•  Affaires de l’Auberge rouge, Emile Louis, Francis Heaulme, Marc Dutroux, Flactif... Les grands crimes font partie de notre mémoire et ont passionné souvent la France entière. Les grandes affaires criminelles ont fait la une des journaux, déchainés les passions, parfois divisé le pays en deux et sont entrés dans l’Histoire.
    Les lieux de ces crimes, en revanche, sont souvent méconnus. On passe dans telle rue parisienne, devant tel immeuble, dans tel bois, sur telle plage, sans que la moindre plaque n'indique qu'il s'agit d'un "lieu de crime" célèbre.
    Jean-Michel Turpin, photographe de talent, a recherché et retrouvé après parfois de longues recherches, ces lieux "historiques malgré eux" et les a photographiés, sans artifice ni dramatisation, tels qu'ils sont aujourd'hui.
    Dans un texte précis, il nous rappelle tous les détails des 50 affaires en s'appuyant sur de nombreuses images d'archives aussi variées que saisissantes. Tels des experts en investigation, les lieux du crime se mettent à nous dévoiler bien des histoires sur des secrets enfouis.

    Mon avis :

    Chaque affaire commence par une double page où Jean-Michel Turpin présente les lieux tels qu’ils sont aujourd’hui. Une phrase tirée de l’enquête sert de légende à sa photo, ainsi qu’une date et une adresse, comme seuls indices. Vient ensuite un rappel précis des faits qui nous plonge dans l'histoire. Deux pages titrées du nom de l’affaire. Quelques photos ou gravures d’époque illustrent l’article.

    Que vous évoque « Impasse des Arbalétriers, Paris 3e arrondissement » ? Et si j’ajoute 23 novembre 1407 ? Ou encore « Porte de Clignancourt, Paris 18e, 2 novembre 1979 » ?

    Sans voyeurisme, cet ouvrage nous propose un itinéraire à travers 40 lieux de mémoire. Une fois entamée, on a du mal à arrêter sa lecture. Parce qu’il parle humainement à notre société, qu’il dérange et fascine à la fois, le crime nous interpelle. A travers ses photos, Jean-Michel Turpin s’interroge : quelle part de responsabilité la société a-t-elle dans ces crimes ? Quelle responsabilité avons-nous ? Parce que ces lieux qui ont été témoins de crimes qui ont fait couler beaucoup d’encre ne sont pas tous identifiables aujourd’hui par les passants, il a voulu en garder trace. Il a fait là un travail remarquable, nous rappellant que ces fait divers tragiques qui nous ont marqués ont aussi fait changer les lois, avancer la science, la police scientifique, inspiré écrivains et cinéastes… Ils font partie de nous qu’on le veuille ou non.

    Une passionnante balade judiciaire à travers le temps.

     

     

     

     

     

    Pin It

    7 commentaires
  • Le briseur d'âmes, Sébastian FITZEKUn psychopathe sévit dans les environs de Berlin. Lorsque la police retrouve ses victimes, elles sont vivantes et ne présentent pas la moindre trace de maltraitance physique. Mais elles sont psychiquement anéanties, comme privées de conscience… D’où le surnom que la presse li a donné : le Briseur d’âmes.
    Caspar, un amnésique interné dans une clinique spécialisée, n’aurait jamais imaginé croiser son chemin. Et pourtant, en cette veille de Noël, alors qu’au-dehors une tempête de neige fait rage, lui, le personnel médical et quelques patients se retrouvent enfermés dans l’établissement, coupés du monde… en compagnie du Briseur d’âmes. Et cette fois, il tue !

    Mon avis :

    On a affaire ici à un thriller psychologique machiavélique, comme Sébastian Fitzek aime les concocter. L’intrigue rythmée, sans temps mort, renforcée par un décompte du temps implacable, nous entraine dans les profondeurs de l’âme humaine, la noirceur totale, en jouant avec nos nerfs. Les pièces du puzzle s’emboitent avec brio pour rendre l’atmosphère étouffante, la suspicion réelle et le dénouement diabolique. Mêlant le présent et le passé, l’auteur nous ménage ainsi quelques moments où reprendre souffle avant de replonger dans l’horreur.

    Fitzek soigne son intrigue, la rend cinématographique. On n’a aucun mal à imaginer les scènes décrites. Quelques clins d’œil à Shinning, à Dix petits nègres... Bref, un huis clos glaçant que j’ai particulièrement goûté.

     

    Le briseur d'âmes, Sébastian FITZEKLe briseur d'âmes, Sébastian FITZEK

     

    Pin It

    8 commentaires
  • L'expatriée, Elsa MARPEAU« Plus tard, je me souviendrai de la nuit d'encre de son regard. Mais pour l'heure, en ce 1er juillet, l'impression s'estompe. Je suis happée tout entière par l'apparition qui, à l'autre bout de la piscine, vient de se matérialiser. Celle de l'Arabe blond. »
    Expatriée à Singapour dans un condo chic peuplé de Français, Elsa voudrait commencer un nouveau livre mais elle tourne en rond, écrasée par la chaleur et le désœuvrement
    Sa vie change radicalement lorsque arrive
    Nessim, le nouveau Français de la résidence qu'elle baptise « l' Arabe blond ». Il devient son amant jusqu'à sa mort, deux mois plus tard. Assassiné de plusieurs coups de couteau. Parce qu'elle était sa maîtresse, Elsa devient vite aux yeux de tous, la principale suspecte. Elle ne doit son salut qu'à l'aide de Fely, sa maid philippine. Mais le prix à payer sera élevé. 

    Mon avis :

    J’ai beaucoup aimé ce polar inclassable. D’ailleurs, est-ce vraiment un polar ?

    Elsa Marpeau prête son nom à l’héroïne, nous laissant croire à une autobiographie. Ayant vécu deux ans à Singapour, elle nous raconte la ville et le mode de vie des expats (les expatriés français) de l’intérieur et sans complaisance. Le Condo qu’elle décrit était le sien, l’appartement aussi. Elle oscille volontairement entre l’intime et le roman, nous plongeant dans une certaine perplexité.

    Elle nous livre également un roman noir où l’intrigue se tisse dans la réalité de la société Singapourienne. Une société duale où vivent côté à côté sans se mêler, les expatriés et leurs maids le plus souvent philippines ou malaises et les Singapouriens. Elle décrit avec subtilité la frivolité de la vie des épouses d’expatriés, la mesquinerie et les rancœurs qui naissent de l’ennui et du désœuvrement ; les relations superficielles, les trahisons, les bassesses… Une belle étude des rapports sociaux et humains.

    Dès le départ, on est frappé par le champ lexical omniprésent, celui de la chaleur, de la moiteur, de l’écrasement. On ne peut s’empêcher de penser à « L’étranger » de Camus tout au long de la lecture. Clin d’œil que l’on retrouve également dans le titre. C’est cette chaleur étouffante qui conditionne les relations humaines, les activités, les horaires et égare les esprits.

    Elsa Marpeau s’est amusée à glisser d’autres références littéraires dans son roman ; Cendrars, Miller, Nerval et d’autres apparaissent pour nous rappeler qu’elle joue avec les genres, l’ambigüité et que rien n’est acquis.

    La construction du roman quant à elle est quelque peu déstabilisante au début. L’auteure nous entraine dans une spirale où présent et flash-back se mêlent. Elle avance dans son récit pour mieux revenir en arrière et apporter des détails qui relanceront la narration. Une construction tout en finesse qui tient en haleine jusqu’au dénouement final qu’on n’avait pas vu venir.

    Je ne peux que vous conseiller cette plongée passionnante dans cette ile où cohabitent et s’opposent une végétation luxuriante à la faune exotique, en plein centre ville ultra moderne et densément urbanisé. Cette abondante verdure contribuant au climat équatorial, chaud et orageux qui prend la première place dans le récit.

    Un roman sensuel et ambigu à découvrir. Ce n’est pas un hasard s’il a reçu plusieurs prix dont « La plume de cristal 2013 » dans le cadre du Festival International du Film Policier de Liège

     

     

     

     

     

     

    Pin It

    5 commentaires
  • Volte face, Michaël CONNELLYGrand avocat de la défense, Mickey Haller est bien surpris lorsque le procureur du comté de Los Angeles le prie un jour de plaider pour l’accusation. Et l’affaire n’est pas des moindres. Incarcéré depuis vingt-quatre ans pour le meurtre d’une fillette, Jason Jessup vient d’être libéré sous caution, le tribunal ayant conclu à la nécessité d’une révision de son procès suite à un test ADN qui semble l’innocenter. Haller est sûr que Jessup est coupable et prend Harry Bosch comme enquêteur et son ex-épouse, Maggie McPherson, comme assistante. En face de lui, l’avocat Clive Royce, dit « l’astucieux », et des médias tout excités par ce procès : quoi de plus sensationnel qu’un tueur innocenté par son ADN ? 
    À ceci près que Jason Jessup, qui parade devant les médias le jour, se livre à d’étranges activités la nuit.

    Mon avis :

    Me voici replongée dans les aventures de Mickey Haller et de Harry Bosch. Entretemps, il y a eu « Neuf dragons » que je devrais lire aussi, quand il sera disponible chez mon librairie.

    On retrouve l’avocat de la défense dans une position inédite, amené à prendre place du côté de l’accusation. Si moralement, il a quelques scrupules, l’affaire en elle-même et le fait de travailler aux côtés de son ex-femme et de lui montrer ce dont il est capable, ne le font pas hésiter longtemps. Un nouveau défi s’offre à lui, de l’autre côté de l’allée.

    Dans ce récit, on passe un peu plus de temps sur le terrain, aux côtés des inspecteurs chargés de surveiller le suspect jour et nuit. Harry Bosch tient une place plus importante aussi que dans « Le verdict de plomb ». C’est grâce à son entêtement, son sens de l’observation et sa finesse d’analyse qu’il arrivera à dénouer l’écheveau tissé par Jessup. Quand à Haller, il sera brillant au procès, usant de ruses avec parcimonie mais une justesse imparable. J’espérais voir se développer les liens entre eux, se nouer une relation plus amicale ou fraternelle et là, je reste sur ma faim.

    L’histoire n’est pas originale, les ficelles sont parfois grossières et le dénouement est attendu mais le traitement est plaisant et l’écriture de Connelly me séduit vraiment beaucoup. On me dit que ses premiers romans sont bien meilleurs que les derniers ; plus développés et mieux finis. J’ai hâte de me plonger dans leur lecture.

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  • Le verdict du plomb, Michael CONNELLYL’avocat à la Lincoln est de retour. Guéri de son addiction aux antalgiques, Mickey Haller hérite de la clientèle d’un confrère mystérieusement assassiné. Il décroche ainsi l’affaire de l’année : Walter Ellit, un magnat de Hollywood, est accusé du meurtre de sa femme et de son amant. Bien que tout l’accable, Elliot semble curieusement peu inquiet de l’issue du procès…

    Mon avis :

    Il y a longtemps que je souhaite lire Michaël Connelly. C’est chose faite.

    Sans doute n’était-ce pas le livre idéal pour entamer ma découverte, étant donné que « Le verdict du plomb » est la suite de « La défense Lincoln », ce que j’ignorais. Cependant, il peut franchement se lire indépendamment du précédent. Même si je dois avoir raté une part de l’évolution du personnage principal, Mickey Haller, si j’en crois ses réflexions sur son passé. En effet, on sent, dès le départ, une fêlure chez cet homme, un avant et un après son agression. Dans sa relation avec la mère de sa fille, par exemple, on comprend qu’il se retient de réagir à certaines attaques, ce qu’il aurait sans doute fait autrefois.

    Après une année sabbatique, Haller se retrouve en début de roman héritier de la clientèle de son ami Jerry, qui vient de se faire abattre dans un parking. Parmi les dossiers se trouve Walter Elliot -accusé d’un double meurtre- un client fortuné, la poule aux œufs d’or dont rêve chaque avocat. Avocat atypique, sans bureau et travaillant à l’arrière de sa Lincoln, Haller est du côté de la défense. Il est assez cynique mais Connelly nous le rend malgré tout sympathique.

    Présentée comme une enquête de l’inspecteur Harry Bosch, l’histoire n’en fait pourtant pas le personnage principal. La rencontre et la confrontation de ces deux personnalités est donc certainement un plus pour les lecteurs fidèles de l’auteur. Ayant pris les choses à l’envers, je découvrirai cet inspecteur dans mes prochaines lectures. J’ai cependant pris plaisir à observer l’attention qu’ils se portent mutuellement et la tension subtilement décrite qui existe entre eux à chaque rencontre. Cela nous vaut quelques belles scènes d’émotions contenues.

    A travers ces deux affaires de meurtres et le procès d’Elliot, Michael Connelly dénonce les côtés pervers du système judiciaire américain. Il nous en décrit les dessous (coups de téléphone du procureur ou d’un juge, arrangements…) et met particulièrement bien en scène ses labyrinthes et ses arcanes. Je pense notamment au choix des membres du jury et à la description minutieuse des tactiques de la défense ou de l’accusation pour déterminer qui seront les meilleurs jurés. Chroniqueur judiciaire pendant de longues années, il a l’expérience et la connaissance du milieu : cela rend l’histoire intéressante et crédible d’un bout à l’autre.

    Vous l’aurez compris, j’ai été séduite par Connelly, ses connaissances et ses prises de position implicites sur la justice de son pays, son style, sa capacité à mêler plusieurs enquêtes et la façon minutieuse avec laquelle il dépeint ses personnages. J’ai passé un bon moment de lecture avec ce récit de procédure judicaire et retrouverai avec plaisir dans d’autres romans que l’on m’a d’ores et déjà conseillés.

     

     

     

    Pin It

    5 commentaires
  • La mort en écho, Barbara ABELEn 1930, dans un petit village de la Drôme, Madeleine, enceinte, est contrainte d'épouser un homme qu'elle n'aime pas. Le mari meurt subitement et, lorsque Madeleine est retrouvée assassinée en compagnie de son amant, les gens du village n'hésitent pas à mettre ce double crime sur le compte d'une justice fortuite. En 1960, Marie et Thomas s'installent dans la maison sur laquelle pèse depuis trente ans le sceau de la malédiction. Au bout de dix ans, Marie, enfin enceinte, espère avoir déjoué le mauvais œil. L'enfant qu'elle porte sera pourtant une véritable bombe à retardement. A 26 ans, Manon a quitté le village de son enfance et décidé de fonder à son tour une famille. C'est alors qu'un étrange personnage entre dans sa vie jusqu'à devenir de plus en plus envahissant. L'existence de Manon va alors se trouver bouleversée par la pesante histoire d'un passé dont elle subira toutes les conséquences.

    Mon avis : 

    Une maison, trois femmes, trois histoires d’amour, trois crimes… voici les ingrédients de ce roman sulfureux de Barbara Abel.

    A travers le portrait croisé de trois femmes, dont les histoires s’échelonnent sur une cinquantaine d’années, elle nous conte une histoire surprenante, mêlant les genres. Madeleine se confie à son journal intime, Marie rédige une lettre, Manon se raconte à la première personne. L’auteure alterne les récits nous confiant petit à petit les clés d’un passé et d’un présent qui s’imbriquent lentement. Le dénominateur commun ne serait-il pas la maison, « Le Cheminot » ? Si les murs pouvaient parler, ils en auraient des choses à raconter…

    Quelques détails nous alertent et nous mettent sur la piste un peu tôt à mon goût mais l’écriture est fine, alerte et les rebondissements tiennent en haleine jusqu’au bout. Il faudra attendre le dénouement final pour voir les dernières clés ouvrir les portes résistantes. Tout est maitrisé.

    Comme dans « Derrière la haine », Barbara Abel nous offre des personnages à la psychologie fouillée, humains et donc imparfaits, auxquels on s’identifie aisément. L’atmosphère se fait oppressante au fil des pages, l’angoisse monte et la paranoïa n’est pas loin. Un thriller psychologique glacé où la famille est loin d’être un modèle.

    Ecrit en 2006, il s’agit du quatrième roman de l’auteure.

     

     La mort en écho, Barbara ABEL

     

    Pin It

    4 commentaires
  • Propagande noire, FENECH et MALAFAYELyon, le 8 décembre. Le juge Renan Le Goff est saisi d’une enquête sur la mort d’un adepte des survivalistes. Il s’attaque à la plus puissante secte au monde, et peut-être aurait-il dû faire comme d’autres, ne pas s’en approcher. Mais ce quadra solitaire, entêté, un brin macho, est aussi pétri d’idéal de justice et va enquêter au mépris du danger. Le juge Le Goff n’a pas la moindre idée de ce qu’il déclenche : infiltrés dans toutes les strates de la société française, même au plus haut niveau du pouvoir, les survivalistes lancent contre lui la propagande noire. Attaqué dans son intégrité, épié jusque dans le palais de justice, atteint dans sa vie privée, Renan Le Goff va mener un combat dantesque. Seul, ou presque, face à cette force occulte qui a déjà commencé à ronger la charpente de notre société. 

    Mon avis :

    Ancien juge d’instruction, Georges Fenech signe avec l’écrivain Alexandre Malafaye ce roman noir qui nous plonge au cœur de l’une des sectes les plus puissantes du monde. La propagande noire, terme utilisé et défini par Ron Hubbard lui-même, est le fait d’organiser le discrédit de toute personne tenant sur la scientologie un discours objectif ou négatif. Cela donne le ton.

    Bien que jamais ces noms ne soient cités dans le récit, le lecteur décèle aisément des allusions et des rapprochements avec diverses affaires ayant défrayés la chronique ces dernières années et des similitudes avec des personnages célèbres. De même, il est aisé de reconnaitre certaines figures politiques derrière les portraits tracés. - Je ne peux m’empêcher de penser qu’il y avait peut-être quelques comptes à régler… -

    Ancien président de la Miviludes, Georges Fenech sait de quoi il parle. D’un bout à l’autre du roman, son regard acéré sur le monde sectaire et la justice donnent à l’histoire toute sa force et son authenticité. Construite à partir de documents précis, l’intrigue évolue crescendo, parfaitement maîtrisée. De rebondissements en révélations sur les liens occultes entre protagonistes, entre pouvoir politique et secte, nous sommes entraînés au cœur d’une machination effrayante d’efficacité, broyant tout sur son passage.

    Ce n’est sans doute pas un hasard, si l’action se déroule au cœur de Lyon, ville qui fut le cadre de l’assassinat du juge Renaud en 1975, victime d’un contrat dont on ne connait toujours pas les commanditaires. Au moins, le juge Le Goff sait-il contre qui il se bat.

    Attrayant d’un bout à l’autre, tant pour ses précisions sur la vie judiciaire que pour la crédibilité du propos, ce thriller politico-judiciaire donne à réfléchir sur l’organisation de la société et les ramifications entre les différents pouvoirs. Il rend compte aussi d’une réalité sociétale insuffisamment mise en lumière : le crime organisé.

    L’écriture fluide et efficace, un rien romanesque, pousse à enchainer les chapitres rapidement. Chapitres commençant à chaque fois par une épigraphe dont certaines sont particulièrement savoureuses.

    Bref, un bon polar, rythmé et qui tient en haleine. Merci aux éditions Kero de m’avoir permis de faire cette découverte.

     

     

     

     

     

    Pin It

    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique