-
Par argali le 15 Septembre 2015 à 00:00
Dans un James Bond, Jesse serait James. Sauf qu'il a 17 ans et qu'il ne résout pas les problèmes du monde, seulement ceux de ses camarades et du personnel du lycée. Besoin d'alcool pour une soirée ? De faire virer un élève ? D'éloigner un beau-père trop collant ? Jesse peut tout arranger. Ses combines sont habiles et il a la manipulation facile. Mais lorsque Ken, quarterback populaire du lycée, lui demande de lui arranger un rendez-vous avec une dénommée Bridget, une faille apparaît dans sa machine bien huilée. Parce que Jesse tombe immédiatement amoureux de Bridget. Pour lui, " busines is business ", et surtout, s'attacher c'est se fragiliser. Mais jusqu'où ira sa résistance aux sentiments ?
Mon avis :
Encore un roman jeunesse traduit de l’anglais, encore un roman mettant en scène des adolescents, encore une ambiance lycéenne glauque aux excès de toutes sortes, encore un récit qui fait la part belle aux côtés négatifs de la vie de lycéens... (à croire qu’aux USA, tout le système est pourri) Bref, un roman de plus, sur les mêmes thèmes que sont l’adolescence, le mal être, l’amitié, l’envie de tester les limites... Et dans ce foisonnement de récits semblables, tous ne sortent pas du lot.
J’ai trouvé plusieurs défauts à ce livre et le premier est la superficialité des personnages. Aucun n’est vraiment abouti, on reste à la surface de leur personnalité sans vraiment faire connaissance. Les personnages secondaires sont des faire valoir et les principaux gardent leur part d’ombre.
Le ton est jeune, le langage aussi et l’humour se veut corrosif mais cela ne sonne pas vraiment juste. Derrière les apparences, ces ados frimeurs et superficiels sont fragiles. A peine l’auteur y fait-elle allusion que déjà elle passe à autre chose et on reste sur sa faim. Et près de trois cents pages à suivre le business et les pérégrinations de Jesse, dit Sway, qui s’enrichit grâce à des ados ne pensant qu’à sortir, s’amuser, coucher... c’est long. Et quand enfin l’une d’entre eux est différente, elle est de suite too much. A contre courant, Bridget est une bombe, populaire qui s’occupe de sa grand’mère placée en institution, fait du bénévolat auprès de personnes handicapées, veille sur son frère IMC et attend le garçon idéal pour avoir un petit ami. Et bien sûr, le mauvais garçon sans cœur et l’ange sans défauts vont être attirés l’un par l’autre. C’est tellement évident que tout le plaisir de lire est déjà fortement écorné.Un roman vite lu, un texte sans fioriture ni attrait, une histoire comme beaucoup d’autres et pourtant qui m’a plus dérangée que d’autres. Les sarcasmes dont Jesse use si souvent ? L’amoncellement de clichés ? Ou la lassitude face aux histoires d’ados américains tellement superficiels ? Je pense que l’ensemble m’a déplu. Je ne suis pas entrée dans l’histoire, n’y ai pris aucun plaisir et n’ai même pas goûté l’évolution de Jesse tant le reste m’a exaspérée.
Un roman de cette rentrée que je vous dispense de lire même si Nathan a eu la gentillesse de m’envoyer l’épreuve non corrigée.
2 commentaires -
Par argali le 5 Septembre 2015 à 00:00
Je m'appelle Jessica et je ne suis pas dans le livre que vous tenez entre les mains... parce que je suis morte. Ceux que vous allez rencontrer, ce sont mes potes : Léa, Phil, Karine, Erik et tous les autres. Ils continuent leur route en se demandant ce qui a bien pu m'arriver pour finir comme ça, avant même d'avoir dix-huit ans. Banal accident ou meurtre prémédité ? Maltraitance, overdose, suicide ou autre chose encore ? Malheureusement, je ne suis plus là pour répondre à leurs questions.
Mon avis :
Une ville parmi d’autre, une école, un quartier, une bande de jeunes... Un quotidien comme celui de milliers d’adolescents. Il y a Erik, le militant, l’engagé, qui s’en sort grâce à une écriture salvatrice, Frank, le noceur, parfois violent, Karine, la gothique, meilleure amie de Jess, révoltée en permanence, Léa, l’amoureuse, qui oscille entre respect des règles et lâcher prise... Ils vont prendre la parole à tour de rôle pour raconter quatre jours de leur vie. Quatre jours marqués par des événements dramatiques. Et au milieu d’eux, une bloggeuse anonyme qui les bouscule dans leurs certitudes par son anticonformisme et son franc parler.
La mort, les jeunes la côtoient parfois, mais en parler, c’est autre chose. Comment l’apprivoiser ? Que nous dit-elle sur nous-mêmes ? Et la vie ?
Nicolas Ancion met le doigt sur des questions essentielles. Ses personnages ont chacun une manière personnelle d’appréhender la vie et de réagir et il les laisse s’exprimer sans juger. Certains fuient dans divers addictions : drogue, alcool, jeux vidéo... comportements auxquels les jeunes lecteurs peuvent s’identifier.
Roman de commande, pour un projet en partenariat avec Infor-Drogue, ce récit tente de montrer que ce qui pousse les jeunes à consommer est très souvent d’ordre relationnel. La fiction permet aux jeunes d’en prendre conscience et c’est un point fort du récit.
Raconter des histoires, c’est faire passer des émotions et des messages. Deux objectifs atteints par Nicolas Ancion dans un texte fort et prenant sur le deuil, l’amitié, la culpabilité, à proposer dès 14-15 ans.
Pour des informations complémentaires, les lecteurs peuvent ensuite surfer sur le site www.enmillemorceaux.be réalisé en partenariat avec Infor-Drogue
6 commentaires -
Par argali le 27 Août 2015 à 00:00
Un homme qui fait les cent pas devant un immeuble. Un médaillon trouvé par terre. À l'intérieur, le portrait d'une jeune femme brune aux yeux couleur violette... Qui est cette belle inconnue ? A-t-elle un rapport avec l'homme mystérieux ? Flora et Aurélie se lancent dans l'enquête. Direction: Grand Large.
Mon avis :
Je suis tombée par hasard sur ce roman d’Hélène Montardre datant de 2003. Un court récit qui allie suspens et amitié entre deux fillettes. Ce joli texte délicat et sensible est idéal pour les enfants dès dix ans.
Poussées par leur curiosité et leur imagination débordante, Aurélie et Flora, deux amies d’enfance se mettent à la recherche d’une mystérieuse inconnue dont elles ont trouvé le médaillon devant chez elles. Pour y parvenir, elles vont rivaliser d’ingéniosité et de sang froid.
Ecrit à la 3e personne, le récit est entrecoupé de textes en italiques à la 1e personne. Chacun correspond aux pensées des différents personnages que croisent les fillettes. Ils confient leur point de vue, dévoilent des informations sur certains faits qui permettent à l’énigme de prendre corps. Les personnages entrent ainsi en relation. Le procédé, un peu complexe pour de faibles lecteurs, est original et permet aux nombreux rebondissements d’être reliés les uns aux autres.J’ai apprécié ce roman et l’évocation du pouvoir de l’imaginaire. Il met en évidence le besoin que chacun a de s’évader en transformant le quotidien. Pouvoir particulièrement présent chez les enfants.
Une lecture idéale pour des sixièmes primaires ou des premières différenciées.
2 commentaires -
Par argali le 24 Août 2015 à 00:00
Mar-go-Roth-Spie-gel-man, le nom aux six syllabes qui fait fantasmer Quentin depuis toujours. Alors forcément, quand elle s'introduit dans sa chambre, une nuit, par la fenêtre ouverte, pour l'entraîner dans une expédition vengeresse, il la suit. Mais au lendemain de leur folle nuit blanche, Margo ne se présente pas au lycée, elle a disparu.
Quentin saura-t-il décrypter les indices qu'elle lui a laissés pour la retrouver? Plus il s'en approche, plus Margo semble lui échapper...Mon avis :
C’est l’annonce de la sortie du film qui m’a donné envie de lire ce roman de John Green. Un auteur jeunesse qui a le vent en poupe et que je n’avais pas encore lu.
Margo est une jeune fille fantasque, peut-être trop mûre pour les jeunes de son âge. Les bizutages, les moqueries, tout ce qui abaisse les autres... cela ne la fait pas rire. Mais elle a du cran et une certaine aura et parvient à imposer l’ordre au lycée où elle est respectée. Quentin, son voisin, est fasciné par elle depuis toujours. Petits, ils étaient amis mais en grandissant, Margo a pris des distances. Quentin, Q pour ses amis, est réfléchi, sérieux, sans surprise. Trop sage pour Margo qui vit sa vie à cent à l’heure. Lorsqu’elle disparait, après une soirée mémorable qui m’a beaucoup fait rire, Quentin craint qu’elle ne mette fin à sa vie. Sachant que lors de ses fugues précédentes, elle avait laissé des indices à ses parents pour signaler sa destination, il se met à leur recherche.
L’essentiel de l’histoire est la narration de l’enquête que Quentin mène, aidé de ses amis. Nous suivons ses réflexions, son cheminement pour localiser Margo grâce à des références culturelles qu’elle a utilisées comme autant de petits cailloux. J’ai trouvé cela assez subtile pour un roman jeunesse, même si cela donne lieu à quelques longueurs qui cassent le rythme du récit.
J’ai beaucoup apprécié la référence au poème de Whitman (que j’ai découvert jadis grâce au « Cercle des poètes disparus) qui sert de fil rouge à Quentin. L’allusion aux villes de papier est également une jolie trouvaille car je suis sûre que peu d’adolescents savent de quoi il s’agit (et apprendre en s’amusant est toujours agréable). De plus, cela renforce habilement le côté dramatique de l’histoire.
Ce livre m’a séduite aussi par le mélange des genres qu’il propose. Tour à tour récit de vie, récit à énigme, road movie à suspens et roman initiatique, il surprend le lecteur à chaque fois qu’il croit savoir où l’auteur le mène. Le scénario est habile et on se laisse entrainer dans les péripéties de l’intrigue. Le tout finement écrit et jouant sur l’humour de situation autant que sur l’autodérision dont sont capables les adolescents dépeints par l’auteur.Au fil du récit, la personnalité de Margaux apparait en filigrane. Entre dérision et drame, elle se cherche, repousse sans cesse ses limites et rompt avec la vie étriquée et trop lisse que voudraient la voir vivre ses parents. Cela nous donne quelques jolies pages de réflexion sur l’avenir, le passage à l’âge adulte et la peur de passer à côté de la vie.
« La face cachée de Margo » est aussi une belle histoire d’amitié et la découverte du sentiment amoureux (pas toujours aussi rose qu’on l’espère). Il a donc tout pour plaire aux adolescents et ils ne s’y sont pas trompés.
Reste à voir le film en espérant qu’il ne dénature pas trop le récit.
3 commentaires -
Par argali le 13 Août 2015 à 00:00
Cela fait dix jours que le virus U4 accomplit des ravages. Plus de 90% de la population mondiale ont été décimés. Les seuls survivants sont des adolescents. L’électricité et l’eau potable commencent à manquer, tous les réseaux de communication s’éteignent. Dans ce monde déserté, Koridwem, Yannis, Jules et Stéphane se rendent, sans se connaitre, à un même rendez-vous. Parviendront-ils à survivre et pourront-ils changer le cours des choses ?
Mon avis :
Koridwen a survécu à tous les habitants de son hameau de Bretagne. Le jour de ses 15 ans, suivant les dernières volontés de sa mère, elle ouvre une enveloppe laissée par sa grand-mère. Dans ce courrier, il est question d’un long voyage et de mondes parallèles. De filiation aussi et de dons. Peu avant le black out, Kori, passionnée de WOT, un jeu vidéo en ligne, a reçu un message du maître du jeu donnant rendez à tous les Experts, le 24 décembre à Paris. Isolée dans la ferme de ses parents, à la merci des bandes qui se sont formées et font régner la terreur, elle décide de partir pour la capitale. Auparavant, elle passe prendre son cousin Max, un jeune handicapé placé en institution, et prend la route à bord du tracteur familial. Un long voyage semé d’embuches commence.
Ce roman est un des quatre parus sous le titre U4. Quatre auteurs ont rédigé un récit croisé dont les romans se déroulent sur une même période et mettent en scène un adolescent, un des survivants au terrible filovirus U4 qui a ravagé la Terre. Dans un monde post-apocalyptique, chacun tente de survivre et, sans connaitre les autres, se rend au même rendez-vous.
Pour une raison inconnue, ce virus n’a pas atteint des adolescents âgés de 15 à 18 ans. Quelques milliers de survivants qui, privés de règles, d’organisation, instaurent leurs propres lois, leurs propres limites. C’est la jungle.J’ai apprécié ce récit vif et assez réaliste. L’héroïne est une ado comme tant d’autres. Elle est apeurée, inquiète mais elle s’accroche, ne renonce jamais. Elle refuse de se laisser avoir sans se battre. Précise, pratique, elle réalise une mission, celle que sa grand-mère lui a confiée : sauver les hommes. Forte de ses conseils, de l’amour qui les relie, elle se sent capable de tout affronter... jusqu’aux doutes. Ce n’est pas une superwoman, juste une ado qui tente de survivre tout en ne reniant pas ses valeurs.
Imprégné de Bretagne, de traditions, de sortilèges et de légendes, le chemin de Koridwen est atypique au cœur de ce pays dévasté, dans un récit de survie extrême. Cette originalité m’a plu. De même, la manière dont l’auteur traite les questions essentielles : le deuil, l’acceptation d’un changement inéluctable, l’adaptabilité des survivants, l’espoir... On sent qu’une réflexion profonde a préparé l’écriture.
Les quatre romans tracent le chemin de quatre jeunes confrontés à un monde en mutation. Mais chacun est un roman à part entière et peut se lire indépendamment des autres. La fin de l’un n’annonce aucunement la fin des autres. Cette idée avait déjà été développée en BD avec « Alter Ego » mais c’est la première fois que je la croise en roman jeunesse.
Petit bémol -à moins que les autres récits ne donnent la solution- comment se fait-il que l’armée ne soit pas atteinte ? Comment ce virus a-t-il pu s’échapper et se répandre ? Qui y avait intérêt ? Ces questions restent sans réponse.
Quant à l’écriture d’Yves Grevet, elle est fluide, forte et rythmée grâce aux phrases courtes qui accompagnent l’action et ses rebondissements.
J’ai passé un bon moment de lecture et je suis sûre que les jeunes accrocheront à l’idée.
Merci aux éditions Nathan et Syros pour cet envoi.
votre commentaire -
Par argali le 1 Août 2015 à 00:00
L'heure n'est plus à la fuite, mais à la lutte. Noa a décidé de se battre contre la corporation qui se cache derrière le sinistre Projet Perséphone. Avec d'autres adolescents rescapés du Projet, elle monte une armée souterraine et sillonne les Etats-Unis pour empêcher leurs ennemis de kidnapper de nouveaux cobayes. Peter, resté à Boston, utilise ses talents de hacker pour pénétrer dans le système de l'organisation. Mais une poignée de jeunes peut-elle venir à bout d'une organisation si puissante ?
Mon avis :
Nous retrouvons Peter, Noa, Amanda et Zeke découverts dans le premier tome « Ne t’arrête pas ». Alors que rien n’a filtré dans les médias de l’intervention du FBI dans le laboratoire de Pike & Dolan investi par Peter et Noa, ces derniers ont décidé de poursuivre leur lutte de manière plus organisée et discrète. En effet, si une telle découverte est restée secrète, cela signifie que des personnes très haut placées tirent les ficelles. Peter a donc repris les cours de terminale et une vie ordinaire en apparence. Noa, elle, est maintenant à la tête d’un groupe d’ados surnommé « L’Armée de Perséphone ». Ces jeunes sans abris sont sous sa protection mais Noa la solitaire a bien du mal à gérer ces ados qui l’adulent. Surtout que Peter est loin apportant une aide logistique à distance en piratant les ordinateurs de Pike & Dolan. En effet, sous couvert de recherches pour trouver un remède à la PEMA, maladie dégénérative créée en laboratoire, P & D enlève et séquestre toujours des orphelins afin d’en faire des cobayes.
L’éloignement des deux protagonistes permet à l’auteur d’alterner les points de vue nous faisant suivre leur mission respective en parallèle. Par la même occasion, les personnages d’Amanda et de Zeke prennent un peu de consistance et un jeune sans abri, Teo, prend une part prépondérante à l’action.
Ce deuxième tome garde le rythme et les qualités qui m’ont plu dans le précédent opus si ce n’est que le rappel des faits est un peu trop long à mon goût. Toutefois, passé le deuxième chapitre, nous sommes à nouveau plongés au cœur de l’action et les rebondissements s’enchainent donnant au récit un dynamisme qui empêche de déposer le livre avant le mot fin. Certes, certains faits sont prévisibles mais l’auteur parvient malgré tout à nous intriguer, laissant en suspens plusieurs questions et ouvrant des pistes qui trouveront une issue dans le dernier tome.
Une saga captivante dont on attend impatiemment le dénouement.Merci aux Editions Nathan pour cet envoi. Ce roman de la rentrée paraitra en librairie le 20 août.
1 commentaire -
Par argali le 18 Juillet 2015 à 01:00
Je m’appelle Harriet Manners et je suis une andouille. Je sais que je suis une andouille parce que je suis coincée dans un placard, que je répète en boucle « à l’aide, à l’aide, je suis coincée ! » et que personne ne m’entend et aussi parce que je vais rater mon casting (pour jouer dans Hamlet de Shakespeare) alors que j’ai promis à ma meilleure amie d’u aller. Si je ne sors pas très vite, elle va m’en vouloir à mort. Mais d’un autre côté, je suis vraiment nulle en théâtre.
Alors que choisiriez-vous à ma place ? Perdre votre meilleure amie ou vous ridiculiser à vie.Mon avis :
Je ne vous présente plus Harriet, cette ado gaffeuse, intelligente et peu sociable qui débute dans le mannequinat. Ce tome est en marge de la saga. Harriet y intègre le club de théâtre de son lycée. Comme toujours, elle connait tout sur Shakespeare, a des tas de choses à dire sur la pièce mais est une piètre actrice. C’est d’ailleurs presque par hasard qu’elle se retrouve avec un petit rôle.
Ce court récit est rythmé. On découvre la pièce de Shakespeare, Hamlet (que les jeunes francophones ne connaissent plus) et ses répliques célèbres condensées en une représentation de vingt minutes. Le professeur de théâtre estimant que ses élèves ne sont pas capables de mémoriser plus et ne sont pas suffisamment talentueux. Plusieurs personnages vont donc être fusionnés !! Avec humour, comme toujours, l’auteur nous raconte les péripéties qui vont émailler les répétitions, les jalousies, les coups bas, les coups de gueule.
Quelqu’un qui ne connait pas cette saga pourra être séduit par ce court récit de 165 pages. Personnellement, je le trouve redondant et pas innovant du tout. On y retrouve les ingrédients qui ont fait le succès de la série sans aucune nouveauté. Harriet est gaffeuse, Alexia est jalouse et méchante, Nat se cherche et Tobby est harcelant. Cela devient lassant. L’auteur aurait pu profiter de ce tome pour faire de la pièce de Shakespeare le centre du récit. Cela aurait été une belle manière d’amener les jeunes à la culture. Mais elle sert juste de prétexte. C’est dommage.
Il est temps que l’auteur se renouvelle un peu, cette saga tourne en rond et n’évolue pas suffisamment pour maintenir l’intérêt des lecteurs.
Merci aux Editions Nathan pour cet envoi.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique