• Modifié, Sébastien L. CHAUZUUne province du Canada où la neige tombe jour et nuit.

    Une détective au caractère bien trempé et à la carrière peu glorieuse.

    Un mari conciliant, ses deux chiens et sa fille insupportable.

    Un ado différent qui surgit de nulle part, aime déblayer les allées, rêve de conduire un chasse-neige et qui répond au nom de Modifié.

    Un meurtre ; une enquête dans un lycée et un riche héritier à sauver.

    Bienvenue dans le roman le plus tendre et le plus loufoque de l’histoire du New Brunswick.

     

    Mon avis :

     

    Martha Erwin est membre d’une riche famille d’industriels mais n’en a jamais tiré gloire et honneur. Indépendante avant tout, elle vivait sereine loin du monde, aimant le whisky et le silence. Elle est devenue détective. Et même si la société Erwin emploie ses services en secret, elle n’a pas renoué avec la famille pour autant. D’ailleurs, la famille, ce n’est pas son truc. Et l’encombrante fille de son mari ne lui donne aucune envie d’en fonder une.

    Un jour cependant, Modifié va arriver dans sa vie sans crier gare et s’y imposer peu à peu. Ennuyée, encombrée, rarement aimable avec lui, Martha ne peut malgré tout se résoudre à s’en débarrasser. Modifié l’apaiserait-il ?

     

    J’ai beaucoup aimé cette histoire. Intriguée par les présentations de ce roman sur Instagram, je me suis lancée à mon tour et je ne le regrette pas. C’est une histoire touchante que propose ce premier roman. Drôle, tendre, empathique, elle touche au cœur et change le regard qu’on peut porter sur les autres. Revenue de tout, cynique, Martha est une anti-héroïne ; tout comme Modifié. Ils ne mâchent pas leurs mots, ne témoignent pas de leurs sentiments, sont indépendants... La première est incapable d’être heureuse et positive, le second prend la vie comme elle vient et ne se plaint jamais des misères qu’elle lui fait. Il accepte même son sobriquet qui lui vient du programme « modifié » qu’il suit à l’école. Il va être un détonateur dans le quotidien désabusé et la routine de Martha.

     

    Pour un premier roman, je l’ai trouvé vraiment abouti et subtil. J’ai aimé l’écriture, l’emploi du passé, tellement plus agréable selon moi. J’ai adoré le côté cynique de Martha et l’humour décalé de l’auteur. J’ai apprécié aussi que les personnages secondaires aient de l’épaisseur et ne soient pas seulement des faire-valoir. Et puis, j’ai adoré que cela se passe au Canada, vous vous en doutez.

    Bouleversant et drolatique, tendre et mordant à la fois, « Modifié » fait partie des histoires qu’on n’oublie pas. D'ailleurs, Modifié me manque déjà.




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  • On ne touche pas, Ketty ROUFJoséphine est prof de philo dans un lycée de Drancy. Elle mène sa vie entre Xanax, Tupperware et injonctions de l’Education nationale qui lui ôtent le sentiment d’exister.

    Sauf que.

    Chaque nuit, Joséphine devient Rose Lee. Elle s’effeuille dans un club de striptease, se réapproprie sa vie, se réconcilie avec son propre corps et met à adorer le désir des hommes et le pouvoir qu’elle en retire, conciliant ainsi glamour et grisaille.

    Mais de jouer avec le feu, Rose Lee pourrait bien finir par se brûler les ailes.

     

    Mon avis :

     

    Philosophe, Ketty Rouf a bifurqué vers la danse pour être aujourd’hui professeur d’italien. Elle nous narre dans « On ne touche pas » une histoire tellement vraisemblable, tellement vivante, qu’elle est vraisemblablement la sienne.

     

    Loin des conventions, des bienpensants et de la rigueur attendue d’un prof de philo, Joséphine qui suit des cours d’effeuillage chaque vendredi décide un jour de sauter le pas et de se lancer dans une boite de striptease. L’enseignement la déçoit, le manque d’intérêt et de curiosité des élèves l’éteignent et elle traine les pieds à chaque rentrée minée par une dépression qu’elle ne veut pas nommer. Elle fuit donc ces conditions de vie et de travail en réalisant un fantasme, dans une boite branchée des Champs-Elysées où elle devient Rose Lee. Cette double vie l’épanouit rapidement. Elle se découvre séduisante, sûre d’elle et semble enfin avoir le contrôle sur sa vie. Pour la première fois, elle jette sur elle-même un regard bienveillant et positif et commence même à s’aimer.

    On comprend entre les lignes que Joséphine a une revanche à prendre sur la vie, sur son éducation, ses blessures. Le monde de la nuit que d’aucun méprise lui fait découvrir une vraie solidarité féminine, une famille ainsi que les faiblesses et les failles des hommes. Sans jamais juger ces derniers, elle écoute, rassure, donne, vend du rêve et s’épanouit psychologiquement en même temps qu’elle s’éreinte physiquement dans cette double vie.

     

    « On ne touche pas » est un livre généreux et touchant que je ne m’attendais pas à aimer autant. Le début est un peu lent et Joséphine n’est guère avenante, trainant sa misère dès le saut du lit. Son regard sur l’école me paraissait aussi d’une extrême caricature. Mais au fil des pages, le ton change, les clichés se gomment un peu et le portrait déprimant du milieu éducatif prend les allures d’un plaidoyer pour un vrai changement dans l’Education Nationale. Et on ne peut que lui donner raison dans les critiques qu’elle formule sur le système, son extrême bureaucratisation, les programmes incohérents et vidés de leur substance qui poussent au désenchantement de profs désormais désabusés. Sans parler des efforts importants qu’il faut déployer pour continuer à éveiller les jeunes, les pousser à réfléchir, à apprendre pour eux-mêmes et allumer dans leurs yeux l’étincelle d’un avenir positif.

     

    Entre légèreté et profondeur, dans une langue impeccable et cyniquement drôle, ce roman nous incite à l’introspection pour répondre à la question existentielle du sens de la vie. Et comme Marc Aurèle réfléchir à cette sentence pour ne pas avoir de regret : « Ce qui dépend de toi, c’est d’accepter ou non ce qui ne dépend pas de toi. ».

     

     

     

     

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  • L'anomalie, Hervé LE TELLIEREn juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d’hommes et de femmes, tous passagers d’un vol Paris-New York. Parmi eux : Blake, père de famille respectable et néanmoins tueur à gages ; Slimboy, pop star nigériane, las de vivre dans le mensonge ; Joanna, redoutable avocate rattrapée par ses failles ; ou encore Victor Miesel, écrivain confidentiel soudain devenu culte.

    Tous croyaient avoir une vie secrète. Nul n’imaginait à quel point c’était vrai.

     

    Mon avis :

     

    Un jour de juin un Boeing d’Air France traverse de grosses turbulences. Kennedy Airport refusant son atterrissage, il est contraint de se poser sur une base militaire. Les passagers y sont retenus par les services secrets américains. Trois mois plus tôt, et dans les mêmes conditions de vol, le même avion avait atterri à New York. Les passagers du premier vol sont persuadés d’être en mars ? Pourquoi ? D’où viennent ces turbulences ? Quel rapport y a-t-il entre ces deux incidents ? Et pourquoi la CIA enquête-t-elle ?

     

    Première déception de l’année.

    J’avoue humblement être passée à côté de ce roman. Les phrases alambiquées, les questions métaphysiques, la mise en abîme, le grand nombre de personnages parfois caricaturaux (un tueur à gages, un couple à la dérive, un écrivain, une fillette intelligente, un chanteur gay nigerian, une avocate aux dents longues…), le mélange des genres (psycho, policier, espionnage…), les anecdotes, les cours de géopolitique… m’ont lassée.

     

    L’idée de base est intéressante, cela partait bien, puis… Je n’incrimine pas l’auteur. Sans doute n’étais-je pas bien disposée, n’avais-je pas l’esprit libre pour entrer dans l’histoire. J’ai pourtant goûté les clins d’œil littéraires et les références cinématographiques. Le thème du double est intéressant, la mort à soi-même, le miroir, l’avenir de nos sociétés, l’évolution technologique, la loi de Moore… aussi, mais j’ai trouvé ça touffu, trop melting-pot. Et puis je n’y ai lu aucune émotion. C’était froid.

    Ce genre littéraire oulipien n’est pas fait pour moi.

     

     

     

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  • Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Fred FORDHAM Maycomb, petite ville de l’Alabama, pendant la Grande Dépression. Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il accepte envers et contre les préjugés moraux et politiques de son époque de défendre un homme noir accusé d’avoir violé une femme blanche…

     

    Mon avis :

     

    J’ai lu le roman original il y a dix ans et j’ai vu le film de Mullingan, avec Grégory Peck dans le rôle d’Atticus Finch. C’est donc avec plaisir que je me suis plongée dans ce roman graphique.

    Alors que le film adaptait très librement le roman pour répondre aux critères d’Hollywood, Fred Fordham qui l’a adapté et illustré est resté fidèle au texte d’Harper Lee. L’auteur et l’éditeur ont choisi de garder les termes de l’époque pour des raisons de vraisemblance et parce que l’emploi des mots « nègres » et « moricauds » montrent leur pouvoir de déshumanisation. Cela semblera logique à la plupart des lecteurs mais c’est courageux en cette période.

    Kathryn Stockett dans « La couleur des sentiments » avait remis ce roman au goût du jour en en faisant le livre de chevet d’Aibileen et de ses amies. Gageons que les talents de Fred Fordham lui donnera une nouvelle vie chez de plus jeunes lecteurs.

    Grâce à une recherche minutieuse sur l’époque et l’auteure ainsi qu’une exploration photographique des lieux, Fordham a réussi à respecter l’historicité de cette histoire se déroulant dans les années 30 et à lui donner une certaine modernité. Les thèmes universels et intemporels du roman d’Harper Lee y participent grandement : l’enfance, la crise, les rumeurs de voisinage, les a priori et surtout les préjugés raciaux sont toujours au cœur de notre société.

    L’histoire se met lentement en place, permettant une plongée au cœur de la petite ville de Maycomb. Les dessins de Fordham rendent magnifiquement bien l’atmosphère de l’époque, la lenteur de la vie (par rapport à aujourd’hui), la chaleur étouffante des étés, les jeux des enfants, la vie dans une ville de province et son atmosphère lourde et suspicieuse. Les couleurs tendres, rappelant les dessins à l’aquarelle donnent une finition idéale au récit.

    Une belle manière de (re)découvrir un classique de la littérature américaine.


    Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Fred FORDHAM Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Fred FORDHAM

     

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  • Le tram de Noël, Giosué CALACIURAUn tramway quitte la ville, dans l’obscurité de la nuit de Noël, pour s’enfoncer vers les périphéries. A chaque arrêt, des précaires de la vie montent à bord. Ils se laissent bercer par le rythme du tram, dans le silence, en ce soir de réveillon où la magie n’opère plus, avec leur lot de misère, de tristesse et de déception. Au cœur de cette nuit, le cri d’un nouveau-né, déposé à l’arrière, va tresser un lien entre ces voyageurs, éveiller quelque chose en eux…

     

    Mon avis :

     

    Pour une fois, c’est la couverture de ce livre qui m’a attirée. Bien placé en vitrine de ma librairie, ce tram rouge à peine visible dans la nuit m’a intriguée. Cela fait quelques années que je n’ai plus lu de contes de Noël et ce « Tram de Noël » m’a donné envie de m’y replonger.

     

    Comme dans « Un conte de Noël » de Dickens, on plonge dans un univers sombre, triste, cruel au sein des laissés pour compte et des déçus de la vie. Les voyageurs de ce tram sont seuls en ce soir où tout le monde réveillonne et fête au cœur d’un foyer chaleureux. Eux sont là, dans le froid, la fatigue et la solitude. Rien ne les prédestinait à se rencontrer, ni même à se parler. Mais en cette nuit de Noël, un enfant va les rassembler et faire (re)naitre en eux des émotions oubliées.

     

    Ce court récit de douze chapitres présente, à chaque arrêt, la vie du passager qui monte dans le tram et la raison de sa présence. On côtoie un homme, veuf, cherchant un peu de chaleur humaine dans les bras d’une jeune prostituée qui ne pense qu’au repas qu’elle pourra faire ; un vieux vendeur de parapluies éreinté par sa marche incessante pour éviter les contrôles policiers ; un jeune garçon squattant une bâtisse loin après le terminus ; un mage d’Orient atteint d’Alzheimer ; une infirmière africaine dont une des patientes vient de mourir…

    Le style sensuel et baroque de l’auteur italien est riche en implicite et parvient à renouveler le genre du conte. Dans ce voyage improbable, parmi ces cabossés, on se surprend à retrouver toute la magie de Noël, la vraie, loin des clichés, de la société de consommation et des réjouissances artificielles. En ces temps particulièrement lourds, les mots de Giosué Calaciura résonnent et interpellent plus que jamais.

     

    Chaque chapitre est illustré par une superbe acrylique de Gérard Dubois, l’auteur de la couverture. Peintre et illustrateur, il a publié dans de nombreuses revues comme The New York Times et illustré des albums pour enfants. J’ai été séduite par ses œuvres, tout en noir et rouge, où se fond le personnage du chapitre. Elles subliment le conte et le rendent réel.

    Un conte de Noël tellement d’actualité et ce tramway, tel un phare dans la nuit, qui vient redonner un peu d’espoir ont fait de ce livre un coup de cœur.



     

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  • Belgiques, Michel TORREKENSAccident de l'histoire, fruit de compromis, la Belgique est-elle vouée à disparaître ?
    À travers l'évocation de son passé, de son présent et de son avenir, Michel Torrekens brosse le portrait d'un pays multiple, défini par sa royauté et sa vie littéraire unique...

     

    Mon avis :

     

    Après Luc Baba, Vincent Engels ou Frank Andriat, c’est à Michel Torrekens que les éditions Ker ont proposé de présenter « leur » Belgique. Comme toujours, l’écriture de l’auteur m’a plu car en quelques phrases, il plonge d’emblée le lecteur dans un lieu et une atmosphère particulière. De même j’ai aimé les chutes inattendues qu’il sait si bien concocter mais je regrette le pessimisme de l’ensemble.

     

    A travers quinze nouvelles, Michel Torrekens nous partage son affection pour certains lieux du pays (Gembloux notamment, où il est né), sa nostalgie d’une enfance heureuse dans une Belgique autre et ses craintes pour l’avenir du pays. C’est notamment le cas dans la nouvelle qui ouvre le recueil.

    L’Histoire y est bien présente également, à travers l’homme de Spy, le musée africain de Tervuren ou dans la nouvelle « Académia (Belgica) » qui évoque le démantèlement du pays de « Bye, bye, Belgium ». A le lire, Michel Torrekens semble penser que ce qui fait notre force est moins notre unité que notre passé. Nostalgique ou réaliste ?

    Un autre thème récurrent dans ces nouvelles est celui des rendez-vous manqués : celui d’une dame fascinée par le roi Baudouin et dont la vie va prendre, à sa mort, une tournure autre que celle qu’elle aurait pu prendre ; celui d’un petit garçon fan des Diables rouges ou d’un père et d’un fils dont les retrouvailles scellent des années de rendez-vous manqués.

    Ajoutons encore, l’identité, la filiation, l’enfance et la rencontre de quelques célébrités belges et vous aurez un petit aperçu de ce que nous propose Michel Torrekens.

     

    Un recueil qui suscite des réflexions sur ce pays surréaliste et unique qui est le nôtre et pour lequel nous éprouvons souvent un mélange d’amour-haine.

     

    « L’amour n’a pas d’âge. »

    « L’enfance est le creuset de fidélités indéfectibles »

    « Tout passe sauf le passé. »

    « Tout était écrit depuis longtemps dans le Brueghel l’ancien mais les hommes avaient désappris à lire.

     

     

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  • Rebecca, Daphné DU MAURIERUn manoir majestueux : Manderley. Un an après sa mort, le charme noir de l’ancienne propriétaire, Rebecca de Winter, hante encore le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse, jeune et timide, de Maxim de Winter pourra-t-elle échapper à cette ombre, à son souvenir ?

     

    Mon avis :

     

    La narratrice, naïve jeune femme de 20 ans, est demoiselle de compagnie d’une acariâtre veuve et séjourne à l’hôtel Monte-Carlo. Elle y rencontre un lord anglais, veuf depuis peu. Agé de 42 ans, il prend la jeune femme en amitié et bientôt s’en éprend et l’épouse. Il l’emmène dans son manoir des Cornouailles, Manderley mais l’accueil y est glacial. La gouvernante, madame Danvers n’a de cesse de la mépriser lui rappelant sa condition modeste et de lui mettre des bâtons dans les roues. Très attachée à feue madame de Winter, Rebecca, elle est bien décidée à prouver que sa mort est un meurtre et empêcher la nouvelle madame de Winter d’être heureuse.

     

    Ce roman était un des préférés de ma maman mais je ne l’avais jamais lu. Quelle découverte ! Pour un roman en 1938, il est d’une modernité, d’un ton et d’une intensité incroyable. Je croyais lire un roman d’amour, un peu à l’eau de rose, mais c’est un véritable thriller que j’ai découvert.

    Daphné Du Maurier nous offre une galerie de personnages au caractère entier et puissant. Bien qu’elle soit morte quand le récit commence, l’ombre de Rebecca, idéalisée, plane sur eux d’un bout à l’autre du roman et les démons du passé hantent tant Madame Danvers que Maxim de Winter. Son souvenir obsédant détruit les relations. L’atmosphère est pesante et les manigances de la gouvernante n’y sont pas étrangères, de même que le mystère qui rôde autour de Rebecca dont Maxim parle peu à sa jeune épouse. L’angoisse prend corps au fil des pages et on se demande comment chacun s’en tirera. Timide, peu instruite et trop naïve, la narratrice qui n’a aucun code pour soutenir son rang dans l’aristocratie anglaise est le jouet de Madame Danvers. Et pour bien montrer son insignifiance, elle n’est même pas nommée par l’auteure. Mais l’amour qu’elle porte à son mari, sa loyauté et son obstination lui permettront de s’affirmer et de se révéler une alliée indispensable quand l’orage éclatera.

     

    J’ai aimé l’écriture de Daphné Du Maurier, sa précision dans les descriptions et son talent pour camper une atmosphère. C’est brillant de faire d’une morte l’héroïne principale du roman et innovant. L’auteure rend justice aux femmes dans ce roman en en dressant des portraits forts, puissants dans des styles aux antipodes alors que les hommes sont présentés comme lâches, traitres, fats.

     

    Un roman que je suis heureuse d’avoir enfin lu. Il ne me reste qu’à découvrir l’adaptation cinématographique qu’Hitchcock en fit en 1940.

     

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