescents âgés de 15 à 18 ans. Quelques milliers de survivants qui, privés de règles, d’organisation, instaurent leurs propres lois, leurs propres limites. C’est la jungle.

    J’ai apprécié ce récit vif et assez réaliste. L’héroïne est une ado comme tant d’autres. Elle est apeurée, inquiète mais elle s’accroche, ne renonce jamais. Elle refuse de se laisser avoir sans se battre. Précise, pratique, elle réalise une mission, celle que sa grand-mère lui a confiée : sauver les hommes. Forte de ses conseils, de l’amour qui les relie, elle se sent capable de tout affronter... jusqu’aux doutes. Ce n’est pas une superwoman, juste une ado qui tente de survivre tout en ne reniant pas ses valeurs.

    Imprégné de Bretagne, de traditions, de sortilèges et de légendes, le chemin de Koridwen est atypique au cœur de ce pays dévasté, dans un récit de survie extrême. Cette originalité m’a plu. De même, la manière dont l’auteur traite les questions essentielles : le deuil, l’acceptation d’un changement inéluctable, l’adaptabilité des survivants, l’espoir... On sent qu’une réflexion profonde a préparé l’écriture.

    Les quatre romans tracent le chemin de quatre jeunes confrontés à un monde en mutation. Mais chacun est un roman à part entière et peut se lire indépendamment des autres. La fin de l’un n’annonce aucunement la fin des autres. Cette idée avait déjà été développée en BD avec « Alter Ego » mais c’est la première fois que je la croise en roman jeunesse.

    Petit bémol -à moins que les autres récits ne donnent la solution- comment se fait-il que l’armée ne soit pas atteinte ? Comment ce virus a-t-il pu s’échapper et se répandre ? Qui y avait intérêt ? Ces questions restent sans réponse.

    Quant à l’écriture d’Yves Grevet, elle est fluide, forte et rythmée grâce aux phrases courtes qui accompagnent l’action et ses rebondissements.

    J’ai passé un bon moment de lecture et je suis sûre que les jeunes accrocheront à l’idée.

    Merci aux éditions Nathan et Syros pour cet envoi.

     

    U4, Koridwen, Yves GREVET2e

     

     

     

     

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  • Expérience Noa Torson : Ne regarde pas, Michelle GAGNONL'heure n'est plus à la fuite, mais à la lutte. Noa a décidé de se battre contre la corporation qui se cache derrière le sinistre Projet Perséphone. Avec d'autres adolescents rescapés du Projet, elle monte une armée souterraine et sillonne les Etats-Unis pour empêcher leurs ennemis de kidnapper de nouveaux cobayes. Peter, resté à Boston, utilise ses talents de hacker pour pénétrer dans le système de l'organisation. Mais une poignée de jeunes peut-elle venir à bout d'une organisation si puissante ?

    Mon avis :

    Nous retrouvons Peter, Noa, Amanda et Zeke découverts dans le premier tome « Ne t’arrête pas ». Alors que rien n’a filtré dans les médias de l’intervention du FBI dans le laboratoire de Pike & Dolan investi par Peter et Noa, ces derniers ont décidé de poursuivre leur lutte de manière plus organisée et discrète. En effet, si une telle découverte est restée secrète, cela signifie que des personnes très haut placées tirent les ficelles. Peter a donc repris les cours de terminale et une vie ordinaire en apparence. Noa, elle, est maintenant à la tête d’un groupe d’ados surnommé « L’Armée de Perséphone ». Ces jeunes sans abris sont sous sa protection mais Noa la solitaire a bien du mal à gérer ces ados qui l’adulent. Surtout que Peter est loin apportant une aide logistique à distance en piratant les ordinateurs de Pike & Dolan. En effet, sous couvert de recherches pour trouver un remède à la PEMA, maladie dégénérative créée en laboratoire, P & D enlève et séquestre toujours des orphelins afin d’en faire des cobayes.

    L’éloignement des deux protagonistes permet à l’auteur d’alterner les points de vue nous faisant suivre leur mission respective en parallèle. Par la même occasion, les personnages d’Amanda et de Zeke prennent un peu de consistance et un jeune sans abri, Teo, prend une part prépondérante à l’action.

    Ce deuxième tome garde le rythme et les qualités qui m’ont plu dans le précédent opus si ce n’est que le rappel des faits est un peu trop long à mon goût. Toutefois, passé le deuxième chapitre, nous sommes à nouveau plongés au cœur de l’action et les rebondissements s’enchainent donnant au récit un dynamisme qui empêche de déposer le livre avant le mot fin. Certes, certains faits sont prévisibles mais l’auteur parvient malgré tout à nous intriguer, laissant en suspens plusieurs questions et ouvrant des pistes qui trouveront une issue dans le dernier tome.
    Une saga captivante dont on attend impatiemment le dénouement.

    Merci aux Editions Nathan pour cet envoi. Ce roman de la rentrée paraitra en librairie le 20 août.

     

    Expérience Noa Torson : Ne regarde pas, Michelle GAGNON

     

     

     

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  • Geek Girl - Etre ou ne pas être, Holly SMALEJe m’appelle Harriet Manners et je suis une andouille. Je sais que je suis une andouille parce que je suis coincée dans un placard, que je répète en boucle « à l’aide, à l’aide, je suis coincée ! » et que personne ne m’entend et aussi parce que je vais rater mon casting (pour jouer dans Hamlet de Shakespeare) alors que j’ai promis à ma meilleure amie d’u aller. Si je ne sors pas très vite, elle va m’en vouloir à mort. Mais d’un autre côté, je suis vraiment nulle en théâtre.
    Alors que choisiriez-vous à ma place ? Perdre votre meilleure amie ou vous ridiculiser à vie.

    Mon avis :

    Je ne vous présente plus Harriet, cette ado gaffeuse, intelligente et peu sociable qui débute dans le mannequinat. Ce tome est en marge de la saga. Harriet y intègre le club de théâtre de son lycée. Comme toujours, elle connait tout sur Shakespeare, a des tas de choses à dire sur la pièce mais est une piètre actrice. C’est d’ailleurs presque par hasard qu’elle se retrouve avec un petit rôle.

    Ce court récit est rythmé. On découvre la pièce de Shakespeare, Hamlet (que les jeunes francophones ne connaissent plus) et ses répliques célèbres condensées en une représentation de vingt minutes. Le professeur de théâtre estimant que ses élèves ne sont pas capables de mémoriser plus et ne sont pas suffisamment talentueux. Plusieurs personnages vont donc être fusionnés !! Avec humour, comme toujours, l’auteur nous raconte les péripéties qui vont émailler les répétitions, les jalousies, les coups bas, les coups de gueule.

    Quelqu’un qui ne connait pas cette saga pourra être séduit par ce court récit de 165 pages. Personnellement, je le trouve redondant et pas innovant du tout. On y retrouve les ingrédients qui ont fait le succès de la série sans aucune nouveauté. Harriet est gaffeuse, Alexia est jalouse et méchante, Nat se cherche et Tobby est harcelant. Cela devient lassant. L’auteur aurait pu profiter de ce tome pour faire de la pièce de Shakespeare le centre du récit. Cela aurait été une belle manière d’amener les jeunes à la culture. Mais elle sert juste de prétexte. C’est dommage.

    Il est temps que l’auteur se renouvelle un peu, cette saga tourne en rond et n’évolue pas suffisamment pour maintenir l’intérêt des lecteurs.

    Merci aux Editions Nathan pour cet envoi.

     

     

     

     

     

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  • Un cadavre dans la bibliothèqe, Agatha CHRISTIELe colonel Bantry est contrarié : une jeune femme, vêtue d'une toilette tape-à-l'œil, a été retrouvée étranglée dans sa bibliothèque. Cruelle énigme pour la police. Heureusement, le manoir des Bantry est situé non loin du village de miss Marple. Cette sympathique vieille dame pleine de bon sens permettra-t-elle, une fois de plus, de dénouer toute l'affaire ? Publié pour la première fois en 1946, Un cadavre dans la bibliothèque est la plus célèbre enquête de Miss Marple.

    Mon avis :

    Me revoici avec un classique, publié cette fois en jeunesse. Comme souvent, Agatha Christie nous propose une intrigue qui sert de prétexte à la description psychologique de ses personnages. Elle nous présente une belle brochette de suspects, mettant à rude épreuve nos intuitions et notre flair d’enquêteur.

    D’emblée, on peut écarter les propriétaires de la maison où le cadavre fut retrouvé. Ce serait trop simple. Alors qui ? On aimerait que ce soit le plus antipathique, le moins séduisant. Chez Christie, les coupables ne sont pas toujours ceux qui en ont l’air. On sait cependant que certains sont suspects en raison de leur profession ou activité. Ainsi, chez cette auteure, les artistes sont considérés comme de mauvaises vies, aux mœurs dissolues. Les gens de maison sont aussi fréquemment ambigus, hypocrites.

    Cinq enquêteurs vont mettre leur talent aux services de la justice : Miss Marple, le Colonel Melchett, chef de la police, le superintendant Harper, Sir Henry Clithering de Scotland Yard et le Dr Haydock, médecin légiste. 

    Assez vite, l’enquête semble s’enliser. La police soupçonne l’un puis l’autre, cherche des preuves... Un second meurtre va alors avoir lieu. Un cadavre est retrouvé à bord d’une voiture incendiée. Les deux morts sont-elles liées ? Quel est le mobile ? Grâce à un petit indice, Miss Marple éclaircira l’affaire dans un bel élan de lucidité.
     

    Roman sympathique à l’intrigue ingénieuse où les rebondissements s’enchainent, « Un cadavre dans la bibliothèque » se lit facilement. Miss Marple y apparait pour la troisième fois. On y retrouve également le colonel et Mme Bantry, ainsi que Sir Henry Clithering qui étaient déjà apparus dans le recueil de nouvelles "Miss Marple au Club du Mardi" (commenté ici).  

    Un roman à lire, comme tous ceux de la Reine du polar.

     

    Un cadavre dans la bibliothèqe, Agatha CHRISTIE

     

     

     

     

     

     

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  • L'année solitaire, Alice OSEMANOn est censés vivre la plus belle période de notre vie. On est jeunes, on est en train de décider de notre avenir (c’est en tout cas ce qu’on nous répète), on a des amis. Mais en fait, tous, on attend que quelque chose change. Becky, ma meilleure amie, avec qui je rigole de moins en moins. Lucas, qui réapparait dans ma vie après toutes ces années. Mon frère Charlie, la plus belle personne que je connaisse. Michaël Holden, avec son sourire trop grand. Et moi, la fille la plus misanthrope et pessimiste du lycée.
    On attend tous que quelque chose change.

    Mon avis :

    Victoria Spring, surnommée Tori, est une adolescente ordinaire. Peut-être juste un peu plus pessimiste, désabusée et bougonne. Ses relations avec ses parents sont assez tendues, surtout avec sa mère mais elle adore ses deux frères : Olivier, le petit, tellement attachant et Charlie, l’ainé, atteint de troubles psychotiques. Heureusement, il y a Becky, sa meilleure amie. Mais Becky semble s’éloigner d’elle ou en tout cas le perçoit-elle ainsi. La routine va cependant se trouver bousculée par l’arrivée de deux nouveaux élèves : Lucas, l’ami d’enfance de Tori et Michaël Holden, un élève de terminal, énigmatique et excentrique.

    Ce récit écrit par une toute jeune auteure de 18 ans, originaire du Kent, relate la vie d’adolescents dans une école anglaise ordinaire. On y retrouve les préoccupations des jeunes, les groupes d’élèves qui se mélangent peu (et que l’on est heureux d’avoir intégré, preuve qu’on n’est pas tout à fait asocial) l’école et les cours que l’on subit... Rien de neuf. Ce qui fait la différence ici, c’est le ton, l’humour et l’autodérision dont fait preuve Tori. Elle ne fuit pas la réalité, elle sait qui elle est, connait ses défauts et les assume. Son mal être la voyait se replier sur elle-même mais l’arrivée de Michaël et les étranges événements qui bousculent la vie scolaire vont la sortir de sa torpeur. Tori veut comprendre et mène discrètement son enquête, partant de l’étrange blog « Solitaire » qui semble derrière tout cela.

    Histoire d’amour et d’amitié, regard sans concession sur les ados : la mélancolie de certains, la superficialité d’autres, les difficultés familiales que l’on cache... ce roman a un côté sincère. Le jeune âge de l’auteure y est certainement pour quelque chose. Elle aurait pu tomber dans la caricature, nous proposer une resucée de nombreux autres romans mais il n’en est rien. Elle crée des personnages et une histoire à l’accent authentique et ne s’apitoie pas sur eux. Son côté sarcastique dédramatise les situations délicates et apporte la légèreté nécessaire à l’histoire pour qu’elle ne tombe pas dans le mélodrame.
    Un agréable moment de lecture très ado. Ce roman devrait leur plaire.

     

    L'année solitaire, Alice OSEMAN

     

     

     

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  • Eux, Patrick ISABELLEEux, c’est l’histoire d’un adolescent victime d’intimidation. Un jeune battu, extorqué, ridiculisé à outrance par des camarades de classe. Un jeune dont la détresse est ignorée par les témoins silencieux que sont les autres élèves, le personnel de l’école, les parents, les rares amis. Sa douleur est si aiguë et son agonie si longue qu’elles l’inciteront à se venger de ses tortionnaires, à devenir la source d’une violence a priori inconcevable.

    Mon avis :

    Quel récit bouleversant que ce roman jeunesse ! Le moins qu’on puisse dire, c’est que Patrick Isabelle n'y va pas de main morte ! En courts chapitres, l’auteur nous raconte la genèse d’un drame. Entre chacun, quelques phrases laissent présager de l’issue du calvaire d’un jeune garçon. Le narrateur décrit les souffrances et les humiliations qu’il subit pendant plus de deux ans avant d’oser réagir. Et même à ce moment-là, il ne trouvera pas la paix à laquelle il inspire tant.

    D’une violence inouïe, autant physique que psychologique, ce récit donne à voir l’immense solitude d’un ado qui vit en permanence dans la peur. Allant à l’essentiel, chaque situation décrite est comme une claque que l’on prend en pleine figure. Et bien sûr, on sait dès le départ qu’un autre drame se prépare.
    L’auteur décrit un parcours de vie qui ne peut que mener à une issue fatale. Il cherche à comprendre comment et pourquoi certains ados en arrive à un tel niveau de rage qu’un jour il entre avec une arme dans leur école.

    Bouleversant, ce récit l’est aussi car on ne peut s’empêcher de se demander si on a aussi été un jour le témoin passif d’une telle situation. Ou si elle nous a carrément échappé. Même si la situation décrite est extrême, voit-on toujours tout ce qui se passe dans nos classes, notre entourage, nos familles ?

    Je découvre ici cet auteur québécois, libraire je pense, mais je n’en resterai pas là. Une suite est attendue et d’autres romans sont en cours. Un roman qui secoue et dérange et ne laisse pas indemne. Qu’il faut lire et faire lire aux adolescents afin de susciter une prise de conscience et dénoncer cette violence ordinaire. Une petite centaine de pages, comme autant de coup de poing à nos certitudes.

    Merci au libraire québécois, Sylvain Nault, de m’avoir conseillé cette lecture. J’ai hâte de lire les autres livres dont il m’a parlé avec enthousiasme.



    Sur le même sujet, un autre récit québécois tout aussi bouleversant peut être lu par les plus jeunes : Le coup de la girafe de Camille Bouchard, chroniqué ici.



    Eux, Patrick ISABELLE

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • L'été des pas perdus, Rachel HAUSFATERMadeleine a un grand-père dont elle est très proche. Mais depuis quelque temps, il change, il oublie les choses ; pour lui, passé et présent se confondent. Le temps d’un été, Madeleine et lui vont cheminer ensemble.

    Mon avis :

    Ce court roman de 112 pages est un petit bijou de tendresse et d’émotion.
    Comment réagir quand on est une jeune ado, que son grand-père est le centre de l’univers - les parents étant quasi inexistants - et que l’on se rend compte qu’il commence lentement à perdre la mémoire ? Madeleine va être confrontée à cette dure réalité qu’est la maladie d’Alzeihmer (même si celle-ci n’est jamais citée).
    Parti en vacances en Normandie, sur les traces de son enfance, Gramps semble détendu et heureux de ce retour aux sources. Il raconte ses souvenirs à Madeleine et notamment la soirée du Débarquement. Périodes de lucidité et d’absence s’enchainent sans crier gare, de plus en plus fréquemment, et la jeune fille a bien du mal à trouver les bons mots, l’attitude rassurante alors qu’elle-même est complètement perdue. N’est-ce pas un poids trop lourd à porter pour une ado ?

    J’ai aimé les moments de complicité vécus par Madeleine et son grand-père quand tout va bien, leur tendresse, la transmission des souvenirs... et la maturité exceptionnelle de cette jeune fille qui trouve les mots qui rassurent lors des crises. La description des situations est d’une grande sensibilité ; sans forcer le trait l’auteure parvient à dépeindre avec justesse la complexité de cette maladie et les difficultés qu’elle entraine pour les proches. On peut cependant se demander si la situation est bien crédible vu le jeune âge de Madeleine.

    Cela reste cependant un bon roman, d’une vraie sensibilité, idéal pour permettre aux jeunes d’une dizaine d’années d’appréhender cette maladie et ses ravages.

    Merci aux édition Flammarion pour ce roman paru dans la collection Tribal.

     

     

     

     

     

     

     

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